18/02/2015
Soirée Hommage à Pierre Colin, samedi 21 mars à Tarbes
à 20h30
Salle de l’Ensemble Instrumental de Tarbes
Place Anatole France à Tarbes
Hommage à Pierre Colin -
« Poète Celte de langue française »
le poème n’est ni beau, ni laid, il invente l’éternité. PC
Fondateur et animateur de l’Atelier d’Ecriture Thot’M, militant infatigable de l’Education Nouvelle, passionné de poésie - ce « feu rebelle » qu’il n’a cessé d’allumer tout au long de sa vie - mais également passionné de musique et plus largement de toute création. Dans ses engagements incessants, Pierre Colin a été porteur d’humanité.
Au cours de cette soirée :
Christophe Verzeletti, comédien, lira des extraits de l’oeuvre de Pierre C.
Denis Abbate, musicien, interprètera des pièces de guitare classique.
Ceux qui ont écrit des textes sur l’oeuvre de Pierre C. apporteront leur témoignage.
Participeront aussi aux lectures toutes celles et ceux qui le souhaiteraient. (Pour faciliter le déroulement de la soirée, nous demandons à ceux qui voudraient intervenir de nous faire savoir le temps dont ils souhaiteraient disposer - entre 1 et 2 min. ou 2 et 3min . . .)
tél. 06 89 21 73 58 - 06 75 56 67 26 - 06 18 72 61 41
« … Un peu plus bas, la terre de Laërte, envahie par les chèvres, n’est plus qu’un amas de pierres et d’oliviers béants aux coeurs brûlés, exhumant le secret des mots. Nous chercherons longtemps cette profération sans origine, d’un désir l’autre, d’un siècle l’autre, dans la géométrie des rêves et de la mort… C’est dans l’incertitude, sans garantie d’aucune volupté, qu’il nous faut à présent réenchanter la vie… »
P.C. dans « Monde aux yeux brefs » et « Grèce Obscure »
l’écriture - la poésie – est une mise en déséquilibre du langage, une confrontation avec l’étrangeté du signe. Elle est d’abord rébellion et révolte contre l’utilisation usuelle des mots. C’est un arrachement à tous les déterminismes (symbolique, politique, social) qui vise à opérer une « déchirure dans la trame symbolique
P.C.( extrait de Poétique et cybermondes) – « Dialogue – GFEN » n°153
Tu respires, soulevant doucement le ciel, le printemps, la mer.
Tu tends la voix vers tous les horizons à la fois.
Tout le pays s’écarte lentement des mots…
P.C. « Dans la Tour des Archers, Europos »
« … Je veux une écriture violente, qui parle du réel, du sens et du non-sens, de la beauté et de l’horreur, de l’amour et de la haine, du silence et de la folie. C’est dans ces paroxysmes de l’âme humaine que tout se joue. La création est un combat prométhéen avec la chair de la langue. (…) Le poème n’est ni beau, ni laid, il invente l’éternité. »
Nous avons besoin
des poètes qui mettent
le feu à la langue,
et dont les braises
couvent longtemps.
D.BG
P.C. dans « Ecriture, aveugle pour rien »
(Le retour à Sumer)
C’est le métier d’un vieux fleuve
de raconter l’espoir…
Rien n’arrête le rêve hormis le rêve
On fait tant de beauté
avec si peu de vie.
Les arbres se préparent
pour un bond immense dans la nuit.
P.C. dans « Une épine de bonheur »
Nous sommes des brûleurs d’eau froide.
L’aube est sans laisse, et le coeur est immense.
L’âge du monde est notre voie.
Cependant nous marchons. Nous prenons acte du printemps.
Partir est notre azur.
P.C. dans « Je ne suis jamais sorti de Babylone »
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
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