09/05/2017
Christian Saint-Paul parle du n°56
Dans son émission "les poètes.fr" du 19 janvier 2017, sur Radio Occitania http://les-poetes.fr, Christian Saint-Paul, merci à lui, a mis un coup de projecteur sur le numéro 56 : " Enfin l’émission se termine sur l’évocation de l’inlassable travail des revuistes en faveur de la poésie, avec la parution du n° 56 de Nouveaux Délits Revue de poésie vive. Cathy Garcia poursuit avec le même succès éditorial son beau labeur de passeuse de poésie. Un numéro soigné, avec ce souci de ne nuire en rien (papier recyclé, pas de fioritures) et un sommaire toujours de découvertes heureuses. Les illustrations sont de Patrick le Divenah, un Breton refondu à Paris, collagiste dessinateur" -
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27/03/2017
Revue Nouveaux Délits, le NUMÉRO 57 - Avril 2017
Avril-mai-juin 2017
La France s’apprête à élire une nouvelle tête au stand de tir et le niveau des débats aiguise le désir de silence, aussi cet édito va-t-il donner l’exemple. CG
Je perds l’usage de la parole
Mes lèvres sculptent un silence
Alors pour me faire comprendre
Parmi les décombres je danse…
André Laude
in Riverains de la douleur
AU SOMMAIRE
Délit de poésie :
Hans Limon, poèmes extraits de Barbarygmes et autres bruits de fond
Marianne Desroziers
Alexo Xenidis
Grégoire Damon
Délit nomade : Home Mobil d’Amélie Guyot
Résonances :
Ce que nous avons perdu dans le feu, nouvelles de Mariana Enriquez, Éd. du sous-sol 2017
Ni vivants, ni morts – La disparition forcée au Mexique comme stratégie de terreur de Federico Mastrogiovanni, Métailié 2017
Les délits d’(in)citations font des clins d’œil aux coins des pages et le bulletin de complicité toujours aussi pimpant, aguiche au fond en sortant.
Illustratrice : Alissa Thor
Née à Paris en 1974. Autodidacte. Vit à Paris et travaille à Rouen. Études de Lettres et de Philosophie. Documentaliste à l'Éducation Nationale pendant 12 ans. Depuis 2011, se consacre exclusivement à la peinture et à l’écriture (un recueil de poésie est en préparation). Longtemps « intello » et prenant plaisir à manier les abstractions. « J'ai eu le besoin radical de rompre et de me confronter directement à la matière : prendre la vie, par l'autre bout si l'on veut. L'expressionnisme est naturellement le mouvement qui me « parle » le plus.... » Son site : http://www.alissathor.com
L'enjeu de l'éveil, c'était, semblait-il, non la vérité et la connaissance, mais la réalité, le fait de la vivre et de l'affronter. L'éveil ne vous faisait pas pénétrer près du noyau des choses, plus près de la vérité. Ce qu'on saisissait, ce qu'on accomplissait ou qu'on subissait dans cette opération, ce n'était que la prise de position du moi vis-à-vis de l'état momentané de ces choses. On ne découvrait pas des lois, mais des décisions, on ne pénétrait pas dans le cœur du monde, mais dans le cœur de sa propre personne. C'était aussi pour cela que ce qu'on connaissait alors était si peu communicable, si singulièrement rebelle à la parole et à la formulation. Il semblait qu'exprimer ces régions de la vie ne fît pas partie des objectifs de langage.
Hermann Hesse
in Le jeu des perles de verre
Et toujours de la poésie À ÉCOUTER
sur http://cathygarcia.hautetfort.com/donner-de-la-voix/
et sur la chaîne youtube Donner de la voix.
Du fait maison encore, avec les moyens et la technicienne du bord, juste pour le plaisir et le partage.
et en quatrième de couverture, un peu de pub....
Cathy Garcia publie coup sur coup
poèmes écrits entre 1990 et 2013 illustrations originales (encres) de l'auteur
petites fictions qui parlent de mort,
drame, tristesse, solitude
édité, imprimé et agrafé par l’auteur
Tirage limité et numéroté
sur papier 90gr calcaire couverture 250 gr calcaire 100 % recyclé
à commander directement à l‘auteur 10 € (+ 2 € pour le port)
&
Bonzaïs hallucinogènes ou nano-histoires sans les nains
suivi de Conne plainte du poète
aux éditions Gros Textes
Illustrations originales (collages) de l'auteur
affreurismes loufoques et plus si affinités
« LE CŒUR Il faut le faire battre tant qu’il est chaud »
54 pages au format 15 x 10 cm
6 € (+ 1 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)
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27/02/2017
Rencontre avec les membres de l’association Amigrants de Cahors
Pour un bout de papier - émission du 17 février 2017 - Canal Sud
Sans frontière ni nation, l’émission Pour un bout de papier vous propose en février de discuter du soutien aux migrants migrantes : Du délit de solidarité qui criminalise l’entraide aux transformations du travail social dans les centres d’accueil des migrant.e.s.
Au sommaire de cette émission :
1 . Les nouvelles du Centre de rétention administrative de Cornebarieu
2 . Travail social ou flicage ? Les travailleuses sociales prennent la parole. En quoi consiste le travail social dans les centres d’accueil et d’orientation mis en place à la suite de l’expulsion de Calais ?
3. Qu’est ce que le délit de solidarité ? Histoire et actualité d’un concept juridique.
4 . Rencontre avec les membres de l’association Amigrants de Cahors.
En complément d’infos :
Le blog DormiraJamais avec un dossier complet sur Denko Sissoko
Un lien Arte (émission de une heure sur Denko Sissoko, les structures pour mineurs isolés étrangers avec des témoignages)
Réécouter l’émission :
http://www.canalsud.net/?Pour-un-bout-de-papier-Emission-...
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11/02/2017
Nouveaux Délits n° 56 - Mathias Richard
prenssée j, une des prenssées de Mathias Richard publiées dans le numéro de janvier 2017.
Lue par Cathy Garcia Canalès.
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01/02/2017
Nouveaux Délits n°56 - Saïd Mohamed
Quelques extraits des poèmes de Saïd Mohamed publiés dans le numéro de janvier 2017.
Lus par Cathy Garcia Canalès.
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27/01/2017
Nouveaux Délits n°56 - Myriam Ould-Hamouda
-
Deux textes et un poème, "Au comptoir du café de la gare", parmi ceux de Myriam Ould-Hamouda publiés dans le n° de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
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25/01/2017
Nouveaux Délits n° 56 - Samaël Steiner
Les mains de Slavoj Hermann, Harvey et Ce soir, trois poèmes parmi ceux de Samaël Steiner publiés dans le numéro de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
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21/01/2017
Nouveaux Délits n° 56 - Anna de Sandre
Ça ne rime à rien et Granthis, deux des poèmes d'Anna de Sandre publiés dans ce numéro de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
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04/01/2017
Revue Nouveaux Délits, le NUMÉRO 56 - Janvier 2017
janv. fév. mars 2017
Voici donc le 13ème édito de bons vœux pour la nouvelle année, ce qui devrait suffire à porter bonheur parce que pour ce qui est du stock de formules, il est depuis belle lurette épuisé…. Et aussitôt une question vient clignoter dans mon cerveau arborescent : mais c’est qui cette lurette ? Il s'agirait en fait, dixit the web, d'un mot inventé, un hybride entre belle et heurette, heurette signifiant « une petite heure », ce qui est pour le moins étrange, si on considère que toute heure est censée avoir la même durée. En temps en tout cas, mais peut-être pas en sensation de temps. On sait bien qu’une heure de plaisir passe bien plus vite qu’une heure de galère, une heure à la plage passe certainement plus vite qu’une heure sous les bombes, pour peu qu’elles tombent à côté. Il en va donc sans doute de même pour les années, aussi pourrions-nous penser que si nous avons l’impression que « ça » passe de plus en plus vite, c’est que tout ne va pas si mal pour nous finalement. Aussi pourrait-on se souhaiter tout pleins de belles lurettes, non ? Pour ma part j’aurais tellement de choses à souhaiter concernant le sort de l’humanité, que je préfère me taire et laisser la parole aux poètes. CG
Il était une chose que seule la terreur pouvait obtenir, c’était que ces centaines d’hommes bouillonnant au fond de la baraque fissent silence. Seule la terreur… et la poésie. Si quelqu’un récitait un poème, tous se taisaient, un à un comme des braises s’éteignent. (…) Un manteau d’humanité les recouvrait. J’apprenais que la poésie est un acte, une incantation, un baiser de paix, une médecine. J’apprenais que la poésie est une des rares, très rares choses au monde qui puisse l’emporter sur le froid et sur la haine. On ne m’avait pas appris cela.
Jacques Lusseyran in Le monde commence aujourd’hui
AU SOMMAIRE
Délit de poésie non formatée :
µ Anna de Sandre
µ Samaël Steiner
µ Myriam Ould-Hamouda
µ Saïd Mohamed
µ Quelques prenssées de Mathias Richard
µ Le tremble au cœur autour (extraits) de Jacques Allemand
Résonance :
Règne animal de Jean-Baptiste Del Amo, Gallimard 2016
Les Palsou – Un conte de Noël d’André Bouchard, Seuil jeunesse 2016
Les délits d’(in)citations réfugiés dans les coins ont des choses à dire. Quant au bulletin de complicité, il tapine toujours au fond en sortant.
Illustrateur : Patrick le Divenah
De sang breton, de naissance angevine, d’habitat parisien. Bigame, car aime autant le mot que l’image. D’où les associations parfois, dans des textes ou des collages. Aspiré par le souffle, inspiré par la spirale, l’absurde, la poésie des sciences, et bien d’autres choses encore, avec passion. Publié dans une trentaine de revues littéraires et d’autres en ligne. Édité chez Passage d’encres, L’Échappée belle, Gros Textes, p.i.sage intérieur, La Tête à l’envers, La Lucarne des écrivains ; et dans des ouvrages collectifs (Henry, Lilo, L’Atelier du Gué, classiques Garnier prochainement…). Rubriques dans inks-passagedencres (cf. Les mots la langue : Par ici la bonne soupe ; cf. Critique : Chefs-d’œuvre derechef). Collagiste dessinateur (illustration de couvertures et de diverses revues). Son site : http://prosesie.free.fr
Les efforts de dizaines d’années étaient annulés en quelques semaines, l’État, déjà instable depuis toujours, s’était effondré en quelques semaines, la stupidité, la cupidité, l’hypocrisie régnaient tout à coup comme aux pires époques du pire régime, et les hommes au pouvoir œuvraient à nouveau sans scrupules à l’extirpation de l’esprit. Une hostilité générale à l’esprit, que j’avais observée depuis des années déjà, avait atteint un nouveau paroxysme répugnant, le peuple, ou plutôt les masses populaires étaient poussées par les gouvernants à assassiner l’esprit et excitées à se livrer à la chasse aux têtes et aux esprits. Du jour au lendemain, tout était à nouveau dictatorial, et, depuis des semaines et des mois, j’avais déjà éprouvé dans ma chair à quel point on exige la tête de celui qui pense. Le sens civique des braves bourgeois, bien décidé à se débarrasser de tout ce qui ne lui convient pas, c’est-à-dire avant tout de ce qui est tête et esprit, avait pris le dessus, et tout à coup, était à nouveau exploité par le gouvernement, et pas seulement par ce gouvernement d’Europe. Les masses, esclaves de leur ventre et des biens matériels, s’étaient mises en mouvement contre l’esprit. Il faut se méfier de celui qui pense et le persécuter, telle est la devise ancienne selon laquelle on se remettait à agir de la manière la plus atroce. Les journaux parlaient un langage répugnant, ce langage répugnant qu’ils ont toujours parlé, mais qu’au cours des dernières décennies ils n’avaient au moins plus parlé qu’à mi-voix, ce à quoi ils ne se croyaient tout à coup plus tenus : presque sans exception, ils jouaient les assassins de l’esprit, comme le peuple et pour plaire au peuple. Pendant ces semaines-là, les rêves d’un monde voué à l’esprit avaient été trahis, livrés à la populace et jetés au rebut. Les voix de l’esprit s’étaient tues. Les têtes étaient rentrées dans les épaules. La brutalité, la bassesse et la vulgarité régnaient désormais sans partage. Ce fait, s’ajoutant à la stagnation de mon travail, n’avait pu qu’entraîner une profonde dépression de tout mon être et m’affaiblir d’une manière qui, pour finir, avait provoqué la pire crise de ma maladie.
Thomas Bernhard
in Vomissons
Temps modernes
Cette année je ne sortirai pas de sa boîte la petite maison de bois
Sa mousse ses décors son étoile
Ma joie d’enfant de la dresser
Les Rois Mages ont été retenus à la frontière
Pour trafics divers
Et renvoyés dans leur pays on ne savait pas trop lesquels
Alors on a choisi à pile ou face la Syrie ou le Yémen
L’Âne est parti à l’abattoir pour faire des hamburgers
Le Bœuf tire des chariots de cuir au Bangladesh
À Joseph on a dit
Qu’on n’était plus pour le rapprochement familial
Et Marie a fait une fausse couche dans la jungle de Calais
Le Berger s’est pendu à cause de ses dettes c’était
Un berger grec
Il restait le Ravi mais il gênait la bonne société
Il ne gênera plus ils l’ont interné bien attaché
Il rit maintenant dans du capitonné
Cette année
Je ne sortirai pas de sa boîte la crèche
Je la laisse avec l’illusion du printemps qui renaît
Avec l’hospitalité avec la tendresse,
Rangée dans le grenier, pour les dents des rats.
Alexo Xenidis
Nouveaux Délits - Janvier 2017 - ISSN : 1761-6530 - Dépôt légal : à parution - Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits Coupable responsable de tout : Cathy Garcia Illustrateur : Patrick Le Divenah Correcteur : Élisée Bec
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
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Revue Nouveaux Délits n°47 - Léon Maunoury
Extrait d'un texte de Léon Maunoury publié dans le numéro de janvier 2014
Lu par Cathy Garcia Canalès.
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