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26/10/2013

Exposition Cathy Garcia et lecture à Limogne-en-Quercy

 

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Vous pourrez aussi y trouver ses livres et la revue et les éditions Nouveaux Délits.

Et l'occasion de se rencontrer, de se retrouver, d'échanger,

bref, de passer un BON moment ensemble.

16/10/2013

L'association Les Cueille-Mémoire vous invite à une exposition à Puyjourdes

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Une nouvelle exposition est organisée par l'association "Les Cueille-Mémoire", chez Anne-Lise et Philippe Bugeau à Puyjourdes qui accueillent cette fois-ci Jacques Trouvé et Pascale Drivière, deux artistes de la région d'Albi dont le regard sur l'humain, son histoire, ses petits et grands moments de vie, habille la création d'une lumière tout aussi humble qu'éblouissante.

Deux écritures qui se complètent admirablement et s'enrichissent pour notre plus grand émerveillement.

 

Vernissage, le vendredi 25 octobre à partir de 18 heures sur le principe de l'auberge espagnole. Chacun apporte, selon ses goûts et possibilité, un plat sucré ou salé à partager.

Stationnement dans le secteur de l'église, pour ne pas encombrer le petit chemin

 

L'exposition sera ensuite ouverte le samedi 26 et le dimanche 27 octobre de 10h à midi et de 14h à 19 heures.

Amenez vos amis, vos voisins, votre grand-mère...

 

Si vous souhaitez découvrir les univers de Pascale et de Jacques, n'hésitez pas à vous promener sur leurs sites :

http://www.jacques-trouve.odexpo.com/ 

http://www.pascale-driviere.odexpo.com/

 

 



 

 

19/09/2013

POUR COMMANDER DES LIVRES...

 

Éditions maison

NOUVEAUX DÉLITS

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BON DE COMMANDE EN FIN DE LISTE

 

 

 

 

 

 

COUV small.jpg

 

LA CLOCHE A SONNÉ, collection Délits buissonniers, n° 6, juillet 2022, textes d'Aline Recoura, illustration de Ludo Godot - 56 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

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PARAÎT QUE, collection Délits buissonniers, n° 5, juillet 2021, textes d'Heptanes Fraxion, illustration de Jimmy Fortier - 32 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

 

 

001.jpgPREUVES INCERTAINES, septembre 2020, textes et illustrations de Jean-Louis Millet - 52 pages agrafées, 12 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COUV.jpgPRINTEMPS CAPTIF, collection Délits buissonniers, n° 4, juillet 2020, poèmes de Lionel Mazari, illustration en couverture de Morgane Plumelle - 40 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

 

 

 

 

COUV.jpgCALEPIN PAISIBLE D'UNE PÂTRESSE DE POULES, août 2018, texte & photos de Cathy Garcia Canalès - (version remaniée du n° 2 de la série Délits Vrais) - 28 pages agrafées10 €

 

 

 

 

 

 

COUV 001.jpgPETITE HISTOIRE ESSENTIELLE DE LA FUTILITÉ, collection Délits buissonniers, n° 3, juillet 2018, textes de Bruno Toméra,  illustrations de JL Millet - 40 pages agrafées10 €

 

 

 

 

 

 

couv small.jpgINSTANTANÉS, collection Délits buissonniers, n° 2, juillet 2017, textes de Myriam OH (Oud-Hamouda),  illustrations de Silvère Oriat - 44 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

 

COUV 1.jpgFEU DE TOUT BOIS, collection Délits buissonniers, n° 1, juillet 2016, poèmes de Murièle Modély,  illustrations originales de Sophie Vissière - 52 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

   

Couv.jpgGUERRE ET AUTRES GÂCHIS, juin 2014,  illustrations nb de Jean-Louis Millet, poèmes de Cathy Garcia - 32 pages agrafées, 10 €

 

 

 

 

 

COUVERTURE.jpgPOÈMES FOLLETS & CHANSONS FOLLETTES POUR GRAND PETITS & PETITS GRANDS, octobre 2013,  illustrations originales en couleur de Joaquim Hock, poèmes de Cathy Garcia - 56 pages agrafées, 15 €

 

 

 

 

couverture.jpgCLAQUES & BOXONS, mai 2013, photomontages de Jean-Louis Millet, poèmes de Cathy Garcia  – 42 pages agrafées, 12 €

 

 

 

 

 

COUV1.jpgAILLEURS SIMPLE, 2012, illustrations originales  couleur de Jean-Louis Millet, poèmes de Cathy Garcia  – 40 pages agrafées, 13 €

 

 

 

 

 

 

big bang.jpgÉTATS DU BIG BANG, 2010, chimères de Jean-Louis Millet (encres), captations de Cathy Garcia (texte) – 40 pages agrafées, 12 €

 

 

 

 

 

 

 

Tous les ouvrages Nouveaux Délits sont fabriqués et imprimés à la maison en tirage limité et numéroté sur papier Keaykolour calcaire 100 g, les couverture sont en 250 g (sauf Ailleurs Simple : kraft brique 200 g) 100 % recyclé

 

 

 

 

COLLECTION LES DÉLITS VRAIS – Poésie postale (épuisée)

 

N°1 : QUÉ WONDERFUL MONDE, parution  janvier 2012, tirage limité, numéroté et signé, 12 pages, textes et reproductions d'œuvres originales de Cathy Garcia – 10 € avec timbre postal spécial logo « Nouveaux Délits »

 

N°2 : CALEPIN PAISIBLE D’UNE PÂTRESSE DE POULES, parution juin 2012,tirage limité, numéroté et signé, 25 pages, textes et photos de Cathy Garcia – 12 € avec timbre  postal spécial logo « Nouveaux Délits »

 

 

Pour en (sa)voir plus : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/edition/

 

 

 

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BULLETIN DE COMMANDE

 

 

* à renvoyer à Association Nouveaux Délits – Létou 46330 St CIRQ-LAPOPIE*

 

 

Indiquer ci-dessous le(s) titres et le nombre d’exemplaires désirés :

 

 

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Et vos coordonnées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Chèque à l’ordre de l’Association Nouveaux Délits.

Merci de compter 3 € de port par exemplaire.

Pour commande de plus de 3 exemplaires, port forfaitaire à demander.

 

 

 

 

 

 

 

 

16/09/2013

Poèmes follets & chanson follettes, de la poésie vraiment pour les enfants !

 

 POÈMES FOLLETS & CHANSONS FOLLETTES

POUR GRANDS PETITS & PETITS GRANDS

 

de Cathy Garcia

 

 

 

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Illustrations originales en couleur  de 

 Joaquim Hock

http://joaquimhock.blogspot.com

 

 

 

 

Un recueil qui s’adresse avant tout aux enfants

 de 9 mois avant la naissance  à 99 ans et demi après

 

 

 

 

« Dès fois on est content

Dès fois on ne l’est pas

Dès fois on est gentil

Dès fois on ne l’est pas

 

C’est la vie

Et c’est comme ça

C’est comme ça la vie

 

(…)

La vie c’est bien

Et parfois ce n’est pas bien

Mais c’est toujours beau la vie

Mais parfois on l’oublie. »

 

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37 poèmes de Cathy Garcia
  12 illustrations originales en couleur  de  Joaquim Hock
 

http://joaquimhock.blogspot.com

 

 

 

 

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Tirage sur papier recyclé limité et numéroté  

56 pages,  15 €

 

  

À commander à l’Association Nouveaux Délits

  Létou 46330 St CIRQ6LAPOPIE

 

 

Jean Gédéon parle de Nouveaux Délits

Jean Gédeon, poète et artiste, fait un beau clin d'œil à la revue et à Cathy Garcia, sa coupable-responsable sur le blog de La Pierre et le Sel.

 

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A lire ici : http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2013/09/r...

 

 

12/09/2013

Revue Nouveaux Délits n°46

 

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Oct. Nov. Déc. 2013


 
  

MERCI !!!

   
En juillet dernier, la revue Nouveaux Délits a fêté ses 10 ans !
 
Pari fou, pari tenu. 223 auteurs y ont été publiés à ce jour et certains d’entre eux nous ont malheureusement quittés depuis. 17 artistes l'ont illustrée, autant dire que certains plus d'une fois ! Je les remercie toutes et tous, car une revue c'est avant tout le fruit du généreux travail et de la douce folie de chacun. Si elle a réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui, c'est bien grâce à celles et ceux qui s'y intéressent, tous les abonné(e)s bien-sûr, mais aussi les lectrices et lecteurs occasionnel que je remercie également. Pour repartir de plus belle, en juillet, Les Soliflores ont vu le jour sur le blog de la revue. Il s'agit d’une publication en ligne de textes uniques d'auteurs, pour répondre à l'afflux toujours plus important de propositions, qui déborde largement ce que peuvent contenir trois numéros papier par an. Les Soliflores sont donc des clins d'œil pour encourager l’art poétique car oui, le poète est un artiste ! Le poète est un musicien, peintre, sculpteur de langue. Comme dans tout art, on y retrouvera toutes sortes de styles et du hors-style, du singulier, du brut et de vrais morceaux de vie posés ou crachés sur le papier (ou sur l’écran, modernité oblige).  Aussi, il n’est pas besoin de batailler pour savoir ce qu’est la vraie poésie. Il y en a simplement pour tous les goûts, y compris pour celles et ceux qui en manquent, et c’est tant mieux. Comme tout art, elle exprime la multiplicité, la diversité et la complexité humaine. Comme tout art, elle demande ouverture, curiosité, audace autant qu’humilité. Elle est en profonde relation avec la musique, puisqu’elle travaille comme elle avec un matériau intangible, vibratoire : le son. Elle construit, déconstruit et fait naître des étincelles aux points de friction de ces assemblages sonores et  elle use ou au contraire détourne le sens qui leur est généralement donné pour en inventer d’autres. J’ai donc une fois de plus le plaisir de vous présenter, dans ce 47ème  numéro (avec le numéro 0), quelques pièces choisies de cet art vivant, en espérant que vous les trouverez à votre goût.

 CG
    

 

Quelques peuples seulement ont une littérature,

tous ont une poésie.

Victor Hugo in Océan prose

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AU SOMMAIRE

 
Délit de poésie  :  Céline Rochette-Castel et Isabelle Delpérié

Délit sensuel  :

Afrique de mes baisers de Bénédicte Fichten

Poèmes de Gisaeng, courtisanes coréennes, traduits du coréen par Henri-Charles Alleaume


Délit de faciès :  Sénamé, Ce que j’ai vu (extraits)


Délit malgache : Vérité sur parole et Mettons que je n’ai rien dit, deux nouvelles de Ben Arès

 

Résonance :  Les esprits de la steppe de Corinne Sombrun

 
Délits d’(in)citations  volent au bas des pages, détachées de leur texte-arbre, c’est de saison. Vous trouverez encore, mais oui, le bulletin de complicité au fond en sortant.

 

Illustrateur : Hamid Tibouchi
      

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Né en 1951 en Algérie. Peintre et poète, il vit et travaille en région parisienne depuis 1981. Sa production, abondante, est protéiforme : poèmes, peintures, dessins, gravures, photos, livres d’artiste, livres-objets, décors de théâtre, vitraux, illustrations de livres et revues… Auteur d’une vingtaine de plaquettes et recueils de poèmes parmi lesquels on peut citer: Mer ouverte, Soleil d’herbe, Parésie, Nervures. Textes, dessins et peintures dans diverses anthologies ainsi que dans de nombreux périodiques (Esprit, Europe, Alif, Traces, Le Fou parle, Signes, Solaire, Fanal, Poésie 1, Le Journal des Poètes, Alimentation Générale, Impressions du Sud, 25 Mensuel, Athanor, Écriture, La Sape, Bacchanales, Poésie/Première, Horizons Maghrébins, L’Art Aujourd’hui, Artension, Liaisons, Area, Friches, Comme en Poésie, La Traductière, Le Frisson Esthétique, L’Étrangère, Phœnix, Les Archers, Il Particolare, Les Cahiers du Sens, Décharge, Incertain Regard, L’Établi …)
 

 

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Certains voient les choses comme elles sont
et se demandent "Pourquoi?"
Moi je rêve les choses telles qu'elles n'ont jamais été,
et je me demande "Pourquoi pas?"

George Bernard Shaw 

02/07/2013

Joyeux Anniversaire à la revue !

Dingue !

La revue

NOUVEAUX DÉLITS

a dix ans !!!

 

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Pari fou, pari tenu

 

218 auteurs y ont été publiés à ce jour, dont certains nous ont malheureusement quittés

16 artistes l'ont illustrée, autant dire que certains plus d'une fois !

 

Je les remercie toutes et tous, car une revue c'est avant tout le fruit du généreux travail et de la douce folie de chacun et si elle a réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui, c'est bien grâce à celles et ceux qui s'y intéressent, tous les abonné(e)s mais aussi les lectrices et lecteurs occasionnel que je remercie également, 

 

MERCI

MERCI 

MERCI !!! 

 

 

Petit rappel de mon tout premier édito en

Juillet 2003 
 
Pourquoi Nouveaux Délits ? Et pourquoi pas ?
Voilà le point de départ de cette revue qui se lance, à l’eau ou par la fenêtre comme on voudra, l’essentiel étant l’élan, l’impulsion, l’envie de faire. Faire réfléchir plus que plaisir, faire connaissance, faire le lien entre tous et chacun, pourvu qu’il soit avide de paroles, fraîches ou chaleureuses c’est selon, mais dans tous les cas vivantes.

Les auteurs sont lecteurs, les lecteurs auteurs et chacun contribue ainsi à poétiser le monde.
Poétiser : nettoyer les regards de la poussière du conformisme ambiant, goûter des saveurs nouvelles. Nouveaux Délits aime les mélanges, les différences, les mots qui dérangent, qui grattent, qui démangent, pour ne pas céder au sommeil qui dissout les consciences.
Nouveaux Délits à inventer, à commettre ensemble. Poétiser est un acte, pas un luxe.
Soyez à l’écoute du vent qui passe, ignorant les frontières, colporteur de bonnes et mauvaises nouvelles. Confiez-lui vos textes, vos poèmes, vos délires, il en fera peut-être de la matière à Nouveaux Délits.
 
 
CG

"Un poète doit laisser des traces de son passage, non
des preuves. Seules les traces font rêver"

René Char
 
 
 
Et bien, nous voilà donc prêts
à  laisser quelques traces
pour dix années de plus ?
 
 

29/06/2013

Grotte du paradis, lecture-spéléo, le retour

Une création du Festival des Passagères 2012, autour de textes de Cathy Garcia, qui vous est de nouveau proposée dans le cadre des Causeries du Parc Naturel des Causses du Quercy.

Descendez dans la grotte du Paradis avec la Cie Les Voix du Caméléon et vivez une expérience unique…

Le visible et le dissimulé, le dedans et le dehors, le présent et l’intemporel, l’éphémère et l’éternité, le minéral et le vivant. Une grotte, le Quercy, le Lot. Nous descendons, une comédienne, des musiciennes, des voix... poésie de l’étrange ! En collaboration avec les spéléologues de Limogne-en-Quer​cy, cette expérience pose des contraintes pour le public. Il s’agit de descendre, de se tordre physiquement... de ramper... un peu, de se salir, pour pénétrer dans les entrailles de la terre. Prévoir de bonnes chaussures, vêtements chauds et confortables, ainsi qu’une tenue de rechange (indispensable).

Dimanche 7 juillet à 11h et à 15h à Laramière, Grotte du Paradis Places limitées. Sur inscription au 06 14 11 24 24 - 06 11 91 85 91- Rdv place de l’église de Promihanes à 10h30 et 14h30.

 

 

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Photo (c)Samuel Cuadrado

 

 

Voir : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/08/28/lect...

 

et http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/09/10/lect...

25/06/2013

Revue Nouveaux Délits : ouverture des Soliflores

 

Aujourd'hui s'ouvre sur le blog de la revue Les Soliflores 

Voir : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

Il s'agit de textes uniques d'auteurs qui seront publiés donc en ligne. Ceci pour répondre à l'afflux toujours plus important de propositions, qui déborde largement de ce que peuvent contenir trois numéros papier par an. Inutile cependant d'envoyer des textes uniques à cet effet, il s'agit d'abord de donner de la visibilité à d'innombrables auteurs déjà en attente, et qui ne seront peut-être pas publiés ou republiés ultérieurement dans la revue papier. Les Soliflores sont donc des clins d'oeil pour encourager la création poétique et ne pas l'émousser en la faisant attendre des mois, parfois des années, pour une publication papier.

 

Quant à la revue, elle continue son petit chemin, prochain numéro en octobre.

 

 

 

19/06/2013

Michel Host parle de la revue Nouveaux Délits

Dans sa Chronique le Scalp en Feu (IV) in Recours au poème

http://www.recoursaupoeme.fr/chroniques/le-scalp-en-feu-i...

 

 

NOUVEAUX DÉLITSrevue de poésie vive –

 

Numéros 44 (janv.-févr.-mars 2013) & 45 (avril-mai-juin 2013)

Cathy Garcia (cf. Scalp III, Le Poète) œuvre à plein temps, nous le savons, pour faire vivre la poésie entre Dordogne, Auvergne, Charentes et Pyrénées, et ailleurs encore j’imagine. Elle-même vit en poésie et, spirituellement du moins, de la poésie. Sa revue aussi bien que ses recueils en témoignent avec vigueur et constance. Parvenir à « fabriquer » soi-même plus de 40 numéros d’une publication sans la moindre subvention, lui trouver des abonnés fidèles, y rester fidèle à quelques orientations majeures suppose une admirable endurance personnelle et quelques qualités remarquables. Si Nouveaux Délits a un aspect quelque peu austère, c’est que ses pages sont tenues au respect de la planète et de ses ressources naturelles, et que par ailleurs elles mènent non des combats, mais une action continue par ce que j’appellerai l’action des mots. C’est d’ailleurs une tradition qu’ont maintenue bien des publications anciennes, parfois disparues… je pense à un titre comme Action poétique, par exemple… Cathy Garcia a, outre son immense talent de poète, toute l’énergie qu’il faut, et des dents et des griffes,  ce que nous laisse entendre son éditorial du N°44 : « Nos façons de penser, de vivre, de consommer, la façon dont nous entrons en relation avec l’autre et avec nous-mêmes, participent, qu’on le veuille ou non, à l’immonde. Personne ne peut, à elle, à lui tout(e) seul(e), changer ce monde, mais chacun(e) d’entre nous a la possibilité de réfléchir à sa façon d’en être et il est temps, il est urgence, de changements radicaux. Les alternatives, les solutions, elles sont là, à portée de main, de clic, de choix, qu’elles soient citoyennes, écologiques, spirituelles…  […] il nous faut stopper l’immonde avant qu’il ne nous dévore. » Voilà la dame ! L’idée ! Le songe ! la volonté ! Quoique n’étant pas le modèle à suivre dans ce combat, j’approuve et je comprends pleinement. L’immonde, je le combats avec d’autres armes, mais qu’importe, ce combat ne peut m’indifférer. Il n’envahit d’ailleurs pas la revue, elle n’en est pas le drapeau levé à chaque page. Cela est selon le poète, la poétesse, et son inspiration fait loi.

Dans ce numéro 44 (illustré par Jean-Louis Millet), j’ai aimé Le Locataire, de Fanny Shepper : « Un cendrier de béton / voilà son appartement / un plancher à échardes / un matelas molesté au sol… », et tout autant son Ange perché : « Mon petit cœur le fantôme / Mon amoureux le cinglé / Dans ton souffle les putains sont des reines égarées / et les ivrognes des capitaines de navires qui se brisent »… Et cette solitude à méditer : « Dans la nuit sans fond / je t’entends moi / parfois, tu fredonnes d’étranges complaintes / alors l’océan se calme / et il berce et il souffle doucement ». Qui ne trouve beauté et sens à ces mots, à ces vers ? Aimé aussi les fureurs de Pascal Batard, qui roule et tangue avec les pirates, « Pirates de soufre et de sang / brigands / de sable, de vent / sur l’océan / indien », aussi bien qu’il vacille en pensée regardant l’image d’un Christ dont les imbéciles, par conformisme et étroitesse de pensée, écartent jusqu’au nom : « Christ crucifié, / résistance du mort, dépossédé, / Stabat Mater / et renaît poussière, / riche du livre, / du savoir de ses pairs, / éteint. » J’aime que l’on rappelle qu’il y eut, après Socrate, ce grand philosophe de l’impossible amour. Et aussi que Jean Michel A Hatton nous raconte que le tort fut d’avoir laissé s’évaporer les antiques odeurs, « des odeurs d’étraves / et d’ancres, / quelques-unes oubliées / quelques-unes perdues. » Et non moins que Hosho Mccreesh, en anglais (mais avec traduction d’Éric Déjaeger), nous dise à nouveau que c’est par le « faire » d’abord que s’instaurent le poétique et sa puissante action : « BECAUSE VAN GOGH DIDN’T SIT IN THE ASYLUM WAINTING STARRY NIGHT TO PAINT ITSELF, BECAUSE MICHAEL ANGELO DIDN’NT SIT IN FLORENCE WAITING FOR THE PIETA TO CARVE ITSELF… It takes years for tree limbs to tear down powerlines, for roots to buckle concrete… … but they always do. » Il n’est pas inutile, loin de là, que cette “livraison” (quel mot, bien qu’il soit avéré !) que Cathy Garcia nous convie ensuite à goûter des proses romanesques grecques, chiliennes, Sud-Coréennes, et qu’elle nous gratifie de cette sentence aiguë d’Edgar Morin : « L’indifférence, ce gel de l’âme. » Nouveaux Délits ne tombe certainement pas dans ce vice majeur de notre temps, et peut-être d’autres temps… Qui sait ?

Au numéro 45 (avril-mai-juin 2013 ; illustrations de Corinne Pluchart) je lis des poèmes « combattants » : ceux de Samuel Duduit, « pas encore mort »  - et il a raison de nous le confirmer -, quoique parfois orientés vers ce moi haïssable dont la prégnance absolutiste nous empoisonne : « Je vais et viens passé déjà / touriste survivant à ma propre existence / et qui visite les ruines déjà ennuyé… » ;  ceux de Patrick Tillard, évoquant LES SURVENANTS : « Ils sont maintenant vaccinés / cachés dans des réserves / remplis à plein bords d’essence ou de colle / de crack et d’amphés / prêts à sombrer dans ces puits empoisonnés  […] Désaveu mécanique / statut de victimes / Lanière qui étrangle / une histoire épurée / souffle le silence ». C’est bien là poésie dans la vie : « La vie est une maison comparable / à bien d’autres / dépeuplée d’aspirations / elle éjecte des corps / incertains. » Cette incertitude des corps ne traduit pas l’entier désamour, le vide tragique de l’existence, car cette maison reste « habitée d’amour / côte à côte du vivant… » Et c’est sans doute ce qu’à sa façon nous dit le poète néocalédonien Frédéric Ohlen évoquant l’homme qui, embarqué clandestin dans une soute d’avion, sait, bien sûr, « qu’on gèle / là-haut chez les anges / alors il a mis // du papier sous son tee-shirt / feuilles de canards dont les gros titres / dégueulent sur lui. » Car, à la fin, « S’en aller / marcher jusqu’à / disparaître // surfer l’infinie / répétition / du mouvement », n’est-ce pas la destinée de chacun ?  Jean Azarel, revenant aux terres d’enfances (j’imagine), aux territoires « de lauze et d’air », aux amours et aux nostalgies d’autrefois, ne quitte personne, et même demeure avec nous tous qui l’avons connue cette « douce aux jambes d’airelle… au ventre de tourterelle… » qui ne laissa « aucune autre trace que le souvenir d’elle / assise sur une balançoire / l’amie qui le restera… » Quant à Nicolas Kurtovitch, lui aussi « calédonien », s’il connaît les sources de l’enlisement, il tente de s’en arracher et de nous en arracher avec lui : « Il ne faut pas s’arrêter / à la première embûche / et contempler les feuilles mortes / au sol elles y sont bien / en oublier le besoin de silence… » « Laissons à la porte de la forêt / les éternels déboires / d’un mot mal compris / d’une phrase assassine / et les fougères ici par milliers nous protégeront. » NOUVEAUX DÉLITS est bien l’île Utopia de poésie, le lieu qui avance dans nos têtes encombrées de récifs et d’écueils, le lieu de l’Autre-Soi, l’autre sans qui je ne suis pas grand chose, et l’autre qui sans moi se diminue ou s’ampute de son autre à lui. Revue de la générosité et de l’humanisme (je sais qu’il y eut des raisons de rejeter cette belle idée) renouvelé.        

Nouveaux Délits : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/