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25/03/2015

Revue Nouveaux Délits, le numéro 51

 

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C’est un numéro qui sent l’anisette, non ? Et pourtant l’été est loin, le printemps encore frileux, faut dire que ce n’est pas jojo l’ambiance, on s’attendrait presque à ne voir fleurir que des rosettes tricolores … La peur est depuis toujours une arme de persuasion massive. Il y a de la confusion, beaucoup de confusion dans l’air en ce moment, de menteries et de récupérations, tellement que ça donne envie de se taire pour ne pas en rajouter, se taire et prendre suffisamment de recul pour être capable de sourire encore à l’inconnu, de lui faire confiance, de lui ouvrir sa porte et l’inviter à boire un café bien noir ou un thé bien à la menthe, ou un coup de rouge bien biodynamique, ou une anisette tiens, pourquoi pas ? Même si l’été n’est pas encore là, que le printemps retient sa sève, sachant que même le vert, ça ne plait pas, au point qu’on lui fout du lisier plein la face à ce pialut* avec ses clochettes et ses fleurettes et toutes ces couleurs éclatantes, prêtes à s’exhiber sans pudeur. Donc, se taire oui, fermer sa bouche et déployer sa plume, car il y a bien « trop de chefs et pas assez d’Indiens », alors déployer sa plume, son art, sa syntaxe, sa différence et l’afficher bien haut, paf dans la cible-ciel, qu’il en pleure de joie pour arroser tout le monde, même les cons qui eux aussi ont la plume haute, la plume au fion.

c.g.

 

*un pialut est un terme dérivé de l’occitan pelut « poilu » utilisé dans le Quercy (pelut dans le Tarn) depuis les années 70 pour qualifier sans grande sympathie les babos à barbe et cheveux longs et aujourd’hui les néo-ruraux à tendance écolo quel que soit leur degré de pilosité… et sans forcément plus de sympathie.

 

 

 

L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi

alors que c'est lui.

Pierre Desproges

 

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AU SOMMAIRE

 

 

Délit de poésie :

 

Hommage aux Ombres Vives d’Enrico Bertoncini

Blue star de Nicole Barromé

Jean-Louis Llorca

Annabelle Verhaeghe

Sang d’encre (extraits) de Sadoun Nakib

 

Délit piquant : Épingler les papillons de Louise Sullivan

 

Délit salant : L’océan par la vitre de Jean-Baptiste Pedini

 

Délit d’homo bellicus : Les appâts rances de Jean Gédéon

 

 Mots sur les mots du poème de Michel Host en écho à l’édito du n°50

 

 

Résonance : Le mémo d’Amiens de Jean-Louis Rambour, éd. Henry et Pieds nus dans R. de Perrine Le Querrec– Ed. Les Carnets du Dessert de Lune

 

 

Délits d’(in)citations fleurissent, fleurissent…  Vous trouverez au fond en sortant le bulletin de complicité dans une posture très aguicheuse mais pas encore vulgaire, malgré que ses propositions qui se veulent toujours honnêtes soient contraintes de s’aligner sur la hausse des tarifs postaux.

 

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Illustratrice : Corinne Pluchart

 

Vit en Bretagne. De mer, de vent et d'ouest.

Parce qu'un jour il y eut  rencontre,

fulgurance abrupte,

un temps de vent et de lumière vive.

Traces, signes, empreintes et tout ce qui fait chemin.

Pas de vie ni de sens sans poésie.

 

http://corinne.pluchart.over-blog.com/

 

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Oui, la vie porte l'absolu et il revient à l'homme de l'incarner ici, qui ne l'atteindra jamais.

 

Oui, la beauté, la poésie, l'amour, l'éros, la joie, la subversion, l'autonomie, l'indépendance sont des valeurs contemporaines qu'il reste à défendre.

 

Oui, le but de l'homme est l'amour, toujours plus d'amour. Oui, n'en déplaise aux marchands, aux esthètes, aux cyniques, aux épargnants, aux religieux et aux athées, la vie se conjugue dans la dépense, le don, l'ouverture, l'acceptation, la perte. Ceux qui l'osent ont appris que l'écriture est habitée de sexualité comme le ventre, et qu'il faut s'y enfoncer avec la même ardeur que les consonnes masculines fouaillent la béance des voyelles dans la phrase. C'est au prix de cette conscience-là, et de l'enjeu qu'elle représente, que l'esprit circule entre les lettres et porte le souffle.

 

Les poètes le savent, les prophètes et les saints : que les mots sont aussi sexuels que le corps des femmes et que le souffle les fécondent s'ils se laissent épouser.

 

 Lorette Nobécou

 

in La clôture des merveilles: Une vie d'Hildegarde de Bingen

 

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Vient de paraître aux Ed. Gros Textes

 

 

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30 essais de décollage du réel

1993-2013

 

Il y avait au fond de ma valise, un vieux brouillon, une veste d’homme, une bouteille, quelques fantômes et leurs bleus désirs de méharées. C’est de bon cœur que je m’apprêtais à les suivre, hélas, monsieur, en guise de départ, j’entendis pleurer les bombes et je vis l’automne passer sous les rails. Oui Monsieur ! J’ai donc ôté mes souliers et j’ai même ôté mes pieds avant de me glisser, sans rien de plus à dire, sous cet atome de soupir où vous m’avez trouvée.

 

 

  

40 pages au format 14 x 21

orné de 12 pleines pages couleur avec des illustrations de l’auteur

imprimé sur papier bouffant munken 90 g

ISBN : 978-2-35082-273-0

 

9 € (+ 2 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)

 

Commande à :

Gros Textes

Fontfourane

05380 Châteauroux-les-Alpes

(Chèques à l’ordre de Gros Textes)

 

 

 

 

 

Le cinéma Solaire

Le cinéma Solaire est une association loi 1901 basée dans le Lot près de Cahors. C’est un éco-cinéma itinérant qui se déplace en France et en Europe. Nous diffusons des films en plein air : campagnes, quartiers, places publiques, dans des lieux où le cinéma est absent. Nous ne fixons pas de prix à nos séances, elles sont toutes à prix libres, ainsi chacun peux participer à hauteur de ses moyens. Une crêperie nous suit sur toutes nos dates. Tout le matériel électrique du cinéma est alimenté grâce à l’énergie solaire. Les films diffusés traitent de thématiques sociales telles que la protection de l’environnement, l’exclusion sociale, la consommation, le racisme, etc. Pourquoi projeter des films à thématique sociale ? Nous partons du constat que notre monde ne tourne pas rond dans tous les secteurs. Nous sommes convaincus que si l’on continue dans ce sens, le monde de demain va à sa perte. Mais il n’y a pas besoin de chercher loin dans le futur, c’est aujourd’hui que rien ne va. Les films que nous diffusons ont souvent deux volets : une analyse critique d’une situation et une réflexion sur les alternatives possibles. Nous rejetons la culture de la télé, qui dans son ensemble propose des programmes vides de sens. Nous voulons participer à l’éveil des consciences sans nous placer au dessus des spectateurs. Nos films laissent chacun penser, à sa manière. Nous favorisons les débats et discussions à la fin de nos séances.

Retrouvez l'équipe du cinéma solaire le 1er juillet, avec une séance e courts-métrages en partenariat avec l’association KINOMAD au bar « Le Cochon Tigre » à Cahors. Et du 3 au 5 juillet au festival de theatre de rue de Lherm, en association avec « Le Bar à Trucs’ (bar associatif) et le Cinéma Solaire.


http://cinemasolaire.com

 

 

23/03/2015

Poèmes follets et chansons follettes lu par Myriam Bendhif-Syllas

Source : http://www.lacauselitteraire.fr/poemes-follets-et-chanson...

 

Poèmes follets et chansons follettes, éditions Nouveaux Délits, octobre 2014, illustrations de Joaquim Hock, 54 pages, 15 €

Ecrivain(s): Cathy Garcia

    

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Valse des couleurs, bestiaire tendre et malicieux, nature en fariboles et enchantée composent ces Poèmes follets et chansons follettes dans lesquels Cathy Garcia nous embarque pour « vagavoler » et se balader dans son univers. La poétesse se fait fée et sorcière, déléguant l’art du pinceau à son comparse Joaquim Hock.

« Un chat ça pense, et avant tout à sa panse.

Entresort a faim, enfin !

Mais l’homme, lui, écoute ses pas, flip, flop,

et sourit tout bas.

Un homme, un chat…

Par quel hasard, cette promenade ?

Un homme heureux, un chat mouillé.

Un homme qui marche, un chat le suit,

sous la pluie ».

Dans ce recueil pour enfants, petits et grands, elle s’empare des mots et des images de toujours pour repeindre le monde, célébrer les étapes de la vie et chantonner des ritournelles tantôt délicates tantôt farfelues. « C’est ma palette à moi », affirme-t-elle, et elle en appelle au pouvoir créateur des enfants de s’approprier couleurs, matières, formes et mots, de s’inventer des histoires à partir du matériau le plus accessible : le réel et ses multiples merveilles.

« Vert tendre

Un bouquet de violettes

En jupes de frais printemps

Chatouillent les moustaches

Scintillantes de rosée

D’un gai lapin

Farfouilleur de fourrés.

Là, derrière les collines

Qui dessinent l’horizon

En vertes

Et douces courbes maternelles

Un bouton de rose

Est sur le point d’éclore ».

Qu’elle choisisse la fable ou le haïku, les formes libres ou le poème débridé, elle manipule avec jubilation les sons qui coulent ou s’entrechoquent, qui se répètent ou qui pètent : « Chatouilles et crabouilles », « verte et visqueuse », « Hurons Harpon Hêtre »… Les mots prennent toute leur saveur dans la bouche de celui qui les délivre et leur fait danser leur joyeuse sarabande. On lit, on rit, on sourit, on relit, on fredonne, la magie opère.

Les illustrations de Joaquim Hock accompagnent ces poèmes tout en racontant leurs propres histoires. De drôles de bonshommes aux têtes carrées et aux pattes bizarres y veillent, ouvrant leurs grands yeux sur une nature en pleine activité. Araignées au plafond, animaux montrant leurs têtes, escargots alpinistes, sont à découvrir dans ces tableaux étranges, rigolos et colorés.

« Ne pleure pas

Petite mousse

Ne pleure pas

C’est ton cœur qui pousse ».

« Sur l’île terre, il n’y a qu’un seul homme,

Il en porte toutes les couleurs

Mais lui-même ne sait pas,

Qu’il est un arc-en-ciel ».

Plaisir de la langue en liberté. Plaisir d’une pensée grande ouverte sur le monde, amenant les esprits les plus jeunes à s’ouvrir à leur tour. Passeuse de mots, passeuse d’âme.

Poèmes à partir de 5 ans pour « Grands petits et Petits grands ».

 

Myriam Bendhif-Syllas

 

 

20/03/2015

Fête de la musique à Beauregard

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07/03/2015

Expo à Limogne en Quercy : Gribouglyphes de Cathy Garcia

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06/03/2015

"Mon sublime ordinaire" à Théminettes

 

Les textes de Fanny Sheper ont été publiés pour la première fois dans le numéro 44 (janvier 2013) de la revue Nouveaux Délits et par la suite un spectacle est né de la rencontre de la poète et une danseuse.

Aussi j'ai le grand plaisir de me joindre à La compagnie Ligne Mouvante pour vous inviter à découvrir son spectacle "Mon sublime ordinaire" le samedi 14 mars à 19h dans la salle de spectacle de Théminettes (Les Bourg, 46120 Théminettes).

Réservation : lignemouvante@gmail.com

 

 

 Interview par Jean-Pierre Riu à écouter sur Antenne d'Oc - Figeac : http://www.antenne-d-oc.fr/article.php?id=129

 

 

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"Mon sublime ordinaire" est une création pluridisciplinaire mêlant danse et poésie, dans une mise en scène théâtrale originale où la poésie du mouvement s'entremêle au rythme des mots. Ce spectacle donne ainsi reliefs et saveurs aux émotions de deux personnages ordinaires...et sublimes à la fois.
 
 
 Nous vous invitons à découvrir la compagnie via son site:
       www.lignemouvante.wordpress.com.