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30/05/2013

Premier vide-maisons de printemps organisé au Mas de Girval, Saint Cirq Lapopie

 

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Merci de faire circuler l'information.

On compte sur votre visite (et sur une météo plus clémente).

PS : annulation en cas de pluie

16/05/2013

Vient de paraître : Claques & boxons

 

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130419 la gd castafiore.jpgPoèmes de Cathy Garcia, illustrations de JL Millet

 

 

Non monsieur, ici

 Il n’y a pas d’amour
 Il n’y en a jamais eu
Pensez bien sinon, monsieur
Qu’on s’en serait aperçu
 

 

 Ici monsieur

Il n’y a que la rage
Et si l’amour y venait
Il y ferait naufrage.
 
 

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Editions Nouveaux Délits
ISBN: 978-2-919162-02-4
 
42 pages

Imprimé sur papier recyclé calcaire 100 gr, couverture calcaire 250 gr

12 + port



   
Pour commander, envoyez un mail à nouveauxdelits arobase orange point fr.

11/05/2013

Mémoire de sable

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texte & photo jlmi   2008

 

Je suis là depuis des millénaires, je pourrais même dire depuis l’origine du monde. Pas le monde des hommes, si jeune, si puéril !

Non. Le monde minéral, celui de la concrétion d’après le grand barouf. Paf ! Boum !

Bien sûr, je n’avais pas la forme que j’ai aujourd’hui. Comme tous mes camarades de l’époque d’ailleurs. Nous étions tous très... unis. Nous étions même inséparables !!! Puis le temps a fait son œuvre, il nous a séparés, aidé en cela par ceux d’entre nous dont la nature était d’être fluides et ceux qui, dans un tel état d’excitation pour se faire une place à la surface, atteignaient la fusion avant de rejoindre les grands courants ascendants du magma.

Enfin, tout ça est tellement loin que je ne me souviens plus bien de tous les détails. Toujours est-il que l’érosion m’a donné une vie propre, en cela qu’elle m’a permis de voyager en banc de myriades de grains assemblés pour de grandes transhumances conduites par l’eau ou le vent.

Aujourd’hui, je m’étale en une longue et belle plage blanche et rose  entourée de mes parents chenus, ces somptueux blocs de granit rose aux formes arrondies que vous ne pouvez manquer d’apercevoir lorsque vous venez me rendre visite. Dans leurs jeunesses, vous auriez dû les voir, hauts et pointus, défiant le ciel et ses nuées. Plus de dix mille mètres. C’était quelque chose. J’avoue que maintenant ils font bien leur âge, ils souffrent d’arénisation. Tant mieux d’ailleurs ! Sans cela je ne serais pas là !!! Je m’égare, excusez moi, mais je n’ai que ça à faire…

Donc, je suis là. Sur la côte nord de la Bretagne, dans ce pays appelé France. Chaque jour, par deux fois, la mer vient me baigner, en douceur, souvent avec tendresse, vague après vague. Sauf quand elle est en colère bien sûr. Alors ces jours là, ça déménage, passez moi l’expression. Elle me brasse, me masse, me malaxe, me pitrouille, me papouille, me tourne et me retourne avant de m’abandonner hors d’haleine et trempée. Heureusement, j’ai plusieurs heures pour m’en remettre. Et puis elle n’est pas souvent furieuse deux fois de suite. Il faut bien lui reconnaître ça. Un autre avantage que j’ai omis de vous conter : la mer supprime toutes mes imperfections. Elle me retend la peau même si elle me laisse ici ou là des petits bourrelets, des ripple-marks dit-on je crois.  Enfin, c’est ma thalasso à moi !

Le vent aussi prend soin de moi. Il me sèche, peigne mes mèches de surface, les met parfois en désordre mais ses doigts sont si doux… Enfin c’est comme sa compagne. Quand elle est en boule, il l’est aussi. Je crois que dans tous les couples il y a ce genre de chose. Nul n’est parfait. Moi, je suis résolument célibataire, ouverte à toutes et à tous pour être plus juste…

La pluie aussi est une bonne compagne, mais passagère, irrégulière, quoique certains en disent sur ici. Bonne fille la pluie, elle s’adapte entre les grosses gouttes et la bruine, entre les averses – les grains – et le crachin. J’aime bien la pluie. Elle m’hydrate et me dessale un peu.

Ah ! et puis il y a le soleil. Lui aussi me sèche comme le vent mais en plus il me chauffe, tiédit ma peau, la blanchit ou la fait rosir. Un réel plaisir. Vous connaissez d’ailleurs, vous qui venez coucher avec moi, non ? C’est bien cela que vous venez chercher, bien plus que moi je le sais bien…

Tentez donc maintenant d’imaginer ce qu’aujourd’hui peut contenir ma mémoire. Disons sur les cent dernières années, c’est tout. Facile. La mémoire du sable.

Sa mémoire vous dites vous, mais elle a perdu le nord, c’est pas possible !

Mais si, c’est possible et je vais vous mettre sur la voie. Parce que c’est vous !

 

Lorsque vous arrivez juste après mon bain, ma peau est lisse, souple et tendre. Puis, vous marchez, vous courez, vous jouez au ballon, vous me percez de vos parasols et de vos tentes, vous laissez vos enfants me trouer, me couvrir de ces pustules qu’ils appellent châteaux, vous me ratissez pour soi disant pêcher, vous laisser vos chiens me salir, ( je n’ai pas de caniveau dites-vous ? Curieuse réaction lorsque l’on connaît vos trottoirs à ce que je me suis laissé dire… poursuivons…), vous faites rouler vos char à voile, vous traîner vos bateaux ou vos planches à voile… Certains soirs même, vous venez vous aimez, un bain de minuit dites vous, mon œil ! Enfin, c’est mieux que de venir picoler ou se shooter…

Beaucoup d’entre vous me laissent leurs détritus et ça, c’est pas sympa. Du coup vous faites venir des herses pour me nettoyer mais en même temps ces monstres énergivores détruisent tout le petit monde vivant que j’héberge car vous n’êtes pas les seuls sur Terre, vous n’avez jamais été les seuls et c’est tant mieux, sinon ce serait tout bonnement invivable. Même vos cargos me dégueulent dessus de plus en plus souvent. Le pétrole, ça on vous le dit. Ça vous touche. Ça fait de l’audience, il y en a pour des jours et des jours à me voir engluée et nauséabonde, pleine de cadavres d’oiseaux, et seulement quelques uns d’entre vous se débattant avec toute cette merde ( oh pardon !)… Mais ce n’est pas tout. Il n’y a pas que le pétrole. Tenez, la dernière fois, c’était une cargaison d’ananas. Bien sûr dit comme ça, ça prête à sourire. Moi, ça me donne envie de chialer !

Et ces derniers temps tout ça empire malgré tous les signaux d’alarme que nous vous envoyons avec mes camarades des quatre coins du globe. Surtout celui de la calotte et il y met le paquet. Tâchez de vous en souvenir à l’heure de l’apéro – avec ou sans alcool - quand vous agitez vos glaçons dans vos verres…

Enfin, vous n’êtes que des humains, on ne peut pas trop vous en demander, ça, on l’a compris depuis longtemps… Mais de vous à moi - car vous pouvez êtes sympa quand même - à faire les cons comme ça, vous allez disparaître, mais nous, même blessés, abîmés, saccagés, défigurés nous serons toujours là avec tout le temps devant nous pour nous refaire une beauté, pensez, sur un million d’années…

Allez, même si c’est grave, nous resterons en relation. Mes camarades et moi nous ne sommes pas rancuniers. Ni rapporteurs d’ailleurs. Car si je vous disais tout…

Enfin réfléchissez.

Ou plutôt, agissez !

 

 

 

Jean-Louis Millet

 

 

 

Au Hasard de Connivences

http://jlmi22.hautetfort.com/

05/05/2013

Mary Pirate, un spectacle de la Compagnie Les Pieds Bleus


 
 
Cie Les Pieds Bleus
présente

Mary Pirate
spectacle tout public à partir de 12 ans
d’après le roman d'Ella Balaert (Editions Zulma)


 

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Le mercredi 15 mai à 20H30
Théâtre de l'Usine - 18 avenue du Docteur Roux - 46 400 Saint Céré
Billetterie 05 65 38 28 08 / public@opera-eclate.com

Le jeudi 16 mai à 21H
Cinéma Charles Boyer - 2 Boulevard Pasteur - 46 100 Figeac
Billetterie 05 65 34 06 25 / servicesculturels@figeac-communaute.fr


 

L’oeuvre d’Ella Ballaert embarque le spectateur dans la destinée hors du commun que constitue la courte vie de Mary Read.

Les Pirates… Un monde d’hommes, de brutalité, de violence, de cruauté, de sang et de mort ... Un monde d’aventures aussi, d’ailleurs, d’exotisme où tout devient possible. 

Un récit des plus singuliers qui nous livre une introspection subtile et profonde de la quête identitaire, de l’ambiguïté sexuelle, du désir d’accomplissement, quand sous l’apparence d’un homme…. se cache une femme.

Mary Read ou comment, d’un destin imposé, faire une route vers la Liberté.


   
Mise en scène: Pierre Sarzacq
Adaptation et jeu: Hélène Poussin
Scénographie et Création Lumière: Cyrille Guillochon
Construction décors: Fanny Mas
Costumes: Béatrice Laisné
Régie Tournée: Célio Ménard
 
En Coproduction avec la Compagnie NBA Spectacles.
Soutenu par le Conseil Général du Lot (46), le Théâtre de la Maison du Peuple à Millau (12), Le Centre Culturel du Val de Vray à Saint Saturnin (72), L'association PaZaPa (72), Le Carroi à La Flèche (72) et le Théâtre de l'Usine à Saint Céré (46).
 
 
 



Compagnie Les Pieds Bleus
Centre Social - Place Vival
46100 Figeac
 
06 70 04 66 25
 
Contact : Hélène Poussin
 
SIRET : 512 884 966 000 23 / APE : 9001Z

PROCHAINES DATES:
 
2013:
 
Octobre: Mauriac (15)
16 novembre: Saint Projet (46)
22 novembre: Lalbenque (46)
23 novembre: Gramat (46)
24 novembre: Thedirac (46)