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12/09/2013

Revue Nouveaux Délits n°46

 

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Oct. Nov. Déc. 2013


 
  

MERCI !!!

   
En juillet dernier, la revue Nouveaux Délits a fêté ses 10 ans !
 
Pari fou, pari tenu. 223 auteurs y ont été publiés à ce jour et certains d’entre eux nous ont malheureusement quittés depuis. 17 artistes l'ont illustrée, autant dire que certains plus d'une fois ! Je les remercie toutes et tous, car une revue c'est avant tout le fruit du généreux travail et de la douce folie de chacun. Si elle a réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui, c'est bien grâce à celles et ceux qui s'y intéressent, tous les abonné(e)s bien-sûr, mais aussi les lectrices et lecteurs occasionnel que je remercie également. Pour repartir de plus belle, en juillet, Les Soliflores ont vu le jour sur le blog de la revue. Il s'agit d’une publication en ligne de textes uniques d'auteurs, pour répondre à l'afflux toujours plus important de propositions, qui déborde largement ce que peuvent contenir trois numéros papier par an. Les Soliflores sont donc des clins d'œil pour encourager l’art poétique car oui, le poète est un artiste ! Le poète est un musicien, peintre, sculpteur de langue. Comme dans tout art, on y retrouvera toutes sortes de styles et du hors-style, du singulier, du brut et de vrais morceaux de vie posés ou crachés sur le papier (ou sur l’écran, modernité oblige).  Aussi, il n’est pas besoin de batailler pour savoir ce qu’est la vraie poésie. Il y en a simplement pour tous les goûts, y compris pour celles et ceux qui en manquent, et c’est tant mieux. Comme tout art, elle exprime la multiplicité, la diversité et la complexité humaine. Comme tout art, elle demande ouverture, curiosité, audace autant qu’humilité. Elle est en profonde relation avec la musique, puisqu’elle travaille comme elle avec un matériau intangible, vibratoire : le son. Elle construit, déconstruit et fait naître des étincelles aux points de friction de ces assemblages sonores et  elle use ou au contraire détourne le sens qui leur est généralement donné pour en inventer d’autres. J’ai donc une fois de plus le plaisir de vous présenter, dans ce 47ème  numéro (avec le numéro 0), quelques pièces choisies de cet art vivant, en espérant que vous les trouverez à votre goût.

 CG
    

 

Quelques peuples seulement ont une littérature,

tous ont une poésie.

Victor Hugo in Océan prose

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AU SOMMAIRE

 
Délit de poésie  :  Céline Rochette-Castel et Isabelle Delpérié

Délit sensuel  :

Afrique de mes baisers de Bénédicte Fichten

Poèmes de Gisaeng, courtisanes coréennes, traduits du coréen par Henri-Charles Alleaume


Délit de faciès :  Sénamé, Ce que j’ai vu (extraits)


Délit malgache : Vérité sur parole et Mettons que je n’ai rien dit, deux nouvelles de Ben Arès

 

Résonance :  Les esprits de la steppe de Corinne Sombrun

 
Délits d’(in)citations  volent au bas des pages, détachées de leur texte-arbre, c’est de saison. Vous trouverez encore, mais oui, le bulletin de complicité au fond en sortant.

 

Illustrateur : Hamid Tibouchi
      

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Né en 1951 en Algérie. Peintre et poète, il vit et travaille en région parisienne depuis 1981. Sa production, abondante, est protéiforme : poèmes, peintures, dessins, gravures, photos, livres d’artiste, livres-objets, décors de théâtre, vitraux, illustrations de livres et revues… Auteur d’une vingtaine de plaquettes et recueils de poèmes parmi lesquels on peut citer: Mer ouverte, Soleil d’herbe, Parésie, Nervures. Textes, dessins et peintures dans diverses anthologies ainsi que dans de nombreux périodiques (Esprit, Europe, Alif, Traces, Le Fou parle, Signes, Solaire, Fanal, Poésie 1, Le Journal des Poètes, Alimentation Générale, Impressions du Sud, 25 Mensuel, Athanor, Écriture, La Sape, Bacchanales, Poésie/Première, Horizons Maghrébins, L’Art Aujourd’hui, Artension, Liaisons, Area, Friches, Comme en Poésie, La Traductière, Le Frisson Esthétique, L’Étrangère, Phœnix, Les Archers, Il Particolare, Les Cahiers du Sens, Décharge, Incertain Regard, L’Établi …)
 

 

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Certains voient les choses comme elles sont
et se demandent "Pourquoi?"
Moi je rêve les choses telles qu'elles n'ont jamais été,
et je me demande "Pourquoi pas?"

George Bernard Shaw 

02/07/2013

Joyeux Anniversaire à la revue !

Dingue !

La revue

NOUVEAUX DÉLITS

a dix ans !!!

 

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Pari fou, pari tenu

 

218 auteurs y ont été publiés à ce jour, dont certains nous ont malheureusement quittés

16 artistes l'ont illustrée, autant dire que certains plus d'une fois !

 

Je les remercie toutes et tous, car une revue c'est avant tout le fruit du généreux travail et de la douce folie de chacun et si elle a réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui, c'est bien grâce à celles et ceux qui s'y intéressent, tous les abonné(e)s mais aussi les lectrices et lecteurs occasionnel que je remercie également, 

 

MERCI

MERCI 

MERCI !!! 

 

 

Petit rappel de mon tout premier édito en

Juillet 2003 
 
Pourquoi Nouveaux Délits ? Et pourquoi pas ?
Voilà le point de départ de cette revue qui se lance, à l’eau ou par la fenêtre comme on voudra, l’essentiel étant l’élan, l’impulsion, l’envie de faire. Faire réfléchir plus que plaisir, faire connaissance, faire le lien entre tous et chacun, pourvu qu’il soit avide de paroles, fraîches ou chaleureuses c’est selon, mais dans tous les cas vivantes.

Les auteurs sont lecteurs, les lecteurs auteurs et chacun contribue ainsi à poétiser le monde.
Poétiser : nettoyer les regards de la poussière du conformisme ambiant, goûter des saveurs nouvelles. Nouveaux Délits aime les mélanges, les différences, les mots qui dérangent, qui grattent, qui démangent, pour ne pas céder au sommeil qui dissout les consciences.
Nouveaux Délits à inventer, à commettre ensemble. Poétiser est un acte, pas un luxe.
Soyez à l’écoute du vent qui passe, ignorant les frontières, colporteur de bonnes et mauvaises nouvelles. Confiez-lui vos textes, vos poèmes, vos délires, il en fera peut-être de la matière à Nouveaux Délits.
 
 
CG

"Un poète doit laisser des traces de son passage, non
des preuves. Seules les traces font rêver"

René Char
 
 
 
Et bien, nous voilà donc prêts
à  laisser quelques traces
pour dix années de plus ?
 
 

25/06/2013

Revue Nouveaux Délits : ouverture des Soliflores

 

Aujourd'hui s'ouvre sur le blog de la revue Les Soliflores 

Voir : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

Il s'agit de textes uniques d'auteurs qui seront publiés donc en ligne. Ceci pour répondre à l'afflux toujours plus important de propositions, qui déborde largement de ce que peuvent contenir trois numéros papier par an. Inutile cependant d'envoyer des textes uniques à cet effet, il s'agit d'abord de donner de la visibilité à d'innombrables auteurs déjà en attente, et qui ne seront peut-être pas publiés ou republiés ultérieurement dans la revue papier. Les Soliflores sont donc des clins d'oeil pour encourager la création poétique et ne pas l'émousser en la faisant attendre des mois, parfois des années, pour une publication papier.

 

Quant à la revue, elle continue son petit chemin, prochain numéro en octobre.

 

 

 

19/06/2013

Michel Host parle de la revue Nouveaux Délits

Dans sa Chronique le Scalp en Feu (IV) in Recours au poème

http://www.recoursaupoeme.fr/chroniques/le-scalp-en-feu-i...

 

 

NOUVEAUX DÉLITSrevue de poésie vive –

 

Numéros 44 (janv.-févr.-mars 2013) & 45 (avril-mai-juin 2013)

Cathy Garcia (cf. Scalp III, Le Poète) œuvre à plein temps, nous le savons, pour faire vivre la poésie entre Dordogne, Auvergne, Charentes et Pyrénées, et ailleurs encore j’imagine. Elle-même vit en poésie et, spirituellement du moins, de la poésie. Sa revue aussi bien que ses recueils en témoignent avec vigueur et constance. Parvenir à « fabriquer » soi-même plus de 40 numéros d’une publication sans la moindre subvention, lui trouver des abonnés fidèles, y rester fidèle à quelques orientations majeures suppose une admirable endurance personnelle et quelques qualités remarquables. Si Nouveaux Délits a un aspect quelque peu austère, c’est que ses pages sont tenues au respect de la planète et de ses ressources naturelles, et que par ailleurs elles mènent non des combats, mais une action continue par ce que j’appellerai l’action des mots. C’est d’ailleurs une tradition qu’ont maintenue bien des publications anciennes, parfois disparues… je pense à un titre comme Action poétique, par exemple… Cathy Garcia a, outre son immense talent de poète, toute l’énergie qu’il faut, et des dents et des griffes,  ce que nous laisse entendre son éditorial du N°44 : « Nos façons de penser, de vivre, de consommer, la façon dont nous entrons en relation avec l’autre et avec nous-mêmes, participent, qu’on le veuille ou non, à l’immonde. Personne ne peut, à elle, à lui tout(e) seul(e), changer ce monde, mais chacun(e) d’entre nous a la possibilité de réfléchir à sa façon d’en être et il est temps, il est urgence, de changements radicaux. Les alternatives, les solutions, elles sont là, à portée de main, de clic, de choix, qu’elles soient citoyennes, écologiques, spirituelles…  […] il nous faut stopper l’immonde avant qu’il ne nous dévore. » Voilà la dame ! L’idée ! Le songe ! la volonté ! Quoique n’étant pas le modèle à suivre dans ce combat, j’approuve et je comprends pleinement. L’immonde, je le combats avec d’autres armes, mais qu’importe, ce combat ne peut m’indifférer. Il n’envahit d’ailleurs pas la revue, elle n’en est pas le drapeau levé à chaque page. Cela est selon le poète, la poétesse, et son inspiration fait loi.

Dans ce numéro 44 (illustré par Jean-Louis Millet), j’ai aimé Le Locataire, de Fanny Shepper : « Un cendrier de béton / voilà son appartement / un plancher à échardes / un matelas molesté au sol… », et tout autant son Ange perché : « Mon petit cœur le fantôme / Mon amoureux le cinglé / Dans ton souffle les putains sont des reines égarées / et les ivrognes des capitaines de navires qui se brisent »… Et cette solitude à méditer : « Dans la nuit sans fond / je t’entends moi / parfois, tu fredonnes d’étranges complaintes / alors l’océan se calme / et il berce et il souffle doucement ». Qui ne trouve beauté et sens à ces mots, à ces vers ? Aimé aussi les fureurs de Pascal Batard, qui roule et tangue avec les pirates, « Pirates de soufre et de sang / brigands / de sable, de vent / sur l’océan / indien », aussi bien qu’il vacille en pensée regardant l’image d’un Christ dont les imbéciles, par conformisme et étroitesse de pensée, écartent jusqu’au nom : « Christ crucifié, / résistance du mort, dépossédé, / Stabat Mater / et renaît poussière, / riche du livre, / du savoir de ses pairs, / éteint. » J’aime que l’on rappelle qu’il y eut, après Socrate, ce grand philosophe de l’impossible amour. Et aussi que Jean Michel A Hatton nous raconte que le tort fut d’avoir laissé s’évaporer les antiques odeurs, « des odeurs d’étraves / et d’ancres, / quelques-unes oubliées / quelques-unes perdues. » Et non moins que Hosho Mccreesh, en anglais (mais avec traduction d’Éric Déjaeger), nous dise à nouveau que c’est par le « faire » d’abord que s’instaurent le poétique et sa puissante action : « BECAUSE VAN GOGH DIDN’T SIT IN THE ASYLUM WAINTING STARRY NIGHT TO PAINT ITSELF, BECAUSE MICHAEL ANGELO DIDN’NT SIT IN FLORENCE WAITING FOR THE PIETA TO CARVE ITSELF… It takes years for tree limbs to tear down powerlines, for roots to buckle concrete… … but they always do. » Il n’est pas inutile, loin de là, que cette “livraison” (quel mot, bien qu’il soit avéré !) que Cathy Garcia nous convie ensuite à goûter des proses romanesques grecques, chiliennes, Sud-Coréennes, et qu’elle nous gratifie de cette sentence aiguë d’Edgar Morin : « L’indifférence, ce gel de l’âme. » Nouveaux Délits ne tombe certainement pas dans ce vice majeur de notre temps, et peut-être d’autres temps… Qui sait ?

Au numéro 45 (avril-mai-juin 2013 ; illustrations de Corinne Pluchart) je lis des poèmes « combattants » : ceux de Samuel Duduit, « pas encore mort »  - et il a raison de nous le confirmer -, quoique parfois orientés vers ce moi haïssable dont la prégnance absolutiste nous empoisonne : « Je vais et viens passé déjà / touriste survivant à ma propre existence / et qui visite les ruines déjà ennuyé… » ;  ceux de Patrick Tillard, évoquant LES SURVENANTS : « Ils sont maintenant vaccinés / cachés dans des réserves / remplis à plein bords d’essence ou de colle / de crack et d’amphés / prêts à sombrer dans ces puits empoisonnés  […] Désaveu mécanique / statut de victimes / Lanière qui étrangle / une histoire épurée / souffle le silence ». C’est bien là poésie dans la vie : « La vie est une maison comparable / à bien d’autres / dépeuplée d’aspirations / elle éjecte des corps / incertains. » Cette incertitude des corps ne traduit pas l’entier désamour, le vide tragique de l’existence, car cette maison reste « habitée d’amour / côte à côte du vivant… » Et c’est sans doute ce qu’à sa façon nous dit le poète néocalédonien Frédéric Ohlen évoquant l’homme qui, embarqué clandestin dans une soute d’avion, sait, bien sûr, « qu’on gèle / là-haut chez les anges / alors il a mis // du papier sous son tee-shirt / feuilles de canards dont les gros titres / dégueulent sur lui. » Car, à la fin, « S’en aller / marcher jusqu’à / disparaître // surfer l’infinie / répétition / du mouvement », n’est-ce pas la destinée de chacun ?  Jean Azarel, revenant aux terres d’enfances (j’imagine), aux territoires « de lauze et d’air », aux amours et aux nostalgies d’autrefois, ne quitte personne, et même demeure avec nous tous qui l’avons connue cette « douce aux jambes d’airelle… au ventre de tourterelle… » qui ne laissa « aucune autre trace que le souvenir d’elle / assise sur une balançoire / l’amie qui le restera… » Quant à Nicolas Kurtovitch, lui aussi « calédonien », s’il connaît les sources de l’enlisement, il tente de s’en arracher et de nous en arracher avec lui : « Il ne faut pas s’arrêter / à la première embûche / et contempler les feuilles mortes / au sol elles y sont bien / en oublier le besoin de silence… » « Laissons à la porte de la forêt / les éternels déboires / d’un mot mal compris / d’une phrase assassine / et les fougères ici par milliers nous protégeront. » NOUVEAUX DÉLITS est bien l’île Utopia de poésie, le lieu qui avance dans nos têtes encombrées de récifs et d’écueils, le lieu de l’Autre-Soi, l’autre sans qui je ne suis pas grand chose, et l’autre qui sans moi se diminue ou s’ampute de son autre à lui. Revue de la générosité et de l’humanisme (je sais qu’il y eut des raisons de rejeter cette belle idée) renouvelé.        

Nouveaux Délits : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

 

14/04/2013

Christian Saint-Paul et l'émission Les Poètes

Christian Saint-Paul encore une fois rend un bel hommage à la revue, au numéro 45 et a choisit de lire Jean Azarel. Vous y entendrez bien d'autres choses

Une émission à écouter ici : http://les-poetes.fr/emmission/emmission.html

 

En préambule Christian Saint-Paul signale que le N°12 de larevue Saraswati(revue de poésie d'art et de réflexion) vient de paraître : 130 pages (format A4), beaucoup de lecture en perspective donc. Les textes sont reproduits sur papier ivoire et les œuvres plastiques sur papier blanc glacé. Vous découvrirez dans ce numéro, entre autres, des textes inédits de Fernando Arrabal, Michel Butor, Michel Cosem, Michel Host, Luis Mizón et de d'autres poètes de grand talent. La thématique centrale est : La poésie hispanique contemporaine à travers deux hommes (le poète, dramaturge et cinéaste espagnol Fernando Arrabal et le poète argentin Luis Mizón) et deux femmes (Alicia Aza et Maria Baeza).
Vous pourrez également lire de nombreux textes de réflexion sur la poésie en relation avec les autres arts - poésie et peinture, poésie et photographie, etc. -
ou comme outil de connaissance de soi. Plusieurs intervenants, entre autres :
E.Biedermann, B. Grasset, E. Hiriart, M. Host, C. Monginot, L. Podkosova...
L'artiste invité est le
photographe Maxime Godard (une vingtaine de pages de reproductions en couleur une interview). Vous découvrirez aussi dans ce numéro l'actualité littéraire du moment (Canut, Lévesque, Keranguéven, Terrien, etc...) commentée de façon approfondie par divers chroniqueurs dont Christian Saint-Paul ainsi que la "revue des revues" par Georges Cathalo.

 

Pour acquérir ce numéro, il suffit de faire parvenir un chèque de 18,00€ + 3,00€ de port, soit 21,00€ en tout à l'ordre du trésorier : "Samuel Potier"et à l'adresse suivante :
Revue Saraswati, B.P. 70041, 17102 Saintes cedex

sans oublier de noter votre nom et votre adresse s'ils sont différents des mentions portées sur le chèque.
La thématique du prochain numéro de Saraswati est notée sur la 3ème
de couverture de ce N°12. N'hésitez pas à envoyer à la revue poèmes et textes
de réflexion.

 

Saint-Paul invite également les auditeurs et internautes à se procurer le n° 45 de la revue de poésie vive NOUVEAUX DELITS ; Cathy GARCIA y signe un éditorial où l’on reconnaît son humour et sa passion pour la poésie :

 

« Vous avez remarqué, mis à part votre serviteuse et la merveilleuse illustratrice, nulle femme publiée dans ce numéro : QUE des hommes ! De quoi faire frémir le printemps féministe, un coup fatal aux normes de parité… Alors ? Je ne sais pas, cela doit être le printemps justement, la montée de la sève, l’érection des petites pousses et des bourgeons, quelque chose de l’ordre de l’élan premier, la fougue du yang, le redressement des lingams… Des hommes donc, mais ces hommes cependant écrivent de la poésie, et si ça, ce n’est pas faire preuve d’une certaine sensibilité - sensiblerie diraient les jaloux ; si ça, ce n’est pas mettre à nu une certaine féminité ! Voilà donc des hommes dévoilés, qui se répandent en mots pleins de force, de chagrin parfois, de beauté, de compassion aussi, d’attention à l’autre. Ils sont magnifiques, les hommes, quand ils posent leurs joujoux de guerre, leurs pelleteuses et leurs calculettes, leur arrogance de garçonnets cravatés trop serrés, quand ils transforment des pulsions en poésie, des colères en coléoptères, des bottes de plomb en papillons de duvet. C’est beau un homme quand il tient debout tout seul, nu face au soleil, quand il respire amplement, les pieds ancrés à la terre mère. C’est beau un homme qui chante et qui pleure, qui tend la main vers d’autres hommes, vers des femmes, des enfants, un chat, une chouette, une fleur. C’est beau un homme qui ouvre ses bras, qui s’invente des ailes, pas pour aller plus vite ou plus haut non, mais pour accomplir des rêves qui donneront des fruits à offrir et partager. Oui, c’est beau un homme, et tout particulièrement quand il est une femme aussi, et un enfant encore. Pas pour faire des caprices ou ne jamais rien assumer, non, mais pour conserver intacte sa capacité à s’émerveiller et pouvoir offrir et partager ce qu’il a vu, entendu, senti, créé. C’est beau un homme, quand il vise haut et juste, avec sa conscience propre, quand il a le cœur au courage et le désir du vivant. Alors surtout, continuez, les hommes, soyez beaux, surtout du dedans ! »

 

 

 

Trois pages sont consacrées à une note de lecture complète du livre de Saïd MOHAMED « L’éponge des mots » (Les Carnets du Dessert de Lune, 2012).

 

Les poèmes choisis dans ce numéro, sont tous des textes forts, ce qui tendrait à démontrer que les hommes aussi tiennent une bonne place dans la poésie d’aujourd’hui, à l’égal, ou presque diront certaines, des femmes.

 

Sans rire, il a été difficile à Saint-Paul de sélectionner un auteur pour lire un extrait. De façon arbitraire, c’est Jean AZAREL qui fait entendre sa voix ; né au Canada il s’imprègne de Jack Kerouac, de Luc Dietrich, de Jack Alain Léger, d’Alain Jégou ou de Marie Huot. Ses œuvres sont éclectiques, d’un romantisme baroque. Derniers ouvrages parus : Papy beat generation, Hors Sujet 2010, Marche lente, Samizdat 2011, Itinéraire de l’eau à la neige, Gros Textes 2012.

 

Lecture d’extraits de « De Lauze et d’air ».

 

 

 

Saint-Paul recommande également la lecture d’actualité sur le devenir de la poésie du livre PAROLES DE POÈTES POÈTES SUR PAROLE de Jean-Luc POULIQUEN et Philippe TANCELIN. (13,50 € L’Harmattan)

 

Lorsqu’un poète rencontre un autre poète au cours d’un festival de poésie au bord de la Méditerranée durant l’été 2012, sur quoi peuvent-ils bien échanger ?

 

La parole que les deux poètes tiennent ici s’apparente autant à un dialogue socratique qu’à une incantation montant des intervalles de silence entre deux vagues de méditation sur l’engagement du poète de la scène de ses mots à la scène de l’histoire. Voir doc Ce livre qui s’inscrit dans nos interrogations permanentes, fera l’objet d’une prochaine émission.

 

 

 

Saint-Paul révèle ensuite une des agréables surprises qui résulte très souvent de cette émission, cette fois-ci la réception parmi le courrier reçu d’un livre de poèmes de Jean-Paul ESCUDIER, avocat toulousain qui publie « poésies » aux éditions IXCEA (2, rue d’Austerlitz 31000 Toulouse, 96 pages, 12 €). Depuis son plus jeune âge, cet auteur a éprouvé le besoin de livrer ses états d’âme à la feuille blanche, de « mêler son sang à son encre » comme il l’écrit dans un de ses poèmes.

 

Par pudeur, cet avocat notoirement réputé dans la ville et dans sa profession, et dont le métier consiste à parler des autres, n’a jamais voulu ni peut-être jamais pu parler de lui. Sur les très nombreux poèmes qu’il a écrits, l’éditeur en a choisi une quarantaine qui représentent un condensé de quarante ans de vie.

 

C’est la face intime de la personnalité « solaire qui s’est réchauffée au soleil noir de son écriture dont le terreau est le néant » qui apparaît, pour le plus grand bien de la poésie, dans ce livre. Alain BORNE aussi, qui fût bâtonnier à Montélimar, était réservé dans son expression poétique qu’il fallait décrypter pour en saisir la fabuleuse portée. Jean-Paul ESCUDIER a été invité à venir parler de sa création à cette émission.

 

 

 

Le fascicule sur le Café TROBAR n° 2 consacré à Bruno DUROCHER (1919-1996) a paru et est présenté lors des animations de la Fondacion Occitània. Saint-Paul lit en Oc et en français un poème de cet auteur atypique et exceptionnellement prolixe dont les éditions Caractères publie actuellement les œuvres complètes.

 

C’est précisément la relecture des textes de DUROCHER qui a orienté Saint-Paul sur l’œuvre poétique de Primo LEVI.

 

En effet, les « politiques locaux » de Toulouse ont décliné l’invitation à la soirée Durocher, alors qu’ils étaient présents à la soirée précédente qui réunissait un poète iraquien et une poétesse occitane. Pour nos notables élus, l’évocation de la Shoa semble apparaître comme liée à un sentiment de propagande sioniste.

 

Devant cette misère intellectuelle qui domine hélas une bonne partie de la classe politique, étrangement devenue de plus en plus dogmatique et sectaire, les poèmes de Primo LEVI devaient être rappelés. Rassemblés en un mince recueil « A une heure incertaine » avec une préface de Jorge SEMPRUN (Gallimard collection Arcades) ils nous offrent le témoignage bouleversant de la quintessence de la pensée sans fard de cet écrivain, qui paya de sa vie les tourments de la Connaissance de la condition humaine. Voici ce que l’on peut lire en résumé de sa biographie :

 

« Primo Levi est né à Turin le 31 janvier 1919 dans une famille juive mais peu pratiquante. Sa judéité, Primo Levi n'en prendra réellement conscience qu'avec l'apparition de la mentalité antisémite en Italie, vers 1938. Après avoir suivi des études de chimie, il part s'installer à Milan. En 1943, il s'engage dans la Giustizia e Liberta (organisation antifasciste installée dans les Alpes italiennes) et se fait arrêter le 13 décembre de la même année, à l'âge de 24 ans, par la milice fasciste. Il est interné au camp de Carpi-Fossoli, tout près de la frontière autrichienne.

 

En février 1944, le camp, qui était jusque-là géré par une administration italienne, passe en mains allemandes : c'est la déportation vers Auschwitz. Il est libéré le 27 janvier 1945, date de la libération du camp par les soviétiques. Une fois la guerre finie, il épousera Lucia Morpugo, aura 2 enfants et dirigera une entreprise de produits chimiques. Pendant les derniers mois de sa vie, Primo Levi fut très affecté par la montée du révisionnisme et de l'indifférence. Profondément déprimé, le 11 avril 1987, il se jette dans la cage d'escalier de son immeuble. Sur sa tombe sont inscrits son nom et 174 517, son matricule à Auschwitz.

 

Les déportés ont parfois honte de ce qui leur est arrivé : Levi, quant à lui, utilise toute situation pour témoigner de ce qui lui est arrivé. C'est une façon de résister : un combat contre l'oubli au quotidien ; son langage, sa personne même, sont des preuves qui appuient ce qu'il a écrit. Ferdinando Camon décrit ainsi Primo Levi dans l'avant-propos de son recueil de conversations :

 

"Levi ne criait pas, n'insultait pas, n'accusait pas, parce qu'il ne voulait pas crier, il voulait beaucoup plus : faire crier. Il renonçait à sa propre réaction en échange de notre réaction à tous. Son raisonnement portait sur la longue durée. Sa modération, sa douceur, son sourire -qui avait quelque chose de timide, de presque enfantin- étaient en réalité ses armes". »

 

Lecture d’extraits d’ « A une heure incertaine ».

 

23/03/2013

Revue Nouveaux Délits n°45

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Avril-Mai-Juin 2013

 

Vous avez remarqué, mis à part votre serviteuse et la merveilleuse illustratrice, nulle femme publiée dans ce numéro : QUE des hommes ! De quoi faire frémir le printemps féministe, un coup fatal aux normes de parité… Alors ? Je ne sais pas, cela doit être le printemps justement, la montée de la sève, l’érection des petites pousses et des bourgeons, quelque chose de l’ordre de l’élan premier, la fougue du yang, le redressement des lingams… Des hommes donc, mais ces hommes cependant écrivent de la poésie, et si ça, ce n’est pas faire preuve d’une certaine sensibilité - sensiblerie diraient les jaloux ; si ça, ce n’est pas mettre à nu une certaine féminité ! Voilà donc des hommes dévoilés, qui se répandent en mots plein de force, de chagrin parfois, de beauté, de compassion aussi, d’attention à l’autre. Ils sont magnifiques, les hommes, quand ils posent leurs joujoux de guerre, leurs pelleteuses et leurs calculettes, leur arrogance de garçonnets cravatés trop serrés, quand ils transforment des pulsions en poésie, des colères en coléoptères, des bottes de plomb en papillons de duvet. C’est beau un homme quand il tient debout tout seul, nu face au soleil, quand il respire amplement, les pieds ancrés à la terre mère. C’est beau un homme qui chante et qui pleure, qui tend la main vers d’autres hommes, vers des femmes, des enfants, un chat, une chouette, une fleur. C’est beau un homme qui ouvre ses bras, qui s’invente des ailes, pas pour aller plus vite ou plus haut non, mais pour accomplir des rêves qui donneront des fruits à offrir et partager. Oui, c’est beau un homme, et tout particulièrement quand il est une femme aussi, et un enfant encore. Pas pour faire des caprices ou ne jamais rien assumer, non, mais pour conserver intacte sa capacité à s’émerveiller et pouvoir offrir et partager ce qu’il a vu, entendu, senti, créé. C’est beau un homme, quand il vise haut et juste, avec sa conscience propre, quand il a le cœur au courage et le désir du vivant. Alors surtout, continuez, les hommes, soyez beaux, surtout du dedans !

 

CG

 

 

homme rivière aux étreintes

mille fois renouvelées

homme si vaste

aux bras de sable

homme profond

de sagesse infinie

Cathy Garcia

in Salines

 

 

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AU SOMMAIRE

 

 

Délit de poésie :

 

Samuel Dudouit, Patrick Tillard (Québec), Frédéric Ohlen (Nelle Calédonie)

 

Jean Azarel, Nuage rouge, un hommage à la chanteuse Lhasa de Sela et un extrait De lauze et d’air, un poème fleuve qui prend sa source en Lozère.

 

Nicolas Kurtovitch (Nelle Calédonie), L’attente des hommes alentours

 

 

Résonances : L’éponge des mots de Saïd Mohamed

 

 

Le bulletin de complicité bloque la sortie avec des appels de sève.

 

 

Illustratrice :

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Corinne Pluchart

pluchart.corinne@orange.fr

 

« Toujours près du Mont, mon Lieu. La mer... j'écris, je marche, je m'arrête, je cherche. Poète surtout, avec la mer, le vent, le temps, la vie et la lumière. »

 

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L’homme du Tao aime le froid, il aime le chaud,

il se rit de l’insuccès comme du succès, va son chemin, hilare.

 

Nan Shan

in Recueil de la colline du sud

 

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CHAISE CONTRE BALAI

LA chaise, sur laquelle se pose et se repose notre partie la plus charnue, LA chaise, une sorte de cul de remplacement en somme. Objet commun d’entre tous, objet d’une telle évidence et qui s’offre si généreusement « Prenez-donc une chaise. ». Quatre pieds bien ancrés, entre terre et ciel, nous offre une position qui n’a pas toujours été la nôtre, et qui d’ailleurs ne l’est toujours pas dans bien des endroits de notre planète. Quatre pieds bien arrimés, qui n’empêchent pas pour autant les enfants de s’en balancer, au risque de valdinguer, chaise et enfant confondus, six pieds en l’air. Serait-ce à dire que les enfants ont moins de respect pour ce si noble objet que nous, adultes, grands et responsables ? Les enfants préfèrent, à l’image de nos ancêtres et de nombreux peuples encore aujourd’hui, s’asseoir par TERRE. La chaise finalement ne serait-elle pas plus convenable que confortable ? Ce n’est pas Pharaon qui me contredirait qui fut sans doute le tout premier à vouloir affirmer sa puissance, en dominant un peuple accroupi aux dépends de son propre confort. En effet, les premiers sièges nous les devons aux Égyptiens, avant la klismos dela Grèce Antique, qui innove avec le siège ergonomique.

 

À l'origine donc, la chaise était un privilège réservé aux élites. Les gens du peuple, chez nous par exemple, utilisaient le coffre, le banc ou le tabouret. Autant dire que de la chaise au pouvoir, il suffit de prendre place, et le must ce sont les chaises portées par d’autres, la sedia du Pape (habemus !) et autre chaises à porteur qui sont souvent vite devenus le symbole de l’oppression dans les pays colonisés. Et nous pouvons pousser la réflexion jusqu’à l’inversion du symbole, quand la chaise fait déchoir l’être au plus bas, elle devient alors celle du condamné, la chaise punitive par excellence, la chaise électrique.

 

Mais revenons à nos chaises à nous, nos chaises toutes simples, si familières dans les foyers même les plus modestes. Si pratiques certes, mais sont-elles vraiment à ce point, indispensables ? Si nous n’avons pas la grosse tête en y posant nos fesses, ne seraient-elles pas pourtant comme un obstacle immiscé entre notre rondeur postérieure et la rondeur dela Terre ? Nos fesses ne se plairaient-elles pas mieux au sol finalement et n’y aurait-t-il pas quelque chose à apprendre à s’asseoir de cette façon ? Quelque chose qui aurait à voir avec un peu d’humilité. Agenouillés, en tailleur, voire en lotus, est-il impensable d’imaginer que cela puisse nous libérer l’esprit ? Nous ramener à une plus juste mesure ? A une gymnastique à la fois morale et physique qui nous serait bénéfique ? Les Asiatiques semblent en savoir plus que nous en ce domaine et pour avoir pratiqué, je pourrais même dire que la posture assise au sol, lotus ou zazen, peut nous être extrêmement bénéfique, de même que tout simplement s’asseoir plus souvent dans l’herbe.

 

J’écris tout ceci en buvant mon café, assise bien évidemment sur une chaise, une chaise en bois tout ce qu’il y a de plus classique. Alors plutôt que de bavarder plus longtemps, passons à la pratique justement. Me voilà assise sur le ciment de la terrasse. Première observation : il est frais et c’est agréable. Deuxième observation : le sol est sale. J’en arrive donc à cette conclusion, je vous l’accorde un peu hâtive, mais c’est un fait : si nous n’avions pas de chaises, nous passerions plus souvent le balai !

 

 

Cathy Garcia, juillet 2010

 

 

Nouveaux Délits  - Avril 2013  -  ISSN : 1761-6530  - Dépôt légal : à parution  -  Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits - Femme orchestre : Cathy Garcia Illustratrice : Corinne Pluchart -  http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com

 

 

 

22/12/2012

Revue Nouveaux Délits numéro 44

 

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Janv. fév. Mars 2013

 

 

Stopper l’immonde

Si vous avez cette revue entre les mains, c’est que nous aurons, une fois de plus, raté la fin du monde. C’est plutôt une bonne et non surprenante nouvelle, mais l’humanité a besoin de se faire peur, peut-être pour comprendre où est l’essentiel. Aussi, puisque nous sommes en l’an 1 après la non-fin du monde, ce qui serait merveilleux, ce serait d’assister cette année et les années qui suivent, à la fin de l’immonde. L’immonde, pas besoin d’en dresser la liste, nous la connaissons toutes et tous même si chacun(e) y va de ses variantes, mais peut-être n’avons-nous pas encore tout à fait conscience de la façon dont nous y participons ou pas. Nos façons de penser, de vivre, de consommer, la façon dont nous entrons en relation avec l’autre et avec nous-mêmes, participent, qu’on le veuille ou non, à l’immonde. Personne ne peut, à elle, à lui tout(e) seul(e), changer ce monde, mais chacun(e) d'entre nous a la possibilité de réfléchir à sa façon d’en être et il est temps, il est urgence, de changements radicaux. Les alternatives, les solutions, elles sont là, à portée de main, de clic, de choix, qu’elles soient citoyennes, écologiques, spirituelles, ces trois termes étant étroitement liés, c’est à chacun de s’y intéresser, d’en parler, d’y participer autant que possible - autant qu’il reste encore de possibles - parce que vraiment là, il nous faut stopper l’immonde avant qu’il ne nous dévore...

 

CG

 

 

Nombreux sont ceux qui disent :

on ne peut pas aider tout le monde,

et n'aident personne.

Christiane Singer

 

 

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AU SOMMAIRE

 

Délit de poésie :

Fanny Sheper ; Walter Ruhlmann ; Pascal Batard ; Jean-Michel Hatton ; Hosho Mc Creesh (Usa)

 

Résonance :

Le vent d’Anatolie - Zyrànna Zatèli (Grèce)

Dernières nouvelles du Sud - Luis Sepúlveda et Daniel Mordzinski

Ici comme ailleurs de Lee Seung-U (Corée du Sud)

 

Et quelques délits d’(in)citations tombés sur les coins de pages en flocons d’encre.

 

Vous buterez sur le bulletin de complicité au fond en sortant, attention, il se peut qu’il cherche à vous séduire. Si ce n’est pas déjà fait, sortez abonnés, c’est bon pour la tête, surtout en hiver.

 

 

Illustrateur :

Jean-Louis Millet

jlmillet@free.fr

 

"jlmi ? Grand spécialiste en rien mais curieux de tout :

dessin, peinture, photo, écriture, édition virtuelle, chasse aux alternatives…

le tout mis en actions très concrètes dans l'animation toute virtuelle de blogs et de sites :

 

"Au hasard de connivences" un potlatch poético-artistique http://jlmi22.hautetfort.com/
"Evazine", une petit île d'asile poétique http://evazine.com/
"Zen-évasion", un egosite http://www.zen-evasion.com/
La croisée des "Voix dissonantes" http://jlmi.hautetfort.com/
 
Allez y faire un tour...
 

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http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

01/10/2012

Revue Nouveaux Délits n°43

 

Oct. Nov. déc. 2012

 

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©Jean-Louis Millet

 

 

 

Voici donc un numéro spécial. En plus des auteurs que j’ai, comme toujours, le grand plaisir de vous présenter, il s’agit donc d’un spécial Tarn en Poésie. Tarn en Poésie est une manifestation annuelle autour de la poésie et des revues de poésie qui se déroule sur Albi, Carmaux et Gaillac depuis 1983. Des poètes de renom y sont invités tels Pierre Gamarra, Jean-.Marie Le Sidaner, Eugène Guillevic, Jean Rousselot, Léopold Sedar Senghor, Andrée Chedid, Joseph Joubert, Michel Deguy, Lorand Gaspar, Bernard Noël, Salah Stétié, Christian Hubin, Pierre Dhainaut, Gérard Engelbach, Frédéric Jacques Temple, Pierre Oster, P.A. Tâche, Jeanine Baude, Charles Juliet, Charles Dobzynski, André Velter, Guy Goffette, Vénus Khoury-Ghata, Jean-Michel Maulpoix, Lionel Ray, Adonis, Jean-Baptiste Para... C’est l’occasion chaque année de faire des rencontre entre le public et une œuvre poétique en présence de son auteur, et de sensibiliser à la poésie les élèves des écoles, collèges et lycées du département, par la mise en place de projets pédagogiques soutenus et coordonnés par ARPO. Cette année l’invité était Kenneth White. J’étais donc chargée de suivre cet évènement, ce que très malheureusement, et pour des raisons indépendantes de ma volonté comme on dit, je n’ai pu faire. Ce fut donc Alain Curato qui s’est proposé pour me remplacer au pied levé ou plutôt donc à la main levée, pour rendre compte, et avec talent, de tous les riches moments qui ont ponctué les journées bien pleines de ce 30ème Tarn en Poésie. Je l’en remercie encore.

 

CG

 

 

Le champ de conscience de la poésie,

c'est l'infiniment ouvert à l'intérieur de la langue

comme un "trou" dans la langue

Michel Camus
in Transpoétique. La main cachée entre poésie et science

 

 

AU SOMMAIRE

 

 

Spécial Tarn en Poésie 2012

 

Avec Kenneth White

Compte-rendu d’Alain Curato et l’Association ARPO.

 

 

Délit de poésie :

 

François Teyssandier a la Mémoire de l’oubli

 

Éric Barbier se croit le Poète le Plus Plat de Midi-Pyrénées

 

Hervé Merlot est de « Passage à Kermouster, escale à Mexico »

 

Camille Loivier fait sa Miss Taipei

 

Cathy Garcia la joue Fugitive

 

 

 

Résonnance :

 

 

Aller simple d’Erri de Luca

 

Bashô – Seigneur Ermite – L’intégrale des haïkus

 

Eaux promises de Porfirio Mamani-Macedo

 

 

Illustrateur : Jean-Louis Millet

jlmillet@free.fr

 

''Le cairn est un signe, un signe de piste, de chemin de traverse.

Il a ici toute sa place à la croisée des pages et des mots.

Il peut devenir œuvre d'art éphémère.

Ceux proposés ici ont été saisis sur une grève de galets face à la mer,

à l'île Grande dans les Côtes d'Armor.

C'est aujourd'hui un ensemble de plusieurs centaines de cairns.

disposés là par des passants anonymes... ''

 

http://jlmi22.eklablog.com/

http://www.zen-evasion.com/

http://evazine.com/

 

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Nouveaux Délits fait partie du fond de l’ARPO, à Carmaux (81)

http://www.arpo-poesie.org/

 

Une association qui travaille à faire connaître et reconnaître la poésie et qui a fondé une bibliothèque spécialisée de revues poétiques, présentées également sur son site internet. Ce numéro consacré en partie à Tarn en Poésie, la manifestation annuelle organisée par ARPO, sera exceptionnellement imprimé par l’ATELIER GRAPHIQUE SAINT-JEAN à ALBI et sera diffusé également aussi par ARPO à ses adhérents.

 

Coupable responsable : Cathy Garcia


http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

 

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avec en quatrième de couverture :

 

Anticipation, bientôt, dans le saisissement de ce qui est indéniablement là
ou ce que nous pouvons concevoir, Revue La femme Réelle, sommaire, juillet 2023


FEMME RÉELLE S'ENGAGE/Des no-child osent s'exprimer ; interviews en toute liberté


MODE/Cet été on craque pour les iris à rayures appareillés à la box de son headphone


AMOUR/L'amincissement du vagin ; une opération sans douleur qui fera le plaisir de vos complices


CULTURE/Le nouveau roman de Miss Lou "l'homme est l'avenir de la femme"


PRATIQUE/Gérer sa vie virtuelle ; pièges à éviter


SANTÉ/Le risque-bénéfice des terminaux sous-cutanés; les études récentes sont rassurantes.


PSYCHOLOGIE/I) Rebondir après une désemployabilité 2) Pourquoi êtes-vous une nomaphobe ?


ÉCONOMIE/L'eau est précieuse ; de bons éco-placements à réaliser


HOMMES/Ils préfèrent les femmes jeunes sans ovaires


PRÉVOYANCE/Pensez à vos proches ; sauvegardez vos données mémorielles


NEWS/Comment Andela Scruize est devenue une chienne en 2 mois


DÉSIGN-MINCEUR/1)Faire peau neuve avant la saison sèche avec l'hydro-massage du colon 2) Les vertus de la dialyse


L'ACTU/L'incroyable poussée d'arbres végétaux dans une région rebelle du globe


BIEN-ÊTRE/Les 5 clefs pour réussir sa simplification sensorielle


TÉMOIGNAGE/L'accouchement par les voies naturelles ; des femmes relatent


SEXE/Progrès dans les prothèses ; gardez celui que vous aimez en vous


ASTUCES/Reprendre le contrôle de sa vie réelle


ENFANTS/Parlez leurs, il se pourrait qu'ils vous comprennent


JOB/Lancez-vous dans une activité lucrative ; faites du bien à un autre individu

 

 

Corinne Le Lepvrier corinne.lelepvrier@orange.fr

 

http://corinnelelepvrier.hautetfort.com/

26/07/2012

NOUVEAUX DÉLITS n° 42 lu par Jacmo

La revue de Cathy Garcia se montre toujours riche. Trois choses, entre autres, à retenir. Un retour sur Fukushima, par Taro Aizu, en prolongement du dernier n°, avec une alternance de prose et de gogyohshi, strophes de cinq vers, sans contrainte, qui en l’occurrence reprennent d’une autre manière, épurée et condensée, ce qui a été dit dans le paragraphe précédent. Pour suivre, Jacques Coly, virevoltant et vibrionnant, avec ses listes longues comme le bras, à la Bernard Bretonnière, et ses textes improbables et espiègles. Enfin clin d’œil à notre récent Polder : Guillaume Decourt.

 

Jacmo dans la rubrique Vrac sur le site de la revue Décharge

Allez-y faire un tour, c'est riche : http://www.dechargelarevue.com/

23/04/2012

La revue Nouveaux Délits sera au Café Littéraire organisé par Thot'M le 26 avril à Tarbes

« Poésie Feu Rebelle… »


« Il n'y a de véritable résistance que dans et par la création… » (Patrick Chamoiseau)


Lectures, échanges, débat, autour de la poésie comme insurrection de l'imaginaire, invention du futur, avec


Cathy Garcia, Plasticienne, Poète, Revuiste,

et

Eric Barbier, Poète.


Cette rencontre, organisée par L'Atelier Thot'M, aura lieu à la Librairie « Les Beaux Jours », avenue de la Marne, à Tarbes, le Jeudi 26 Avril de 20h30 à 23h.

Renseignements: E-mail : ogam.pc7@orange.fr

« Thot'M, l'Atelier d'Ecriture »

voir : tract EB.CG 4.pdf