30/07/2014
Zorah Mignot - Brumes (haiku) - 11 ans
Des brumes, il y'en a,
Même l'oiseau ne voit pas
l'arbre à deux pattes de là.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lisa Agenjo - Guernica - 13 ans
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2014
LES RENCONTRES de MAYRINHAC LENTOUR, 19 & 20 juillet 2014
Vous pourrez retrouver Cathy Garcia avec ses livres et les publications de l'association, dimanche après-midi au Jardin des Livres. Dans une ambiance musicale, une rétrospective littéraire en présence d’auteurs invités les années précédentes avec des lectures d’extraits de leurs textes.
http://www.patrimoine-et-culture.org/Depliant%202.pdf
Créée en 2005 par l'Association Patrimoine et Culture, la manifestation annuelle de l'avant-dernier week-end de juillet "Les Rencontres de Mayrinhac-Lentour" a, dès l'origine, souhaité associer les habitants du village à des actions culturelles et artistiques de qualité dans lesquelles, ceux qui le désiraient, pouvaient trouver leur place pour manifester talents et savoir-faire.
Ce temps de partage chaleureux trouve ses points d'ancrage dans les territoires des granges, ateliers, remises, jardins du bourg et la place du village. Expositions, démonstrations, interventions théâtralisées, rencontres d'écrivains, musique de rue...s'associent à deux ou trois soirées, selon les années, qui proposent un spectacle de théâtre, un concert de musique actuelle et une projection cinématographique.
Depuis 2009, une thématique annuelle permet d'orienter et d'harmoniser les propositions mises en place.
Quelle que soit la forme donnée à la manifestation lors de chacune de ses éditions, l'esprit permanent qui anime "Les Rencontres de Mayrinhac-Lentour" permet à chacun, villageois et visiteurs, de pouvoir partager,écouter, regarder, interroger, apprendre, discuter, danser, rire... pendant ce très convivial week-end de juillet.
12:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2014
Festival Retiens la nuit - Concots - 11,12 et 13 juillet 2014
"Tiens ! Re la nuit ? Et oui, le festival Retiens la nuit revient cette année pour une deuxième édition !
Ça va être beau, ça va être dans les bois, en un mot : Youpi ! "
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2014
Guerres et autres gâchis
GUERRES
ET AUTRES GÂCHIS
poèmes de Cathy Garcia
illustrations de JL Millet
Ed. Nouveaux Délits, juin 2014
32 pages, agrafé et imprimé sur beau papier calcaire 100gr
et 250 gr pour la couverture (papier recyclé)
10 € plus 1,20 de port
"Il y aura bien comme de coutume des traîtres des lâches
Des gens simplement comme vous et moi
Il y aura comme toujours du sang de nombreux ossuaires
Du sordide et une fleur peut-être nucléaire
Pour que tout puisse recommencer les plus jamais ça !
Tout comme avant, au bon vieux temps. "
Les pères sont toujours en train de faire une guerre,
et quand ils en reviennent, les enfants ont grandi
et les mères sont mortes.
René Barjavel
in Colomb de la lune
15:19 Publié dans *LES LIVRES* | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2014
Expo et lecture à Puyjourdes
Anne-Lise et Philippe Bugeau - Association les Cueille-Mémoire
sont ravis d'inviter le printemps et vous-mêmes
à leur nouvelle exposition à domicile du 9 au 11 mai :
Marie Thomas, peintre plasticienne
http://mariethomas.fr/
Rendez-vous donc le 9 mai vers 18H chez eux pour le vernissage. Et pour que ce moment soit le plus convivial et chaleureux possible, nous vous proposons d'apporter chacun un petit quelque chose à grignoter ou à siroter, selon vos envies.
et puis le 11 mai, à 16H le décrochage avec en prime, Fugitive, le dernier recueil de Cathy Garcia (paru chez Cardère éditeur en mars dernier), lu par Fred Camaret, accompagnée au piano par Dominique Charnay, en présence de l'auteur.
Entre les deux, l'expo sera visible
de 10H à 12H et de 14H à 19H.
N'hésitez pas à venir nombreux.
Adresse : Chemin de l'église 46260 Puyjourdes 05 65 11 65 74
Pour plus de facilités, pensez à vous garer près de l'église, comme d'habitude...
Pour plus d'infos : http://cueillememoire.canalblog.com/archives/2014/04/25/2...
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Poèmes Follets au Reposoir
Merci à Walter Ruhlmann et à la bibliothèque du Reposoir (Jura)
15:18 Publié dans *LES LIVRES*, DE LA POÉSIE POUR LES ENFANTS | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2014
Nouveaux Délits Numéro 48
Avril-Mai-Juin 2014
Éclosion presque tardive pour ce numéro de printemps, pour cause de grand remue-ménage. C’est la vie comme on dit, avec ses accidents, ses dégringolades, mais on ne peut qu’aller de l’avant vu que la marche arrière n’existe pas… Et tant mieux, notre temps est trop court, même si « le temps des hommes est de l’éternité pliée » (Cocteau). Pas grand-chose à dire du coup, mais des mots vous en avez plein la revue déjà et l’Amour demeure, quoiqu’il arrive, tel le ciel derrière les nuages.
CG
Chacun contient en lui des galaxies de rêves et de fantasmes, des élans inassouvis de désirs et d'amours, des abîmes de malheur, des immensités d'indifférence glacée, des embrasements d'astre en feu, des déferlements de haine, des égarements débiles, des éclairs de lucidité, des orages déments....
Edgar Morin
in Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur
AU SOMMAIRE
Délit de poésie : Élisa Parre, Cécile Coulon, Hamid Tibouchi, Rodrigue Lavallé
Délit de vagabondage : Sylvère Moulanier (Québec)
Délits d’(in)citations au renouvellement des pensées, c’est le printemps !
Bulletin de complicité toujours frais et dispo au fond en sortant.
Illustratrice : Cathy Garcia
Gribouglypheuse, elle s’adonne à l’art vénal = œuvres à vendre :
http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/
Le génie n'est que le chant du rouge-gorge
à l'aube d'un printemps indolent.
Khalil Gibran
Douce musique, si douce, mais la berceuse ricoche, crible le cœur.
La folie est à quelques cellules à peine, trois fois rien.
Le refuge du placard est vain.
Traquée, détraquée. Ça me hurle.
Ma lèvre tremble, le ciel est tombé en cataracte de verre. En granit fracassé à la mer.
Tant de pêcheurs encombrent la rive et le soleil veut sa part de crème géologique.
Je glisse, toboggan, vers l’abime entraperçu sous la couture des océans.
(…)
Patience, mon âme. Tu veux fendre muselière, je te parle sagaie, flèche, rasoir.
Obscure arborescence dissimulée dans le filet.
Je flotte dans le corps, bascule les câbles. Étrange toupie, coque scindée.
Déroulée la houle, découpée la coupe, démolis les mots.
Nous cumulons les éternités comme un enfant empile ses cubes.
Mais dans le chiffon de l’univers, la mort serait-elle un trou de ver ?
Fugitive de Cathy Garcia, maintenant disponible chez Cardère éditeur
Illustrations originales de l’auteur, 64 pages, 12 €
14:54 Publié dans * LA REVUE NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2014
Ailleurs simple lu par Jean-Paul Gavard-Perret
illustrations Jean-Louis Millet, Éditions
Nouveaux Délits, St. Cirq-Lapopie.
Impressions d’Afrique
Refusant le pathétique Cathy Garcia rallonge le sursis de bonheurs trop brefs. S’adressant aux voyageurs autour du monde ou autour de leur chambre elle offre un peu d’étrange et d’étranger : paysages ou hommes qu’elle a aimés et parfois pour lesquels elle a souffert, flux qui l’enlacèrent et qui l’ont furtivement ou profondément métamorphosés. Ils rentrent encore par les pores de sa peau « sans digue / Ni barrage ». Ils se cristallisent avec sobriété et violence abrupte. Remontent du ventre les sensations où le passé reprend chair. C’est comme si la poétesse était nue mais pouvait se déshabiller encore par le chant primitif qui disloque sa distance aux terres rouges et ramène l’harmonie dans leur sillage. Le livre emporte vers les chaleurs étouffantes. La transe remonte dans le tam-tam du corps, le t’âme-t’âme de l’écriture charnelle en battement de mesure et démesure. Reste sur chaque page des marges substantielles (le blanc) que le graphisme boit. La poésie devient application de l'espace sur lui même. En retrait : rien de trop.
Cathy Garcia enfouit et déploie. Tout est suspens et retombée dévoilant la profondeur du contact par les mots torches. Mots noirs, peau blanche. L'inverse aussi. Voix nue. Emprise et prise de vue. L’auteure trouve l’aptitude à dire l'impossible, à régurgiter l'émotion si longtemps retenue par pudeur. S’allonge progressivement le geste sur lequel l’attention doit porter. C’est un retour sans l'aller au-delà de l’aller sans retour. Un fond, un bruit, un fluide, un flux. Lumière et non éclairage. L'oxygène de l’écriture - mais aussi l'azote des terres tropicales, l’aridité des déserts. L'ellipse et l'énoncé. Nécessité du secret. Impératif de la parole. Son tissu si fin pourrait tomber en pièces sans l’énergie qui le tend là où le poème évitant le récit vient à bout du seuil infranchissable pour « Rejoindre le départ / Le point de nulle part / Ensablé de beauté ».
Jean-Paul Gavard-Perret
Publié sur http://www.lelitteraire.com/?p=10538
Ailleurs Simple, toujours disponible (12 euros + port à Association Nouveaux Délits Létou 46330 St Cirq-Lapopie.).
11:45 Publié dans *LES LIVRES* | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2014
Vient de paraître chez Cardère : Fugitive de Cathy Garcia
Cardère éditeur - poésie - Mars 2014
Un livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant ivoire 80g
illustrations originales de l’auteur
prix public 12 euros
ISBN 978-2-914053-74-7
Publié avec le soutien du Centre National du Livre
Fugitive est un ouvrage en vers libres qui nécessite une lecture chronologique. Comme dans les deux premiers recueils de Cathy Garcia que nous avons publiés (Le poulpe et la pulpe en 2011, Les mots allumettes en 2012), on est dans un récit abstrait, avec un axe fort, de l’action, et ici une exhortation quasi externe : je marche, je dois marcher ! En miroir, le lecteur pourrait/devrait entendre : reconstruit ton propre récit, avance ! Ce texte court tire sa force de sa cohérence essentiellement.
Le vocabulaire est riche, « brut », plutôt terrestre (pollen, étoiles, silex, transhumances, tourbe, loups, humus, rosée, glaise, vendanges, jachères, sources, rapace, moisson, rocaille, granit…) Les expressions sont souvent violentes, de l’ordre du tragique ou de la tragédie (Les bêtes désarticulées ; Visions éclatées de l’oracle ; Un corps de femme à lapider ; sinistres bouillies de chimères) ; on respire toutefois avec de rares mots tendres (la douce chair des roses ; la nacre d’un ange).
On est parfois au bord de la provocation, de l’outrance sulfureuse (La meute aime le rut ; Je suis la sorcière parfumée d’épices. Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre ; Allongée. Au bord de la jouissance ; ouvrir mes cuisses libère mes odeurs de femme). On y trouve quelques constructions originales mais parlantes (liturgies volcaniques ; je panthère avec la mort).
La situation de fuite, de traque, donne à ce recueil-récit une grande énergie où transpirent la colère, la frustration, la hargne, la révolte, mais aussi la soif de (sur)vie, l’animalité, une sorte d’optimisme quasi atteint. Nous avons avec l’écriture de Cathy Garcia, le côté féminin de celle de Serge Bec, en particulier dans Psaume dans le vent.
Moissons de silex dans les épaves des siècles.
Les vertiges de la faim scandent l’espérance et les couteaux.
Bleu des corps exhumés. Sinistre bouilli de chimères.
Fleurs révulsées, filets de sang.
Je mords la douce chair des roses.
Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
23:39 | Lien permanent | Commentaires (0)