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18/06/2013

Supermarché de l'art à Carmaux - 22 & 23 juin 2013

a_fleur_d_art_1.jpgLa seconde édition du supermarché de l’art  »A Fleur d’Art » de Carmaux aura lieu les 22 et 23 juin 2013 dans le cadre du festival "A Fleur de Peau !

 

Invité d’honneur:  Christine Barres

 

 Cathy Garcia y propose 13 gribouglyphes

 

samedi de 14h à 21h et dimanche de 10h à 19h au Centre Culturel Jean-Baptiste Calvignac, salle Pendariès 24 avenue Bouloc Torcatis

 

L’esprit : parler art, supermarché, provocation ? … ou pas, mais l’essentiel, c’est de mettre l’art a la portée de tous.

 

Cette exposition-vente artistique existe déjà depuis longtemps et dans plusieurs pays sous différentes formes, avec toujours le même esprit.

 

Provoquer des rencontres entre le public et les artistes, échanger, faire découvrir de nouveaux talents, et d’ autres moyens d’expression en proposant des créations originales.

 

Mettre l’art a porté de main, et au plus prés des visiteurs tout en donnant la possibilité d’acquérir, des travaux d’artistes à des prix allant de 1 à 180 euros. Tel est le but de cet évènement.

 

Peintures, dessins, gravures, livres d’artistes, art textile, petites sculptures et créations en verre (maxi 40cm/50) y seront présentés.La Salle Pendariès (Centre Culturel JB Calvignac) accueille les œuvres sélectionnées par un jury. Le public peut « faire ses courses » et choisir des œuvres qu’il souhaite acquérir ! Le tout entreposé dans des chariots de supermarché ou dans des cartons.

 

Pour la seconde édition du supermarché de l’art « A Fleur d’Art » un « troc » est également organisé comme en 2012. Une œuvre par artiste n’est pas vendue mais « troquée ». Pendant la durée de l’évènement, le public peut proposer quelque chose en échange de l’œuvre (un objet, un service…) et à la fermeture du supermarché, chaque artiste qui a décidé de troquer une œuvre, choisit la proposition de troc qui lui plait le plus !



 

http://www.a-fleur-de-peau.org/

 

08/06/2013

GAZ DE SCHISTE Permis de Brive - Manifestez-vous !!

Postée le 08/06/2013 à 00h05

Cyber Manifestation : Gaz de schiste

MANIF SUR PLACE OU DE CHEZ VOUS, LES DEUX SONT POSSIBLES !

 

Gaz de schiste - Gaz de houille

NON ce n'est pas fini !

GRAND RASSEMBLEMENT

A BRIVE Samedi 8 juin 2013, place du Civoire, à 15H

A SARLAT Dimanche 9 Juin, Jardin du Plantier à 15 H

 
Pour info ou rappel :

L'accord commercial entre le Canada et l'UE menace la possibilité même d'interdire la fracturation hydraulique !

Pourquoi les grands patrons français sont obnubilés par les gaz de schiste

La France doit exploiter ses gaz de schiste, selon un rapport parlementaire

 

Nous avons donc décidé de vous proposer cette cyber Manif du samedi 08/06/2013 à 09 h 00 au Dimanche 09/06/2013 à 18 h 00

 
Cyber manif

Originalité avec cyber acteurs : vous pouvez participer à une manifestation... de chez vous.

En même temps que la "vraie" manifestation, cette rubrique vous est ouverte pour manifester votre soutien.

Tout le temps de votre connexion sur la page de la manifestation, vous serez considéré comme manifestant-e. Vous pourrez laisser vos messages de soutien et 'chatter' avec les autres cyber manifestants.

Comment ça marche ?

Au jour et heure dite de la manifestation (en même temps que la vraie) les liens pour manifester seront actifs, pas avant.

On s'y connecte en donnant un pseudo, un slogan et un avatar soit à partir de son compte, soit en donnant en plus ses vraies coordonnées.

On est alors considéré comme manifestant, on peut laisser des commentaires pour les destinataires de la manifestation, lire plus d'info, voir des vidéos, des liens, et 'chatter' avec les autres manifestants.

A la fin de la manifestation (à l'heure de fin) on arrive automatiquement sur la page de fin avec un petit bilan.

On peut aussi ne pas participer à la manif (ne pas être manifestant) mais regarder simplement (si on est journaliste par exemple).

Rappel du lien

 
Gaz de schiste - Gaz de houille

NON ce n'est pas fini !

GRAND RASSEMBLEMENT

A BRIVE Samedi 8 juin 2013, place du Civoire, à 15H

A SARLAT Dimanche 9 Juin, Jardin du Plantier à 15 H

Organisé par : collectifs citoyens du Lot , de la Corrèze et de la Dordogne,

 

Le permis dit de Brive MENACE nos Territoires :

CORREZE, PERIGORD et LOT

Le préfet de Dordogne (en charge du dossier) remet son avis au Ministère au plus tard le 21 juin 2013

IL FAUT AGIR MAINTENANT :

* Montrons MAINTENANT notre volonté de préserver nos territoires, notre eau, nos grottes, notre patrimoine naturel, labellisés Réserve Mondiale de Biosphère par l'Unesco.

* Montrons MAINTENANT que la protection du tourisme et de l'agriculture est primordiale pour notre région

* Montrons MAINTENANT notre opposition et notre refus des forages dans la roche-mère

* Montrons MAINTENANT que les pétroliers ne sont pas bienvenus chez nous.

APRÈS IL SERA TROP TARD !

 
TOUS à BRIVE le 8 juin et à SARLAT le 9 juin

Il s'agit les 8 et 9 juin de montrer notre détermination.

La loi votée jusqu'à ce jour ne garantit pas l'arrêt de la fracturation hydraulique (contestation en cours des pétroliers en inconstitutionnalité). Pour rappel, la fracturation hydraulique est utilisée dans tous les pays, que ce soit pour le gaz de schiste ou de houille.

A ce stade de l'instruction des permis, en l'absence de consultation des citoyens pourtant concernés en premier lieu, c'est le SEUL moyen à votre disposition pour montrer votre OPPOSITION.

Venez nombreux samedi 8 juin à Brive à 15H Rv place du Civoire (suivre les flèches à partir du parking souterrain de la Guierle), c'est le moment de se rassembler pour défendre notre cadre de vie.

- Il est prévu un défilé empruntant les boulevards (en passant par la Collégiale et la rue de l'Hôtel de Ville)

- Les habits noirs (charbon) ou blancs (combinaison, masques, tee shirts...) sont recommandés : couleurs du CAB !

- N'hésitez pas à venir avec vos amis et voisins, vos pancartes et ou panneaux, votre bonne humeur, un peu de musique, un gâteau (ou autre) à partager...

- Les élus sont invités à venir avec leur écharpe tricolore

- Pour tout renseignement complémentaire : nongazdeschistebrive@melomanis.com ou 06.13.88.27.31 ou 05.55.25.70.75

- Pensez au co voiturage, proposez le autour de vous ou signalez-vous sur le mail (de préférence), sinon par tél.

Pour ceux qui le peuvent : RdV pour finir l'organisation samedi à 11H devant l'office de tourisme

 

30/05/2013

Premier vide-maisons de printemps organisé au Mas de Girval, Saint Cirq Lapopie

 

annonce_vide-maison.jpg


Merci de faire circuler l'information.

On compte sur votre visite (et sur une météo plus clémente).

PS : annulation en cas de pluie

16/05/2013

Vient de paraître : Claques & boxons

 

couverture.jpg

 

 

 

130419 la gd castafiore.jpgPoèmes de Cathy Garcia, illustrations de JL Millet

 

 

Non monsieur, ici

 Il n’y a pas d’amour
 Il n’y en a jamais eu
Pensez bien sinon, monsieur
Qu’on s’en serait aperçu
 

 

 Ici monsieur

Il n’y a que la rage
Et si l’amour y venait
Il y ferait naufrage.
 
 

130419 couche-tard.jpg

 
Editions Nouveaux Délits
ISBN: 978-2-919162-02-4
 
42 pages

Imprimé sur papier recyclé calcaire 100 gr, couverture calcaire 250 gr

12 + port



   
Pour commander, envoyez un mail à nouveauxdelits arobase orange point fr.

11/05/2013

Mémoire de sable

Photo4 015bw.jpg
texte & photo jlmi   2008

 

Je suis là depuis des millénaires, je pourrais même dire depuis l’origine du monde. Pas le monde des hommes, si jeune, si puéril !

Non. Le monde minéral, celui de la concrétion d’après le grand barouf. Paf ! Boum !

Bien sûr, je n’avais pas la forme que j’ai aujourd’hui. Comme tous mes camarades de l’époque d’ailleurs. Nous étions tous très... unis. Nous étions même inséparables !!! Puis le temps a fait son œuvre, il nous a séparés, aidé en cela par ceux d’entre nous dont la nature était d’être fluides et ceux qui, dans un tel état d’excitation pour se faire une place à la surface, atteignaient la fusion avant de rejoindre les grands courants ascendants du magma.

Enfin, tout ça est tellement loin que je ne me souviens plus bien de tous les détails. Toujours est-il que l’érosion m’a donné une vie propre, en cela qu’elle m’a permis de voyager en banc de myriades de grains assemblés pour de grandes transhumances conduites par l’eau ou le vent.

Aujourd’hui, je m’étale en une longue et belle plage blanche et rose  entourée de mes parents chenus, ces somptueux blocs de granit rose aux formes arrondies que vous ne pouvez manquer d’apercevoir lorsque vous venez me rendre visite. Dans leurs jeunesses, vous auriez dû les voir, hauts et pointus, défiant le ciel et ses nuées. Plus de dix mille mètres. C’était quelque chose. J’avoue que maintenant ils font bien leur âge, ils souffrent d’arénisation. Tant mieux d’ailleurs ! Sans cela je ne serais pas là !!! Je m’égare, excusez moi, mais je n’ai que ça à faire…

Donc, je suis là. Sur la côte nord de la Bretagne, dans ce pays appelé France. Chaque jour, par deux fois, la mer vient me baigner, en douceur, souvent avec tendresse, vague après vague. Sauf quand elle est en colère bien sûr. Alors ces jours là, ça déménage, passez moi l’expression. Elle me brasse, me masse, me malaxe, me pitrouille, me papouille, me tourne et me retourne avant de m’abandonner hors d’haleine et trempée. Heureusement, j’ai plusieurs heures pour m’en remettre. Et puis elle n’est pas souvent furieuse deux fois de suite. Il faut bien lui reconnaître ça. Un autre avantage que j’ai omis de vous conter : la mer supprime toutes mes imperfections. Elle me retend la peau même si elle me laisse ici ou là des petits bourrelets, des ripple-marks dit-on je crois.  Enfin, c’est ma thalasso à moi !

Le vent aussi prend soin de moi. Il me sèche, peigne mes mèches de surface, les met parfois en désordre mais ses doigts sont si doux… Enfin c’est comme sa compagne. Quand elle est en boule, il l’est aussi. Je crois que dans tous les couples il y a ce genre de chose. Nul n’est parfait. Moi, je suis résolument célibataire, ouverte à toutes et à tous pour être plus juste…

La pluie aussi est une bonne compagne, mais passagère, irrégulière, quoique certains en disent sur ici. Bonne fille la pluie, elle s’adapte entre les grosses gouttes et la bruine, entre les averses – les grains – et le crachin. J’aime bien la pluie. Elle m’hydrate et me dessale un peu.

Ah ! et puis il y a le soleil. Lui aussi me sèche comme le vent mais en plus il me chauffe, tiédit ma peau, la blanchit ou la fait rosir. Un réel plaisir. Vous connaissez d’ailleurs, vous qui venez coucher avec moi, non ? C’est bien cela que vous venez chercher, bien plus que moi je le sais bien…

Tentez donc maintenant d’imaginer ce qu’aujourd’hui peut contenir ma mémoire. Disons sur les cent dernières années, c’est tout. Facile. La mémoire du sable.

Sa mémoire vous dites vous, mais elle a perdu le nord, c’est pas possible !

Mais si, c’est possible et je vais vous mettre sur la voie. Parce que c’est vous !

 

Lorsque vous arrivez juste après mon bain, ma peau est lisse, souple et tendre. Puis, vous marchez, vous courez, vous jouez au ballon, vous me percez de vos parasols et de vos tentes, vous laissez vos enfants me trouer, me couvrir de ces pustules qu’ils appellent châteaux, vous me ratissez pour soi disant pêcher, vous laisser vos chiens me salir, ( je n’ai pas de caniveau dites-vous ? Curieuse réaction lorsque l’on connaît vos trottoirs à ce que je me suis laissé dire… poursuivons…), vous faites rouler vos char à voile, vous traîner vos bateaux ou vos planches à voile… Certains soirs même, vous venez vous aimez, un bain de minuit dites vous, mon œil ! Enfin, c’est mieux que de venir picoler ou se shooter…

Beaucoup d’entre vous me laissent leurs détritus et ça, c’est pas sympa. Du coup vous faites venir des herses pour me nettoyer mais en même temps ces monstres énergivores détruisent tout le petit monde vivant que j’héberge car vous n’êtes pas les seuls sur Terre, vous n’avez jamais été les seuls et c’est tant mieux, sinon ce serait tout bonnement invivable. Même vos cargos me dégueulent dessus de plus en plus souvent. Le pétrole, ça on vous le dit. Ça vous touche. Ça fait de l’audience, il y en a pour des jours et des jours à me voir engluée et nauséabonde, pleine de cadavres d’oiseaux, et seulement quelques uns d’entre vous se débattant avec toute cette merde ( oh pardon !)… Mais ce n’est pas tout. Il n’y a pas que le pétrole. Tenez, la dernière fois, c’était une cargaison d’ananas. Bien sûr dit comme ça, ça prête à sourire. Moi, ça me donne envie de chialer !

Et ces derniers temps tout ça empire malgré tous les signaux d’alarme que nous vous envoyons avec mes camarades des quatre coins du globe. Surtout celui de la calotte et il y met le paquet. Tâchez de vous en souvenir à l’heure de l’apéro – avec ou sans alcool - quand vous agitez vos glaçons dans vos verres…

Enfin, vous n’êtes que des humains, on ne peut pas trop vous en demander, ça, on l’a compris depuis longtemps… Mais de vous à moi - car vous pouvez êtes sympa quand même - à faire les cons comme ça, vous allez disparaître, mais nous, même blessés, abîmés, saccagés, défigurés nous serons toujours là avec tout le temps devant nous pour nous refaire une beauté, pensez, sur un million d’années…

Allez, même si c’est grave, nous resterons en relation. Mes camarades et moi nous ne sommes pas rancuniers. Ni rapporteurs d’ailleurs. Car si je vous disais tout…

Enfin réfléchissez.

Ou plutôt, agissez !

 

 

 

Jean-Louis Millet

 

 

 

Au Hasard de Connivences

http://jlmi22.hautetfort.com/

05/05/2013

Mary Pirate, un spectacle de la Compagnie Les Pieds Bleus


 
 
Cie Les Pieds Bleus
présente

Mary Pirate
spectacle tout public à partir de 12 ans
d’après le roman d'Ella Balaert (Editions Zulma)


 

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Le mercredi 15 mai à 20H30
Théâtre de l'Usine - 18 avenue du Docteur Roux - 46 400 Saint Céré
Billetterie 05 65 38 28 08 / public@opera-eclate.com

Le jeudi 16 mai à 21H
Cinéma Charles Boyer - 2 Boulevard Pasteur - 46 100 Figeac
Billetterie 05 65 34 06 25 / servicesculturels@figeac-communaute.fr


 

L’oeuvre d’Ella Ballaert embarque le spectateur dans la destinée hors du commun que constitue la courte vie de Mary Read.

Les Pirates… Un monde d’hommes, de brutalité, de violence, de cruauté, de sang et de mort ... Un monde d’aventures aussi, d’ailleurs, d’exotisme où tout devient possible. 

Un récit des plus singuliers qui nous livre une introspection subtile et profonde de la quête identitaire, de l’ambiguïté sexuelle, du désir d’accomplissement, quand sous l’apparence d’un homme…. se cache une femme.

Mary Read ou comment, d’un destin imposé, faire une route vers la Liberté.


   
Mise en scène: Pierre Sarzacq
Adaptation et jeu: Hélène Poussin
Scénographie et Création Lumière: Cyrille Guillochon
Construction décors: Fanny Mas
Costumes: Béatrice Laisné
Régie Tournée: Célio Ménard
 
En Coproduction avec la Compagnie NBA Spectacles.
Soutenu par le Conseil Général du Lot (46), le Théâtre de la Maison du Peuple à Millau (12), Le Centre Culturel du Val de Vray à Saint Saturnin (72), L'association PaZaPa (72), Le Carroi à La Flèche (72) et le Théâtre de l'Usine à Saint Céré (46).
 
 
 



Compagnie Les Pieds Bleus
Centre Social - Place Vival
46100 Figeac
 
06 70 04 66 25
 
Contact : Hélène Poussin
 
SIRET : 512 884 966 000 23 / APE : 9001Z

PROCHAINES DATES:
 
2013:
 
Octobre: Mauriac (15)
16 novembre: Saint Projet (46)
22 novembre: Lalbenque (46)
23 novembre: Gramat (46)
24 novembre: Thedirac (46)
 

20/04/2013

Connivence, l'oeil & la plume : A

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texte de cathy garcia photocollage jlmi 2013

 

A. Vie… Avide…Vivre. De quoi ? De peu. De peut-être. D’un peu d’être. Être. Naître d’une lettre. A. Vide. De rien. Dénuée. Dénudée. Se mettre à nu et puis quoi ? Être A. Étrange. Être ange nu. Ange, singe ou ingénu. Nu et noir. Simple idée. Un hominidé. Une mine d’idées. Miné. D’idéologies. Agités. A vif. Veut quoi ? Rien. Néant. Nu. Nuire à son prochain. Proche ennemi. Assassin. Ma haine, mon amour. A mourir. Ardemment. Amant. Avide. De quoi ? De peu. De peut-être. D’un peu d’être. Être. Naître. Qu’une lettre. Anonyme. A.

 

Assemblé et mis en ligne par JL Millet sur son blog :
http://jlmi22.hautetfort.com/

14/04/2013

Christian Saint-Paul et l'émission Les Poètes

Christian Saint-Paul encore une fois rend un bel hommage à la revue, au numéro 45 et a choisit de lire Jean Azarel. Vous y entendrez bien d'autres choses

Une émission à écouter ici : http://les-poetes.fr/emmission/emmission.html

 

En préambule Christian Saint-Paul signale que le N°12 de larevue Saraswati(revue de poésie d'art et de réflexion) vient de paraître : 130 pages (format A4), beaucoup de lecture en perspective donc. Les textes sont reproduits sur papier ivoire et les œuvres plastiques sur papier blanc glacé. Vous découvrirez dans ce numéro, entre autres, des textes inédits de Fernando Arrabal, Michel Butor, Michel Cosem, Michel Host, Luis Mizón et de d'autres poètes de grand talent. La thématique centrale est : La poésie hispanique contemporaine à travers deux hommes (le poète, dramaturge et cinéaste espagnol Fernando Arrabal et le poète argentin Luis Mizón) et deux femmes (Alicia Aza et Maria Baeza).
Vous pourrez également lire de nombreux textes de réflexion sur la poésie en relation avec les autres arts - poésie et peinture, poésie et photographie, etc. -
ou comme outil de connaissance de soi. Plusieurs intervenants, entre autres :
E.Biedermann, B. Grasset, E. Hiriart, M. Host, C. Monginot, L. Podkosova...
L'artiste invité est le
photographe Maxime Godard (une vingtaine de pages de reproductions en couleur une interview). Vous découvrirez aussi dans ce numéro l'actualité littéraire du moment (Canut, Lévesque, Keranguéven, Terrien, etc...) commentée de façon approfondie par divers chroniqueurs dont Christian Saint-Paul ainsi que la "revue des revues" par Georges Cathalo.

 

Pour acquérir ce numéro, il suffit de faire parvenir un chèque de 18,00€ + 3,00€ de port, soit 21,00€ en tout à l'ordre du trésorier : "Samuel Potier"et à l'adresse suivante :
Revue Saraswati, B.P. 70041, 17102 Saintes cedex

sans oublier de noter votre nom et votre adresse s'ils sont différents des mentions portées sur le chèque.
La thématique du prochain numéro de Saraswati est notée sur la 3ème
de couverture de ce N°12. N'hésitez pas à envoyer à la revue poèmes et textes
de réflexion.

 

Saint-Paul invite également les auditeurs et internautes à se procurer le n° 45 de la revue de poésie vive NOUVEAUX DELITS ; Cathy GARCIA y signe un éditorial où l’on reconnaît son humour et sa passion pour la poésie :

 

« Vous avez remarqué, mis à part votre serviteuse et la merveilleuse illustratrice, nulle femme publiée dans ce numéro : QUE des hommes ! De quoi faire frémir le printemps féministe, un coup fatal aux normes de parité… Alors ? Je ne sais pas, cela doit être le printemps justement, la montée de la sève, l’érection des petites pousses et des bourgeons, quelque chose de l’ordre de l’élan premier, la fougue du yang, le redressement des lingams… Des hommes donc, mais ces hommes cependant écrivent de la poésie, et si ça, ce n’est pas faire preuve d’une certaine sensibilité - sensiblerie diraient les jaloux ; si ça, ce n’est pas mettre à nu une certaine féminité ! Voilà donc des hommes dévoilés, qui se répandent en mots pleins de force, de chagrin parfois, de beauté, de compassion aussi, d’attention à l’autre. Ils sont magnifiques, les hommes, quand ils posent leurs joujoux de guerre, leurs pelleteuses et leurs calculettes, leur arrogance de garçonnets cravatés trop serrés, quand ils transforment des pulsions en poésie, des colères en coléoptères, des bottes de plomb en papillons de duvet. C’est beau un homme quand il tient debout tout seul, nu face au soleil, quand il respire amplement, les pieds ancrés à la terre mère. C’est beau un homme qui chante et qui pleure, qui tend la main vers d’autres hommes, vers des femmes, des enfants, un chat, une chouette, une fleur. C’est beau un homme qui ouvre ses bras, qui s’invente des ailes, pas pour aller plus vite ou plus haut non, mais pour accomplir des rêves qui donneront des fruits à offrir et partager. Oui, c’est beau un homme, et tout particulièrement quand il est une femme aussi, et un enfant encore. Pas pour faire des caprices ou ne jamais rien assumer, non, mais pour conserver intacte sa capacité à s’émerveiller et pouvoir offrir et partager ce qu’il a vu, entendu, senti, créé. C’est beau un homme, quand il vise haut et juste, avec sa conscience propre, quand il a le cœur au courage et le désir du vivant. Alors surtout, continuez, les hommes, soyez beaux, surtout du dedans ! »

 

 

 

Trois pages sont consacrées à une note de lecture complète du livre de Saïd MOHAMED « L’éponge des mots » (Les Carnets du Dessert de Lune, 2012).

 

Les poèmes choisis dans ce numéro, sont tous des textes forts, ce qui tendrait à démontrer que les hommes aussi tiennent une bonne place dans la poésie d’aujourd’hui, à l’égal, ou presque diront certaines, des femmes.

 

Sans rire, il a été difficile à Saint-Paul de sélectionner un auteur pour lire un extrait. De façon arbitraire, c’est Jean AZAREL qui fait entendre sa voix ; né au Canada il s’imprègne de Jack Kerouac, de Luc Dietrich, de Jack Alain Léger, d’Alain Jégou ou de Marie Huot. Ses œuvres sont éclectiques, d’un romantisme baroque. Derniers ouvrages parus : Papy beat generation, Hors Sujet 2010, Marche lente, Samizdat 2011, Itinéraire de l’eau à la neige, Gros Textes 2012.

 

Lecture d’extraits de « De Lauze et d’air ».

 

 

 

Saint-Paul recommande également la lecture d’actualité sur le devenir de la poésie du livre PAROLES DE POÈTES POÈTES SUR PAROLE de Jean-Luc POULIQUEN et Philippe TANCELIN. (13,50 € L’Harmattan)

 

Lorsqu’un poète rencontre un autre poète au cours d’un festival de poésie au bord de la Méditerranée durant l’été 2012, sur quoi peuvent-ils bien échanger ?

 

La parole que les deux poètes tiennent ici s’apparente autant à un dialogue socratique qu’à une incantation montant des intervalles de silence entre deux vagues de méditation sur l’engagement du poète de la scène de ses mots à la scène de l’histoire. Voir doc Ce livre qui s’inscrit dans nos interrogations permanentes, fera l’objet d’une prochaine émission.

 

 

 

Saint-Paul révèle ensuite une des agréables surprises qui résulte très souvent de cette émission, cette fois-ci la réception parmi le courrier reçu d’un livre de poèmes de Jean-Paul ESCUDIER, avocat toulousain qui publie « poésies » aux éditions IXCEA (2, rue d’Austerlitz 31000 Toulouse, 96 pages, 12 €). Depuis son plus jeune âge, cet auteur a éprouvé le besoin de livrer ses états d’âme à la feuille blanche, de « mêler son sang à son encre » comme il l’écrit dans un de ses poèmes.

 

Par pudeur, cet avocat notoirement réputé dans la ville et dans sa profession, et dont le métier consiste à parler des autres, n’a jamais voulu ni peut-être jamais pu parler de lui. Sur les très nombreux poèmes qu’il a écrits, l’éditeur en a choisi une quarantaine qui représentent un condensé de quarante ans de vie.

 

C’est la face intime de la personnalité « solaire qui s’est réchauffée au soleil noir de son écriture dont le terreau est le néant » qui apparaît, pour le plus grand bien de la poésie, dans ce livre. Alain BORNE aussi, qui fût bâtonnier à Montélimar, était réservé dans son expression poétique qu’il fallait décrypter pour en saisir la fabuleuse portée. Jean-Paul ESCUDIER a été invité à venir parler de sa création à cette émission.

 

 

 

Le fascicule sur le Café TROBAR n° 2 consacré à Bruno DUROCHER (1919-1996) a paru et est présenté lors des animations de la Fondacion Occitània. Saint-Paul lit en Oc et en français un poème de cet auteur atypique et exceptionnellement prolixe dont les éditions Caractères publie actuellement les œuvres complètes.

 

C’est précisément la relecture des textes de DUROCHER qui a orienté Saint-Paul sur l’œuvre poétique de Primo LEVI.

 

En effet, les « politiques locaux » de Toulouse ont décliné l’invitation à la soirée Durocher, alors qu’ils étaient présents à la soirée précédente qui réunissait un poète iraquien et une poétesse occitane. Pour nos notables élus, l’évocation de la Shoa semble apparaître comme liée à un sentiment de propagande sioniste.

 

Devant cette misère intellectuelle qui domine hélas une bonne partie de la classe politique, étrangement devenue de plus en plus dogmatique et sectaire, les poèmes de Primo LEVI devaient être rappelés. Rassemblés en un mince recueil « A une heure incertaine » avec une préface de Jorge SEMPRUN (Gallimard collection Arcades) ils nous offrent le témoignage bouleversant de la quintessence de la pensée sans fard de cet écrivain, qui paya de sa vie les tourments de la Connaissance de la condition humaine. Voici ce que l’on peut lire en résumé de sa biographie :

 

« Primo Levi est né à Turin le 31 janvier 1919 dans une famille juive mais peu pratiquante. Sa judéité, Primo Levi n'en prendra réellement conscience qu'avec l'apparition de la mentalité antisémite en Italie, vers 1938. Après avoir suivi des études de chimie, il part s'installer à Milan. En 1943, il s'engage dans la Giustizia e Liberta (organisation antifasciste installée dans les Alpes italiennes) et se fait arrêter le 13 décembre de la même année, à l'âge de 24 ans, par la milice fasciste. Il est interné au camp de Carpi-Fossoli, tout près de la frontière autrichienne.

 

En février 1944, le camp, qui était jusque-là géré par une administration italienne, passe en mains allemandes : c'est la déportation vers Auschwitz. Il est libéré le 27 janvier 1945, date de la libération du camp par les soviétiques. Une fois la guerre finie, il épousera Lucia Morpugo, aura 2 enfants et dirigera une entreprise de produits chimiques. Pendant les derniers mois de sa vie, Primo Levi fut très affecté par la montée du révisionnisme et de l'indifférence. Profondément déprimé, le 11 avril 1987, il se jette dans la cage d'escalier de son immeuble. Sur sa tombe sont inscrits son nom et 174 517, son matricule à Auschwitz.

 

Les déportés ont parfois honte de ce qui leur est arrivé : Levi, quant à lui, utilise toute situation pour témoigner de ce qui lui est arrivé. C'est une façon de résister : un combat contre l'oubli au quotidien ; son langage, sa personne même, sont des preuves qui appuient ce qu'il a écrit. Ferdinando Camon décrit ainsi Primo Levi dans l'avant-propos de son recueil de conversations :

 

"Levi ne criait pas, n'insultait pas, n'accusait pas, parce qu'il ne voulait pas crier, il voulait beaucoup plus : faire crier. Il renonçait à sa propre réaction en échange de notre réaction à tous. Son raisonnement portait sur la longue durée. Sa modération, sa douceur, son sourire -qui avait quelque chose de timide, de presque enfantin- étaient en réalité ses armes". »

 

Lecture d’extraits d’ « A une heure incertaine ».

 

03/04/2013

Tarn en poésie : Exposition de Cathy Garcia, du 9 au 17 avril 2013

Affiche Cathy Garcia.jpg

 

Voir le programme de Tarn en Poésie 2013 :Programme H. Dorion.pdf

 

31/03/2013

Jean-Louis Millet - Ses vidéos - Art et questionnements

Toutes les vidéos sont visibles ici : http://www.zen-evasion.com/video.htm

 

JL Millet série noire IV.jpg

Jlmi - Série Noire IV - 2005

 

"Depuis les années '90, la vidéo est un mode d'expression plastique au même titre que la peinture ou le sculpture.

 

En peinture, la brièveté du geste est rendue possible par l'emploi de l'encre. En photo, on isole aisément un instant par essence fugitif. L'image obtenue, dans sa fixité, autorise la relecture et l'approfondissement.

 

La vidéo permet de donner corps à cette quête par la succession rapide de séquences en apparence dissociées. Il y a là une réelle métabolisation du sujet, puis dissolution du jugement par à priori et retour à la nature brute, initiale, spontanée.

 

C'est cette approche qui m'ouvre une nouvelle voie de travail.

 

Un premier brouillon, "Ici réside un ailleurs", m'a montré les possibilités de l'outil par le panachage de séquences tournées ou détournées de films ou d'images d'actualité. Un travail plus formel' "des Mains et des Têtes" a été composé d'images fixes tirées de mon travail en peinture associé aux bronzes de Louise Bourgeois visibles aux Tuileries au niveau du Jeu de Paumes.

 

Dans "Autodidaxie", j'essaie d'exprimer concrètement les apports extérieurs, conscients ou non, de la culture occidentale qui ont induit mon travail en peinture ouvert sur la culture asiatique.

 

 

Images en sont le plus souvent insoutenables dans "Horrific Zapping" - dont les prémices se trouvent dans les vers libres de "Ainsi va le monde" et dans la toile "Sabra & Chatila" - je montre, jusqu'à l'absurde et la nausée, la cruauté de l'animal autoproclamé homme ...

 

 

Pour se laver les yeux, sur un argument de Man Ray, j'ai assemblé des "Traces", dessins réalisés à l'ordinateur en 2004, en un "Cinépoème".

 

 

Vidéo suivante : "Zulu Love Letter". Une lettre d'amour zoulou est un assemblage hétéroclite de petites choses de récupération, principalement des capsules de soda, organisées en un motif décoratif à "tiroirs" dans lesquels la ou le destinataire trouvera mots et preuves d'amour... Les séquences que j'ai associées parlent d'amours adultes et renferment donc des images de nus sans que cela aille au delà de ce que l'on voit communément sur nos écrans de télévision.

 

 

Approche plus fantasmatique, " Hypnagogic Fantasies ", travail sur la période, plus ou moins brève, précédant le sommeil durant laquelle le conscient et l'inconscient s'enlacent, joute lascive qui s'achève avec l'endormissement total.

 

 

Le détournement de photos assisté par ordinateur est la base de "Cinépoème 2". Comme source, des sites web. Comme outil, un logiciel courant. Restait la musique sur laquelle je n'ai pas su trancher. Cinq versions existent donc. Cinq émotions très différentes. Pour le définitif provisoire, j'ai retenu la version jazz avec le vibraphone du Modern Jazz Quartet sur un thème de JS Bach Tears from the Children. Un régal. Il existe deux versions classiques : Pergolèse, le Stabat Mater et Francis Poulenc, le Salve Regina; une version avec la voix planante de Hope Sandoval et une version musique du monde avec les percussions de Lou Harrison.

(...)

 

Second opus d'autodidaxie : "Autodidaxie 2", toutes les séquences ont été faites avec mon appareil photo numérique Sony DSC 3 en mode vidéo... "

Jlmi