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14/07/2018

Petite histoire essentielle de la futilité de Bruno Toméra - Lu par Patrice Maltaverne

 

 


Publié par Cathy Garcia, en tant que supplément de la revue Nouveaux Délits (même si ce texte s'achète indépendamment de la revue), "Petite histoire essentielle de la futilité", de Bruno Toméra est son troisième supplément (collection des délits buissonniers).
 
Cela fait plusieurs années que j'espérais relire des poèmes de Bruno Toméra, que j'ai publié à plusieurs reprises dans les premiers numéros de "Traction-brabant".
 
Heureux, donc, de retrouver cette poésie inchangée., qui suit, au plus près, des vies d'infortunes, faites de petits boulots mal payés, de misères de la rue, de ces réalités impossibles à cacher, à moins d'être de mauvaise foi.
 
Si la poésie de l'auteur sort souvent cabossée de ces malheurs ordinaires, ne croyez pas pour autant qu'elle s'y enfonce. Une lueur d'espoir traverse tous ces poèmes, qui est celle d'une fraternité humaine non feinte, et non basée sur l'intérêt. Quelque chose de franc, de direct, de solide, qui s'affirme contre vents et marées. 
 
Rien de malsain dans ces textes, juste une soif de révolte renouvelée, qui s'exprime avec le sourire, qualité rare qui fait que le style des poèmes, chaleureux dans ses images comme dans ses mains tendues, est reconnaissable et rare entre tous.
 
Extrait de "Petite histoire essentielle de la futilité", de Bruno Toméra :

"Le nouveau testament personnel et subjectif"

En m'invitant dans la fiesta de la vie,

l'univers a égaré le carton d'invitation
et me voilà loufiat (comme des milliards d'autres)
à chercher une planque pas trop inconfortable,
un peu d'amour et de calme
mais c'est sans compter
sur la panne d'électricité au seuil du Grand Soir
sur la dernière chanson déprimée du rebelle Renaud
sur dieu et sa bande d'abrutis sanguinaires
sur les grossistes des boutiques multinationales
sur le salon de la motoculture et du tripatouillage animal
sur la délocalisation des entreprises de confettis
sur la peine-à-jouir de l'égocentrique poésie
sur le one man show de la spectaculaire connerie
et son public connaisseur et ravi.
Sur un tas de fatras que nous enjambons chaque jour,
pauvres cloches.
Quand la mort m’enlacera sur un slow éculé
avec ses clins d’œil d'allumeuse pubère
ou sur un dico débridé avec des petits cris jouissifs de travelo
sortir de la fête à son bras sera le point final
de foutus SOS éparpillés en pointillés
avec la satisfaction de celui qui s'est exténué
à rafistoler la ligne de flottaison du radeau jusqu'au bout
et hypocrite jure que c'était bien mais que toute
bonne a une fin... Enfin."

Les illustrations de la couverture et des pages intérieures sont de Jean-Louis Millet.
 
 

28/06/2018

Avis de parution : Petite histoire essentielle de la futilité de Bruno Toméra - Délit buissonnier n°3, juillet 2018

 

COUV 001SMALL.jpg

 

40 pages agrafées

 

tirage limité et numéroté

sur papier recyclé  

offset 90 gr

couverture calcaire 250 gr

 

textes de Bruno Toméra

 

 

 

l’auteur  présenté par Jean-Louis Millet :

 

Tom   le malgré tout poète

Quelle est cette manie de vouloir coller une bio ?  les poèmes se

suffisent, non ? Pour les bios je préfère l'intime à deux, dans un canapé

moelleux, prêts à se défenestrer l'ego et le corps, dans le duel de la

parade séductrice.... (non je rigole)

 

Mais, faut se méfier des chats acculés dans les coins de murs, balancent

toujours de foutus coups de pattes, enfin...  je suis aux aguets des

pulsions de révoltes comme autant de petits espoirs de cette humanité

déchue.

 

Ce regard entrouvre la porte d'un désir

que nous n'aurons pas le temps de franchir

c'est le cambriolage d'une caresse

qui restera là, dérobée, sans adresse.

 

… mais, avec le recul, y a de quoi pondre quelques belles foutues

phrases  sur le tapis savonneux de l'existence.

Mon rire délivre insolent et joyeux l'impertinence de vivre.

 

 

Tom

Ouvrier mécanicien pour la raison sociale, poète essentiellement

chercheur de vie et d’étonnement, chercheur de musicos chanteurs & enchanteurs aussi pour que les mots puissent vaincre les lois de la

gravité.

 

 

Bio recomposée par petits prélèvements dans l’œuvre et les échanges épistolaires avec « le malgré tout poète ».

 

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illustrations originales de Jean-Louis Millet

 

 

Grand spécialiste en rien mais curieux de tout : dessin, peinture, sculpture, photo, écriture, vidéos, édition virtuelle, chasse aux connivences & alternatives… Ensemble de ‘’propos’’ mis en actes dans l'animation de blogs et de sites dont "Zen-évasion", site cave-grenier aux malles ego-mystérieuses : http://www.zen-evasion.com/. Il a déjà maintes fois illustré la revue ainsi que d’autres publications Nouveaux Délits comme Ailleurs simple ; Claques & boxons ; Guerres et autres gâchis  (textes de Cathy Garcia) et ses encres sont à l’origine du livr’art : États du Big Bang. Il a illustré Le poulpe et la pulpe de Cathy Garcia également (Cardère éd., 2010) et Des brins et des bribes (éd. Du Cygne, 2011) de Werner Lambersy et Cheval rouge de Fanny Sheper, 2017 (thebookedition.com). Il a exposé ses travaux artistiques, notamment à Perros-Guirec, en Bretagne, sa terre évasion.

 

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« Au retour dans la bagnole, intercalé dans la file des pressurés

l'humanité klaxonnait, gueulait, les bras au ciel, pressés

de se jeter corps et âmes dans d'autres emmerdements.

Le connard de derrière habillé en voiture dernier cri

gesticulait dans le rétro, le poing brandi.

 

Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur

Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur.

Que je me suis dit. »

 

 

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Serrant mes mains dans ses mains

elle me dit :

“Gamin, c'est une bulle de savon, la vie,

ça pique les yeux et c'est fini.”

 

 

 

 

 

10 €

 

 à commander à

Association Nouveaux Délits

Létou

46330 St Cirq-Lapopie

 

 

28/05/2018

Revue Nouveaux délits n°60 - Antonella Eye Porcelluzzi

 

Deux poèmes (extraits de "Papamaman 4") parmi les poèmes d'Antonella Eye Porcelluzzi publiés dans ce numéro.

Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

 

 

 

 

 

 

 

25/05/2018

Revue Nouveaux délits n°60 - Vincent Duhamel

 

 

"La Boîte", un des textes poétiques de Vincent Duhamel liés dans ce numéro.

Lu par Cathy Garcia Canalès.

 

 

24/05/2018

Revue Nouveaux délits n°60 - Florent Chamard

 

Deux des poèmes de Florent Chamard publiés dans ce numéro.
Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

 

 

 

 

23/05/2018

Revue Nouveaux Délits n°60 - Joseph Pommier

 

 

 

Un des poèmes de Joseph Pommier publiés dans ce numéro.

Lu par Cathy Garcia Canalès.

 

 

 

 

 

 

19/05/2018

Revue Nouveaux Délits n°60 - Daniel Birnbaum

 

 

 

Le tuk-tuk et Les ongles, deux des poèmes extraits de "Mada" de Daniel Birnbaum publiés dans ce numéro.

Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

 

 

Revue Nouveaux Délits n°60 - Pierre Rosin

 

 

Deux des poèmes de Pierre Rosin publiés dans ce numéro.

Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

 

 

 

 

18/05/2018

Revue Nouveaux Délits n°60 - Valère Kaletka

 

 

 Pluion et Le lieu, deux des poèmes de Valère Kaletka publiés dans ce numéro.

Lus par Cathy Garcia Canalès.

 

 

16/04/2018

Revue Nouveaux délits n°60 lu par Patrice Maltaverne

 

 

Le numéro 60 de la revue "Nouveaux délits" (14,7 cms X 20,4 cms), animée par Cathy Garcia (et auteur de l'édito et de la 4e de couverture, une belle réflexion à partir de la macro en photo), comprend des textes poétiques de Valère Kaletka, Pierre Rosin, Daniel Birnbaum, Jospeh Pommier, Florent Chamard, Vincent Duhamel, Antonella Eye Porcelluzzi.
 
Les livres chroniqués par Cathy Garcia sont "Double fond" d'Elsa Orroyo, et "Des abribus pour l'exode", de Marc Tison (ce dernier recueil de poèmes publié par les éditions du Citron Gare).
 
Avec également les citations de bas de pages empruntées à d'autres livres, caractéristiques de la revue "Nouveaux délits", comme, par exemple, "La terre seule me rassure, quelle que soit la part de boue qu'elle contient" (de Françoise Sagan).
 
Les illustrations de ce numéro 60 sont de Jean-Louis Millet.
 
Extrait de ce numéro 60, "Pluion", de Valère Kaletka :
 
"Cet homme me parle en langage ourlé
Génuflexions Rodomontades
Et - j'en suis sûr
Violences contenues
Il parle pour vendre
J'écoute pour acheter
Ou est-ce l'inverse
(tiens, dehors, une averse)
Je suis un miroir qui ne s'aime pas
(antithétique ?)
Qu'est-ce que je fous là ?
(tiens, dedans, une aversion)"