19/05/2011
Mail Art "Nouveaux Délits" : Dewi, Canada (2)
15:01 Publié dans POÉSIE POSTALE & ART POSTAL "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
Mail Art "Nouveaux Délits" : Julien Blaine, France
14:51 Publié dans POÉSIE POSTALE & ART POSTAL "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2011
Mail Art "Nouveaux Délits" - JL Millet, France
22:28 Publié dans POÉSIE POSTALE & ART POSTAL "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2011
MAIL ART "Nouveaux délits" : Dewi, Canada
***
15:05 Publié dans POÉSIE POSTALE & ART POSTAL "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2011
Projet Art Postal - Mail Art Project : Nouveaux Délits
Projet d'Art Postal
Thème : Nouveaux Délits
Nouveaux Délits/New Offences/Nuevos Delitos/Nuovi Reati/Ofensas novas/Новые нарушения/Neue Delikte/新しい犯罪/جرائم جديدة
Administrateur : Cathy Garcia
Format et techniques libres. Pas de jury, pas de retours.
Les oeuvres doivent être expédiées par la poste à
l' Association Nouveaux Délits - Létou - 46330 St Cirq-Lapopie
Date limite Juin 2012
Mise en ligne des oeuvres au fur et à mesure, livre numérique plus expos par la suite
Ouvert à toutes et tous !
14:24 Publié dans POÉSIE POSTALE & ART POSTAL "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2011
Atelier d'écriture & arts plastique au Collège d'Orlinde de Bretenoux conçu et animé par Cathy Garcia
Toujours en suivant le fil conducteur du « Un moi par mois » et en travaillant à l’expression du soi, l’atelier écriture et productions plastiques au collège d’Orlinde suit son cours.
Après avoir démarré en septembre par la création d’un nom de plume en jouant avec les anagrammes de leurs noms et prénoms, les élèves se sont familiarisés avec l’écriture via différents jeux littéraires ainsi qu’à la lecture à voix haute des productions de chacun au groupe.
Un petit texte de départ, écrit en suivant différentes consignes sur la base d’un acrostiche, est repris de temps à autre, afin qu’il puisse évoluer au fur et à mesure des nouveaux apprentissages et autres productions écrites qui en découlent.
***
Nous avons fait des listes de mots que nous aimons, et joué avec le rythme, le son et la rime pour faire des phrases sur le rythme de :
1-2-1-1 et 3
Le premier 1 correspondant à « J’aime »
Ce qui a donné des réalisations comme :
***
Et puis nous avons joué avec les onomatopées et les rimes et créé de nouvelles formules de vœux du genre :
« Joyeux Bing et Meilleurs Splash pour un Très Bon Crash 2011 »
Chacun a trouvé les siens qui ont ensuite été peints sur des boules de noël style piñata, réalisées avec Mr Hounie, professeur d’art plastique :
***
Ensuite nous nous sommes lancés dans un travail plutôt surréaliste sur l‘association des verbes et des couleurs et nous nous sommes amusés avec des questions/réponses sur le modèle de « Qu’est ce que la folie ? La folie est un toboggan », jouant avec les associations tirées du chapeau du hasard - une question abstraite, une réponse concrète - pour ensuite avec le tout, former un poème en prêtant attention toujours au rythme, au son et à la rime, sur le modèle proposé suivant :
Qu’est-ce que la folie ? La folie est un toboggan
Bonbon, panthère, éléphant
Je chante rose
Ensuite les élèves ont travaillé sur le collage monochrome, selon leur couleur choisie au départ, et la découpe de lettres dans les journaux et autres, inspiré du modèle que j’ai proposé :
Libre ensuite à chacun de laisser s'exprimer sa propre créativité avec l’aide de Mr Hounie . Voici une partie des oeuvres achevées :
***
Puis inspirés par le thème du Printemps des Poètes 2011, nous avons exploré, via différentes consignes d’écriture, les paysages intérieurs, le « si j’étais un paysage », en approfondissant cette fois la recherche et en devenant plus exigeant, jusqu’à obtenir le texte le plus satisfaisant possible. Le texte produit va maintenant devenir un tableau, en jouant entre autre avec les calligrammes. Travail en cours.
***
Et pour la première fois mardi dernier, j’ai donc proposé aux élèves de démarrer la séance en écrivant un texte entièrement libre, sans consigne ni contrainte. Voici donc toutes les productions, signées de leur nom de plume :
Je ne sais pas quoi dire en atelier artistique
Quen Tianmor
Je ne sais pas quoi dire en atelier artistique
Sano Britien
Je ne sais pas quoi écrire
Je ne sais pas quoi lire
Je ne sais pas me divertir
Mais je sais dormir
Pomme = énergie ; énergie = play 3 ; play 3 = zombie ;
zombie = stress ; stress = cancer ; cancer = mort
Tu veux une pomme ?
Petit Lord Sabléans
Si tu as pas ton stylo, tu as pas de note, si tu as pas de note, tu as pas de cours, pas de cours, pas de diplôme, pas de diplôme, pas de travail, pas de travail, pas de nourriture, pas de nourriture, anorexie, anorexie, pas d’amour, pas d’amour, pas de bonheur, pas de bonheur, dépression, dépression, maladie, maladie, mort. En bref, perd pas ton stylo.
Noélie Ibustiphipé
Le collège c’est pourri
On ferait mieux d’aller au lit !
Blerreau Larathur
Hier je ne sais pas quoi dire
Aujourd’hui je ne sais pas quoi dire
Demain, je ne saurais pas quoi dire
Normal, je ne sais pas parler
Nutéla Ki-Ramzs
Caillou
Caillou
Caillou
Oh un oiseau !
Bekin Sisou
Aujourd’hui je n’ai pas d’idée
Mon stylo est cassé
Que dire d’autre ?
Il fait chaud.
Hev Lamarië
Page blanche ? Je n’ai pas d’idée
Je ne sais pas quoi vous raconter.
Lina Onerebi
J’aime bien la mer avec le sable chaud, l’eau turquoise.
Les poissons multicolores, les coraux.
Révélia Valardi
Quand je le vois mon cœur palpite à chaque fois.
Je voudrais l‘aborder mais je n’oserai jamais
Mais mon cœur continue à l’aimer.
Mélaé Rotenvil
Tel un papillon de lumière tu es entré dans mon cœur
Tel une part de bonheur tu y es resté
Grâce à toi plus de peur ni de pleurs
Tu t’es posé sur cette fleur que je regardais
A toute heure que je chérissais et aimais
Même si elle n’égalait pas ta beauté.
Lonsalezam
Je suis désespérée tel un rêve enfoui au fond de mon cœur
Pour révéler ce rêve enfoui il faut du courage et de la persévérance
Jathis Meauldor
Charles de Gaulle
Brave homme
Très courageux et très dangereux
Grand général très généreux et ténébreux
Très grand et costaud au sang froid
Cet homme est un grand mur de bois
Amiral Lephaque
J’en ai marre des devoirs.
Haschar Mortier
***
Le nouveau défi était d'écrire en deux heures des "Autoportraits en délire", via un travail guidé, les élèves ne sachant pas à l'avance ce que ça allait donner, ensuite ils ont pu enlever ou changer ce qui ne leur plaisait pas et voici donc le résultat :
Un peu condor, un peu crocodile noir
Un peu con, un peu joyeux
un peu petit, un peu abruti
et grand boulanger
Un peu bouleau, un peu étagère
Bouc qui peut saluer
Un peu plaisir, un peu carotte
Couleur riche ou couleur triste
Ecrivain pour fumer
Un peu Ichigo, un peu rouleau de printemps
Un peu hard-rock pour la transpiration
et Cerbère à Las Vegas
Un peu tête dans le cul, un peu sangria
et Miami à 6h30
un peu tête de bite, un peu short
Rose de Los Angeles et paysagiste de l'orage
Pas de vacances alors beaucoup de tiramisu
Et le pouvoir de voler contre le paranormal
Tout ça pour faire un Petit Lord Sabléans joyeux !
Un peu grand aigle, un peu araignée bleue
Un peu con, un peu intelligent
un peu beau, un peu grand
et gros ingénieur
Un peu pin, un peu table
Poulet qui peut m'emmerder
Un peu plaisir, un peu carotte
Couleur gentil ou couleur méchant
et routier pour faire de la moto
Un peu Harry Potter, un peu tagliatelles
Un peu rap pour la bonne odeur
et Golum de Berlin
Un peu "bizu", un peu coca
et le Vietnam à 4 heures
Un peu "connard !", un peu string
Rose d'Angleterre et ingénieur pour le feu
Un peu tsunami, un peu glace
Et beaucoup de sous contre Scream
Tout ça pour faire un Nutéla Ki-Ramzs cultivé.
Un peu faucon, un peu chienne bleue
Un peu taré, un peu intelligent
Un peu grand, un peu moche
et gros camionneur
Un peu chêne, un peu chaise
Cochon qui peut pisser
Un peu j'ai chaud, un peu poireau
Couleur shootée ou couleur tyran
et prostituée pour faire le trottoir
Un peu Kadhafi, un peu moules-frites
un peu punk pour la merde
et fantôme dans les chiottes
Un peu "bizut", un peu coca
et la France en 1942
Un peu "Con !", un peu string
Tulipe du Mexique et maçon pour marsupiaux
Un peu volcan, un peu banane
Et beaucoup de sous contre les tigres
Tout ça pour faire un Bekin Sisou casse-couille.
Un peu belle bergeronnette, un peu cerf marron
Un peu intelligent, un peu pas intelligent
Un peu beau, un peu grand
et gros paysagiste
Un peu mûrier-platane, un peu commode
Marcassin qui peut faire la guerre
Un peu j'ai chaud, un peu tomate
Couleur beau ou couleur moche
et frigoriste pour pêcher
Un peu François Damien, un peu poulet
Un peu classique pour l'anis
et zombie de Dawson
Un peu "con comme une valise !", un peu fanta
Et l'Utah pendant la guerre de 1940
Un peu "connard !", un peu t-shirt
Pissenlit du Colorado et bûcheron pour les arbres
Un peu barrage qui lâche, un peu beignet au chocolat
et beaucoup de billets contre les crocodiles
Tout ça pour faire un Amiral Lephaque tranquille.
Un peu hirondelle, un peu papillon violet
Un peu méchante, un peu gentille
Un peu petite, un peu grande
et grande vétérinaire
Un peu cerisier, un peu commode
Lapin qui peut aider
Un peu rigoler, un peu pomme de terre
Couleur belle ou couleur gentille
et soigneuse animalière pour faire du vélo
Un peu Madonna, un peu frites
Un peu rock pour la vanille
Et elfe de Lille
Un peu limonade et Lunel en octobre
Un peu "merde !", un peu robe
Rose du supermarché et infirmière des fleurs
Un peu séisme, un peu gâteau au chocolat
et des voyages contre les zombies
Tout ça pour faire une Révélia Valardi originale.
Un peu petite hirondelle, un peu tortue verte
Un peu méchante, un peu aimable
Un peu bronzée, un peu boutonneuse
et grande masseuse
un peu fraisier, un peu armoire
Hérisson qui peut fumer
Un peu amoureuse, un peu tomate
Couleur gentille ou couleur gros nez
Educatrice spécialisée pour faire du karaté
Un peu Gad Elmaleh, un peu saucisse lentilles
Un peu rock pour le parfum des fleurs
et lutin à Vichy
Un peu tête dans le cul, un peu vodka
et Los Angeles le 27 juin
Un peu "Conasse !", un peu robe courte
Camélia de Las Vegas et fleuriste pour les fleurs
Un peu inondation, un peu mousse au chocolat
et un voyage en Thaïlande contre la mort
Tout ça pour faire une Mélaé Rotenvil serviable.
Un peu belle hirondelle, un peu vache rose
Un peu raciste, un peu serviable
Un peu moche, un peu bronzée
et actrice originale
Un peu chêne, un peu table
Truie qui peut manger
Un peu amour, un peu poireau
Couleurs shootée ou couleur égoïste
et banquière pour chanter
Un peu Dany Boon, un peu spaghetti bolo
Un peu R&B pour le parfum des fleurs
et marsupilami à la mer
Un peu "putain !", un peu bière
et l'Asie le 13 septembre
Un peu "grosse pute !", un peu mini-jupe
Camélia de Los Angeles et masseuse pour les arbres
Un peu séisme, un peu crumble
et un voyage en Thaïlande contre la vieillesse
Tout ça pour faire une Hev Lamarië organisée.
Un peu petite hirondelle, un peu aigle blanc
Un peu lunatique, un peu zen
Un peu grande, un peu blonde
et merveilleuse mécanicienne
Un peu sapin, un peu chaise
Araignée qui peut assassiner
Un peu colère, un peu courgette
Couleur aimable ou couleur rancunière
et actrice pour courrir
Un peu Harry Potter, un peu lasagne
Un peu R&B pour le parfum des fleurs
et nain au palais
Un peu "merde!", un peu whisky
et la ville au printemps
Un peu "pétasse !", un peu jupe
Rose de campagne et pompier pour l'eau
Un peu tsunami, un peu mousse au chocolat
et beaucoup de billets contre la vieillesse
Tout ça pour faire une Lina Onerebi sympathique !
Un peu grand aigle, un peu éléphant vert
Un peu chiant, un peu cultivé
Un peu chantilly et beau maçon
Un peu olivier, un peu commode
Renard qui peut manger
un peu joie, un peu poireau
Couleur petit ou couleur musclé
et cuisinier pour jouer au rugby
Un peu Tintin, un peu blinis au saumon
Un peu musique celte pour la transpiration
et zombie au théâtre
Un peu "putain !", un peu red bull
et Las Vegas à 6 heures
Un peu mother fucker, un peu short
Suzanne aux yeux noirs des campagnes
et fleuriste pour l'herbe
Un peu séisme, un peu tiramisu
et beaucoup de vacances contre la guerre
Tout ça pour faire un Haschar Mortier musclé !
Un peu petit pigeon, un peu chien rouge
un peu égoïste, un peu gentille
Un peu yeux, un peu ongle
et grande funambule
Un peu cerisier, un peu canapé
Poisson qui peut se baigner
Un peu heureuse, un peu courgette
Couleur beaux yeux ou couleur puant
Acrobate pour faire du ruban
Un peu fée clochette, un peu brochette
un peu pop pour l'odeur du chocolat
et lutin à Bretenoux
Un peu "ouh, punaise !", un peu coca cola
et Tauriac en été
Un peu "conasse !", un peu robe
Lilas de Royan et trapéziste pour les jonquilles
Un peu tsunami, un peu banane au chocolat
et un voyage aux Philippines contre les araignées
Tout ça pour faire une généreuse Noélie Ibustiphipé !
Un peu puissant lion, un peu panthère rouge
Un peu colérique, un peu généreuse
Un peu pâle, un peu blonde
et peintre lumineuse
Un peu hêtre, un peu bureau
Singe qui peut déclarer sa flamme
Un peu plaisir, un peu tomate
Couleur yeux bleus ou couleur sensible
et couturière pour dessiner
Un peu Coluche, un peu frites
Un peu rock pour le parfum du lys
et lutin au casino
Un peu "non mais ça !", un peu vodka
et un théâtre en octobre
Un peu "putain !", un peu gilet
Lys de plage et professeur des roses
Un peu rupture, un peu framboisier
et un stylo contre l'amour
Tout ça pour faire une Lonsalezam différente.
et maintenant bonne vacances de Pâques !!
***
Et voilà donc la suite des travaux en attendant les paysages version texte et version image, voici les
JE SUIS
Je suis l'éclair qui flashe et tonne et vient de l'enfer
Je suis le corbeau de la mort guettant sur ta vie
Je suis la falaise où le vent soufflait à tes beaux jours d'été
Je suis les larmes qui coulaient sur mes joues au moment de ton absence
Je suis le bonheur que je t'amène à toute heure
Je suis la cascade où s'écoule la vie, le temps, l'amour, l'envie, l'ennui
Je suis le faucon qui vole et te souffle dans le cou
Je suis l'écrivain qui t'écrit les mots doux
Je suis le verre qui se brise et te blesse
Je suis le coquelicot rouge de brillance à tes mots
Je suis la tristesse qui pleure et amène la douleur
Je suis la douleur qui blesse et amène la tristesse
Je suis l'ange de tes nuits à jamais et pour la vie
Je suis la douceur qui s'amène dans tes peurs,
qui réchauffe ton coeur, qui aime ton odeur,
qui grâce à toi n'a plus peur !
Lonsalezam
Je suis la tornade que tu redoutes
Je suis le babouin que tu désires
Je suis le rocher qui te fait penser sans arrêt à ton passé
Je suis la bave qui dégouline au coin de tes lèvres
Je suis l'amour qui t'envahit
Je suis le gazon qui brûle avec le temps
Je suis la tourterelle que tu trouves belle
Je suis l'acteur qui te fait rêver
Je suis le pissenlit qui te cloue au lit en brûlant ton tapis
Je suis la joueuse qui pue le vernis
Je suis l'émotion qui t'envahit le coeur
Je suis le marsupilami qui fiente dans ton lit
Je suis la gentillesse qui te fait des promesses
Hev Lamarië
Je suis la tornade qui dévalise tout sur ton passage
Je suis la tortue qui broute tout le gazon
Je suis le caillou qui fait des bisous
Je suis la bave qui dégouline de ta bouche
Je suis l'amour qui t'apporte du bonheur
Je suis le gazon brouté par la tortue
Je suis le pigeon qui fiente sur tout Paris
Je suis le peintre qui peint ton avenir
Je suis la machine qui broie tous tes orteils
Je suis la jonquille qui est gentille
Je suis la timidité qui t'empêche de respirer
Je suis l'air qui te permet de respirer
Je suis le boustiflore fait de fleurs
Je suis la gentillesse qui exécute toutes tes promesses
Noélie Ibustiphipé
Je suis le séisme qui te ravage
Je suis le chien qui te mord
Je suis l'arbre qui t'écrase
Je suis le vin qui te rend fou
Je suis le rire qui te fait pleurer
Je suis le ciel qui te tombe sur la tête
Je suis le rouge-gorge qui picote tes cheveux
Je suis le peintre qui te fait de beaux tableaux
Je suis le couteau qui te tue
Je suis le soleil qui te brille dans les yeux
Je suis la peur qui te fait trembler
Je suis l'amour qui te rend heureux
Je suis l'elfe qui te regarde avec tendresse
Je suis la joie qui te fait souffrir
Valérie Vialard
Je suis le tonnerre qui glace ton sang
Je suis le hérisson qui te pique les pieds
Je suis la roche qui roule et te choque
Je suis la lave qui te brûle le coeur
Je suis l'amour qui te perce le coeur
Je suis le ciel qui te fait rêver
Je suis l'aigle qui te survole
Je suis le peintre qui peint ton portrait
Je suis le verre qui te coupe
Je suis le pissenlit qui te tache
Je suis la tristesse qui te fait mal
Je suis l'émotion qui te trouble
Je suis l'ange qui te surveille
Je suis la gentillesse qui s'exprime dans tous tes gestes
Mélaé Rotenvil
Je suis l'éclair qui t'électrocute
Je suis le chameau qui te boit
Je suis la ronce qui te pique et te fait mal
Je suis l'eau qui te mouille
Je suis la joie qui t'empêche
Je suis le blé qui te récolte
Je suis le colibri qui te crie dessus
Je suis la tailleur qui te taille
Je suis la bâton qui te rosse
Je suis le sang qui coule de ta peau
Je suis la colère qui t'entoure
Je suis l'amour qui te hait
Je suis le sadida qui te fait mal
Je suis la force qui te tue
Haschar Mortier
Je suis la tempête qui te détruit
Je suis la chèvre qui te broute
Je suis l'or qui vaut cher
Je suis la lave qui te fait fondre
Je suis le bonheur qui t'envahit
Je suis l'herbe qui fait ton jardin
Je suis un faucon qui vole
Je suis le tailleur de pierre qui taille
Je suis la grenade qui fait sauter ta tête
Je suis la sagn qui t'éclabousse
Je suis la rage qui ne t'aide pas
Je suis l'amour qui ne t'aime pas
Je suis le zombie qui te dévore
Je suis l'agilité qui te tue
Bekin Sisou
Je suis le tonnerre qui te frappe
Je suis le guépard qui te poursuit
Je suis le diamant qui t'illumine
Je suis la sève qui te régale
Je suis le suspens qui te surprend
Je suis l'eau qui te mouille
Je suis le condor qui te fait voler
Je suis le peintre qui te dessinne
Je suis la hache qui te coupe
Je suis la lave qui te réchauffe
Je suis la tristesse qui te fait pleurer
Je suis l'amour qui te réconforte
Je suis le phoenix qui enflamme ton coeur
Je suis la ruse qui te trompe
Petit Lord Sabléans
Je suis l'incendie qui te détruit
Je suis l'âne qui te broute
Je suis le fer qui te frappe
Je suis le miel que tu manges
Je suis l'attente qui t'excite
Je suis la neige qui te refroidit
Je suis le corbeau qui te guette
Je suis le forgeron qui forge ton caractère
Je suis le poignard qui t'assassine
Je suis le feu qui te brûle
Je suis la colère qui te ronge
Je suis la liberté qui te manque
Je suis le dragon qui te mange
Je suis le contentement qui te satisfait
Nutéla Ki-Ramzs
Je suis l'orage qui te foudroie
Je suis le lapin qui te dévore
Je suis la montagne qui te pousse dans les orties
Je suis l'eau qui te mouille
Je suis la joie qui te rend content
Je suis l'herbe qui rend ton jardin magnifique
Je suis le pigeon qui maquille tes vitres
Je suis le peintre qui peint ton tableau
Je suis le couteau qui t'égorge
Je suis le sang qui coule dans tes veines
Je suis la colère qui te rend fou
Je suis l'amour qui te trahit
Je suis la sramette qui te tue
Je suis l'agilité qui m'aide à te tuer
Sano Britien
Je suis la tornade qui te détruit
Je suis le cerf qui te fonce dessus
Je suis l'arbre centenaire qui te bat
Je suis la sève qui te colle
Je suis le bonheur qui te rend heureux
Je suis le cèdre bleu qui te rapporte de l'argent
Je suis le milan qui te survole
Je suis le poète qui te raconte des poèmes
Je suis la machette qui te coupe
Je suis l'érable rouge qui te donne de la sève
Je suis la déception qui te déçoit
Je suis l'amour qui t'aime
Je suis le diable qui te tue
Je suis le courage qui te sauve
Amiral Léphaque
Je suis l'ouragan qui balaie ton coeur
Je suis le lion qui te mange
Je suis le diamant qui t'émerveille
Je suis la lave qui te brûle
Je suis le bonheur qui t'embellit
Je suis la glace qui te refroidit
Je suis un cacatoes qui te réveille le matin
Je suis le couteau qui t'égorge
Je suis le jus de citron qui te tache
Je suis la colère qui te démange
Je suis l'amour qui te fait vivre
Je suis le minotaure qui t'écrabouille
Je suis la loquacité qui te soule
Blerreau Larathur
Et dans la foulée, nos toutes dernières créations, voici les
POEMES GEEK
Joueur no life
Tous sur dofus powa
Hééé ne commencez pas à jouer
Car on devient accro, accro
Haschar Mortier
Être geek c'est mal
Le clavier te met en danger
Une souris pour le surfeur
Youtube ça veut rien dire
Pirater les sites de fouille
Ça fait mal aux couilles
Nutéla Ki-Ramzs
Il n'y a pas besoin d'unité centrale
Alors n'y touche pas
Avec M.S.N. tu peux chater
Avec un clavier tu peux pirater
Avec un écran tu peux regarder
Goggle tu peux chercher
Avec une souris
Tu peux envoyer un virus
Avec youtube tu peux écouter
Messagerie, tu envoies, tu reçois
Tu pirates pas
Tu virus pas
Valérie Vialard
Geek en action
Il me pirate ce con
J'ai envie de rentrer dans la fenêtre
Pour lui péter sa tête
Le clavier n'arrête pas de m'emmerder
La souris se barre d'ici
Le disque dur se prend le mur
Le virus se mange un bus
Il va avoir un sacré
Mal d'écran
Bekin Sisou
Pirater c'est mal
Souris c'est bien
Touche moi pas windows
Entre sur le surf
Ferme ton virus
Et rentre dans ton esapce
Si tu ne veux pas te recevoir
Un clavier sur le pied
Amiral Lephaque
Un pirate surfe
Sur son clavier
Pour voler disque dur et jeux
Voyant geeks et no lifes
Dévorés par des virus
Qui lui donnent le mal d'écran
Petit Lord Sabléans
Sa vie est un ordinateur :
Tous les jours
Il télécharge des musiques
Il pirate des comptes
Il va sur des textes
Il clique sur copier coller
Puis imprimer
Ensuite il créé
Un nouveau dossier
Clique sur entrer
Enregistrer
Et comme d'habitude
Ça finit par un fichier
Supprimé
Noélie Ibustiphipé
Je regarde avec admiration
Tes propriétés, ta beauté
M'éclaire comme si à fond
Etait la luminosité
Le volume de ta voix
Le son de celle-là
Me fait rêver
Tu m'as piratée
Mes documents sont dérangés
Comme mon coeur
Je t'assure que c'est vrai
Tu es l'écran principal
De mes pensées
Je n'écris que pour toi
Je t'ai enregistrée.
Lonsalezam
Il pirate un enregistrement
Et il imprime puis il le scanne
Il joue, il va sur son poste de travail
Il va sur internet avec son clavier
Il prend sa souris
Puis il s'amuse avec ses touches
Mélaé Rotenvil
No life de jeux sur psp
Youtube pour les vidéos sur ordi
Sur la play-station black-ops
En ligne pour les vrais geek
Voici l'informatique
Blerreau Larathur
Barbok est un joueur accro
Geek et no life à la fois
Dofus c'est toute sa vie
Internet c'est sa deuxième femme
Sano Britien
***
Salomé écrit. Salomé est certainement née sous le signe de la poésie. Elle écrivait avant l'atelier et elle écrira après, ça c'est sûr ! Voici donc un de ses poèmes, qu'elle a tiré de nos travaux d'atelier :
Un peu plié sous les étoiles
Un triste jour qui se dévoile
Sous la nuit noire d'une âme sans arme
D'un corps sans vie pour la peine d'un coeur
Emprisonné
Comme les poissons des profondeurs
S'engouffrant dans les ténèbres
Dans la peur de la découverte
Qui cherche désespérément l'éblouissante
Lumière sur les poissons de la surface
Comme moi cherchant la vérité
De mes sombres douleurs au jour
Où s'atténue la lumière
Où l'on ferme les paupières
Où les lucioles s'éclairent à chaque nuit
Telle la créature de mes rêves interdits !
Salomé Gonzalez
***
LA FABRIQUE DE SOUVENIRS
Nous inventons ou retrouvons un souvenir à partir de photographies d'Edouard Boubat (1923-1999). Par exemple,
Une photo par élève, distribution au hasard, et c'est parti...
Je me souviens de ce train, sortant de cette gare bondée, dont les trains fumaient beaucoup, beaucoup d'entre eux déraillaient. Certains passagers avaient eu le courage de traverser la voie ferrée, d'autres non. Il restait encore quelques machines à vapeur, mais très peu. Je venais de voler ce train qui n'avançait pas vite, pour probablement partir à la mer, mais en cours de route cette foutue locomotive lâcha. J'étais donc perdu avec ma locomotive en panne.
Je trouve la panne et je repars, 2km plus loin je me rend compte que j'arrive à une gare. Je décide donc de l'abandonner et de chercher la route la plus proche de la voie ferrée. Je la trouve et je cherche une personne sympathique voulant me prendre. Cinq minutes plus tard, une gentille dame me prend et on file à la mer.
Sano Britien
Je me souviens d'une photo où mes parents s'embrassaient. Cette photo elle est chez moi, dans un album. Ils étaient à la mer ou à l'océan, je ne sais pas, faut dire. C'était leur premier voyage ensemble. Ils ont dû se plaire. Ils m'ont raconté que la plage était très belle et propre. Ils avaient loué un petit appartement, mais sympa. Ils louaient à des amis qui habitaient là-bas. Ils allaient tous les jours sur la plage. Ils n'étaient partis que quelques jours.
Haschar Mortier
Je me souviens encore de mon arrivée dans cette ville. Nous étions en 1948. Il n'y avait qu'une centaine d'habitants. Une population sans pitié. Ils tuaient comme il respiraient. Les massacres avaient lieu en pleine rue et les habitants n'y voyaient aucun problème. La température n'atteignait guère plus de 10°c. Le vent était glacial et les gens ne sortaient que lors des massacres d'animaux. Il n'y avait pas de voitures à cette époque, les longs trajets se faisaient à la marche et à cheval pour les plus riches. A part cela, Paris était encore calme à cette époque. Les embouteillages, le stress des parents, les accidents... Rien de tout cela n'existait.
Hev Lamarië
Je me souviens quand le village était resplendissant et que nous passions en courant dans toutes les allées pour rentrer de l'école. Nous jouions dans les rues et dans les forêts alentours. Après, nous faisions des cabanes en bois avec les moyens du bord, cordes, scies, clous... En général, les cabanes ne tenaient pas vraiment longtemps. Ensuite, nous jouions tous ensemble, à des jeux comme à la bouteille ou au foot. Quand la nuit commençait à tomber, nous rentrions tous chez nous. Tous les vendredi soirs, nous rassemblions tout le village sur la place publique pour faire un grand repas. Le village n'était pas très grand, il comptait environ 80 habitants. Là-bas, nous faisions la fête. On entendait de la musique traditionnelle, des gens qui chantaient. Après le repas nous faisions tous ensemble des danses typiques de chez nous. A un moment, les adultes couchaient tous les enfants et ils continuaient à faire la fête. Le lendemain, nous prenions un petit-déjeûner très rapide et nous nous retrouvions entre enfants, à notre cabane, pour décider quelles activités nous allions faire. Pendant ce temps, les parents rangeaient, nettoyaient, travaillaient dans les champs et les fermes.
Leur travaux étaient pénibles, il fallait moudre le grain, faucher le blé, l'égrainer. La communauté était simple, basée sur le communisme. Tout appartenait à tout le monde, il n'y avait quasiment rien, pas d'électricité, pas d'eau courante. La vie était vraiment simple, très rudimentaire mais dans cet endroit paumé, nus étions heureux, même si nous ne vivions pas dans le luxe. Cette partie de ma vie, je l'ai vécu en Inde à côté d'une rivière. Je n'arriverais pas à citer l'endroit exact du village, c'est comme si j'avais perdu une grande partie de mon enfance.
Blérreau Larathur
Je me souviens de la toute première fois que j'ai fait de la moto dans le champ de mon oncle. Je ne savais pas encore passer les vitesses et je calais à multiples reprises. Il y avait des bosses et je suis tombé parce que j'étais trop rapide, mais je ne me suis pas fait mal. Quand nous sommes partis, nous n'arrivions pas à charger la moto sur la remorque car elle était lourde. Puis nous sommes partis laver la moto. Ensuite on a mangé un bbq et écouté de la musique avec la sono de mon cousin, puis je suis allé me coucher. C'était une super journée !
Quen Tianmor
Je me souviens des étés où moi et mes copines nous allions nous baigner dans cette rivière à l'eau glacée, à la frontière de la Suisse. Nous traversions pour y aller une forêt enchantée où mille oiseaux de couleur chantaient. Nous marchions pieds nus sur l'herbe humide, sur un petit chemin taillé de nos mains, abrité par les arbres plus grands que nature. Parfois des lièvres ailés traversaient le sentier, accompagnés de papillons bleus étoilés. Il y avait des montagnes enneigées, malgré la chaleur qui régnait, un vent léger soufflait, apportant l'odeur des fruits des forêts. Je ressens encore le souffle tiède courir sur mon corps, le parfum des fruits me chatouillant les narines lorsque nous arrivions à la rivière.
Lonsalezam
Je me souviens d'un évènement qui s'est passé devant chez moi. Il y avait une poule au milieu de la route et je l'ai écrasée avec le vélo pour la manger. Elle avait un arrière-goût de caoutchouc. Pendant une semaine, je suis resté à remplir la cuvette des WC qui n'en demandait pas tant.
Nutéla Ki-Ramz
Je me souviens quand ma mère me portait dans ses bras dans un champ de blé. On voyait un paysage au loin, admirable. On était en plein été, le ciel était bleu et le soleil brillant de mille feux. Juste à côté, il y avait un cours d'eau où j'étais allée me tremper les pieds. Et après, j'étais allée me promener dans le bois. Ensuite, je courrais dans le champ de blé jusqu'à temps que je rentre chez moi.
Valérie Vialard
Je me souviens d'un chat qui vivait dans une maison. Toute la journée, il mangeait des carottes que son maître lui achetait. Il était très flemmard car il restait toujours couché sur son canapé en écoutant du rock. Il n'aimait pas le chien que son maitre avait adopté. Il détestait également les chats de gouttières. Les souris étaient ses amies ainsi que les croquettes. Ce chat était roux. A chaque fois qu'il rentrait dans mon restaurant, je savais qu'il me volait des tonnes de carottes.
Ina Onerebi
Je me souviens d'un homme que j'ai vu sur la plage, qui ne retrouvait plus sa petite fille. Il a couru partout de nombreuses heures et à la tombée de la nuit, c'est moi qui ai retrouvé la petite étendue sur le sable... Je l'ai portée à travers le vent qui soufflait, étouffant et fort. Au lever du soleil, j'ai retrouvé son père. Il était en larmes. Il releva la tête et vit sa fille, il n'en croyait pas ses yeux. Il se releva et courut vers nous. Je lui donnai sa fille et il l'embrassa. Il me remercia et me dit qu'il ne pourrait jamais faire autant que ce que je venais de faire. Depuis ce jour, on se revoyait de temps en temps mais le jour de son anniversaire, je voulus lui rendre visite quand tout à coup un orage éclata, si violent que je ne pouvais pas y aller... Le lendemain matin, je pris ma voiture et partit chez eux, car le temps s'était calmé. Quand je suis arrivée devant leur porte, elle était grande ouverte. Je rentrais à l'intérieur et je les vis tous les deux, allongés sur le sol. Je courus à la voiture en pleurant puis repartis chez moi.
Mélae Rotenvil
Je me souviens de la première fois que j'ai joué à la guerre. J'avais neuf ans. Avant, mes parents ne me laissaient jamais jouer à l'extérieur, je ne pouvais rien faire, mais à leur mort, c'était comme une renaissance. J'avais enfin des amis, je pouvais sortir, m'amuser. J'étais quand même triste. J'étais dans un orphelinat car je n'avais aucune personne de ma famille en vie à cause de la guerre. La guerre venait de finir, les rues étaient sombres. Mes amis et moi, à cette époque, on ne se souciait pas de la guerre. Georges était mon meilleur ami. Il faisait ma taille, blond et il avait toujours le sourire aux lèvres. Le problème c'est qu'il souffrait d'une maladie qui ralentissait son coeur et ce jour là, pendant qu'on se battait, il mourut réellement, pas de sa maladie, mais lors d'une chute. Sa tête atterrît sur une fenêtre cassée et son crâne se fendit. Les médecins ont dit qu'ils ne pouvaient plus rien faire. Ce jour fut le plus triste de ma vie. Le midi, je n'avais rien mangé. Les autres jouaient dehors sous un beau soleil, mais moi je m'étais enfermé dans ma chambre, à attendre que le temps passe. Je ne sortis que lors du repas du soir. Sachant que je ne mangerais rien, je repartis dans ma chambre. Le jour d'avant, Mme Dolly, la directrice, m'avait dit que mon oncle était encore en vie et qu'il travaillait dans un cirque de Marseille. A partir de cet instant, je su ce que je voulais faire : retrouver mon oncle. Je voulus partir de suite, mais il fallait que je prépare des affaires. Je mis dans un sac de la nourriture, des habits et d'autres choses. Je suis parti vers le Sud, et quelques minutes après il s'est mis à pleuvoir fortement. Je m'abritai sous un auvent, attendant que la pluie passe. Une voiture noire arriva et s'arrêta devant moi. La porte s'ouvrit. Il y avait un homme aux cheveux roux, yeux marrons, bien habillé. Il me tendit la main et je ne refusais pas son invitation, pour ne pas le vexer et aussi parce qu'il commençait à faire froid. Je suis monté dans la voiture et j'ai fermé la porte. Il se présenta en disant qu'il s'appelait Valor, et le plus bizarre, c'est que c'était le nom de mon oncle.
Petit Lord Sabléan
Je me souviens d'être partie pendant une semaine dans un chalet en bois peint de vert pâle et de blanc. On n'avait que quelques mètres à faire pour aller dans une eau azur qui brillait avec l'aide du soleil. On avait peur de trouver des animaux marins féroces. Un homme me portait et me jetait dans l'eau. Trois autres personnes riaient. Chacune attendait son tour pour être portée puis jetée dans cette eau. On nous avait dit que des poissons piquaient et on pouvait en mourir, donc j'étais un peu effrayée. Après s'être baignés, nous sommes rentrés dans notre chalet. Cette semaine est inoubliable, elle est restée gravée dans ma tête. André, Sandrine, Justine et Morgane sont les quatre mystérieuses personnes de ce texte !!!
Jathis Meauldor
Je me souviens de ce parc à Atlanta aux Etats-Unis. Je me promenais solitaire. Il y avait des interminables allées de sapins blancs. C'était en hiver. Au bout d'une de ces allées, il y avait une statue qui représentait un homme et une femme. Il y avait une demoiselle assise sur un banc. Nous avons parlé, en refaisant l'allée à contre sens, les grandes sapinettes étaient taillées admirablement.
Maintenant, nous vivons main dans main, grâce à cette statue. Il y en a maintenant deux depuis notre rencontre et en notre honneur. Nous étions les premières personnes à se rencontrer devant cette statue d'un homme et d'une femme dans les bras l'un de l'autre.
Amiral Lephaque
Je me souviens que j'étais dans un taxi qui roulait sur un tsunami ! Il était rouge et avait traversé un champ d'éléphants roses ! Je finis par m'écraser sur un immeuble.
Bekin Sisou
Je me souviens de la première fois que j'ai vu Iona. Son premier prénom était Mao. Elle venait d'arriver du Vietnam. Sa famille était très modeste, elle avait donc décidé de la faire adopter. D'après ce que nous racontaient ses parents adoptifs, les parents biologiques de Iona, enfin surtout sa mère, avaient beaucoup pleuré avant de la laisser à sa future famille. Auourd'hui Iona est très contente dans sa nouvelle famille. Elle sait qu'elle a été adoptée parce que son papa et sa maman au Vietnam étaient pauvres, parce qu'ils ne mangent que du riz.
Noélie Ibustiphipé
***
L'année touche à sa fin, les élèves s'éparpillent, le CDI est en travaux, hier nous avons donc changé de salle et dans cette agitation pré-estivale, nous avons laissé de côté les crayons pour découvrir les joies et les difficultés de la joute orale en rimes ! Deux équipes tirées au sort, les Lapins Sauteurs et les Phoenix, se sont affrontées, à coup de phrases rimées, puis de mots uniquement, et de mon côté, j’ai fait autant que possible office d'arbitre. Il a fallut modifier, durcir ou alléger les règles en cours de route, durant deux heures de joutes bien animées.
J'ai pu aussi photographier, malheureusement à la va vite, les dernières productions plastiques des élèves, en voici donc ci-dessous quelques-unes, il s'agit du travail réalisé en accord avec le thème du Printemps des Poètes de cet années "Infinis paysages", que nous avons abordés sous l'angle du paysage intérieur, ce qui a permis, après l’écriture du texte lui-même, d'aborder la technique du calligramme.
« Je suis un paysage »
Cathy Garcia
18:25 Publié dans ATELIERS D'ÉCRITURE & ARTISTIQUES | Lien permanent | Commentaires (9)
28/03/2011
Nouvelles séries de cartes !
6 nouvelles séries de 6 cartes doubles de correspondance, artisanales, avec des oeuvres originales réalisées et signées par Cathy Garcia, en carré de 9x9 sur une carte en carton toilé ou à grain de grande qualité, format A5 (enveloppe non fournie). Chaque exemplaire est unique. Au dos de chacun, figure une petite phrase poétique manuscrite de l'auteur.
Toutes les séries ci-dessous sont épuisées. Nouvelles séries en préparation.
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Série Noir (6 exemplaires)
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Série Les Virginales (6 exemplaires)
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Série H2o (6 exemplaires)
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Série Estives (6 exemplaires)
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Série Passent murailles (6 exemplaires)
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Série Cabinet de Curiosités (6 exemplaires)
5 € à l'unité ou 12 € les 3 (à choisir dans une ou plusieurs séries)
Port : de 1 à 6 = 0,50 par carte - Forfaitaire à partir de 7
Pour commander : nouveauxdelits@orange.fr
15:01 Publié dans CARTES "NOUVEAUX DÉLITS" | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2011
La revue Nouveaux Délits fête ses 40 éditos
avec un
Tiré à Part
NOUVEAUX DELITS
et les 40 éditos
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Textes :
Cathy Garcia
et un clin d'oeil à tous les illustrateurs
ayant participé à la revue :
Michelle Martinelli
Üzeyir Lokman Çayci
Blandine Jullien
Joaquim Hock
Jacques Rouby
Ferran Casals Torra
Patrick Evrard
Cathy Garcia
Serge Dubois
Anaïs Aillet
Corinne Pluchart
Jean-Louis Millet
Valéry Jamin
Jean-Marc Couvé
Tirage à cent exemplaires
entièrement numéroté
et signé par l’auteur
http://cathygarcia.hautetfort.com/
Imprimé sur papier recyclé
10€
(pour les adhérents de l'ssociation : 7€)
port offert
Pour commander :
12:45 Publié dans * LA REVUE NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2011
Revue Nouveaux Délits n°39
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
Avril-Mai-Juin 2011
C’est donc, le 40ème édito (puisque il y a eu le n°0 en juillet 2003) que j’avais déjà écrit l’autre jour… Avant le Japon… Avant ce monstrueux enchaînement de catastrophes qui montre, encore une fois, combien l’irresponsabilité de quelques-uns est payée au prix fort par tant d’autres, qui montre aussi que l’homme aveuglé par le profit en a perdu la mémoire. Quant au nucléaire, tout le monde le sait, sécurité et transparence. Dans l’édito déjà écrit donc, je parlais du Tiré à Part Nouveaux Délits et ses 40 éditos, qui sort en même temps que ce n°39, peut-être parce que moi-même j’ai 40 ans et du coup je me suis intéressée au nombre 40. Il revient souvent dans la Bible comme nombre de la préparation, de l'épreuve ou du châtiment. Symbole de la mort à soi-même et de la renaissance spirituelle, il correspond à la 13ème lettre hébraïque, mem, et à l'arcane 13 du Tarot, la Mort, marquant l'achèvement d'une étape. Ce nombre joue également un rôle tout particulier dans d’autres religions et dans les rites mortuaires de nombreux peuples du monde. J’évoquais aussi la coutume de la quarantaine et puis j’avais écrit pour finir l’édito : « Le monde change vite mais nous ne changeons pas aussi vite, alors que le mot changement est dans toutes les bouches, surtout celles qui prétendent maîtriser quelque chose. Mais qu’est-ce que le changement ? »
Alors faut-il donc que ce soient des catastrophes atroces, des populations toujours et encore sacrifiées, pour que se fassent enfin – peut-être - de véritables prises de conscience ? Le problème du nucléaire, que je considère comme une technologie définitivement folle, c’est surtout d’être utilisé dans un contexte d’irresponsabilité, où seul compte le profit et la rentabilité à court terme. Le futur des enfants sur cette planète, une utopie. La santé publique, elle n’est intéressante que lorsqu’elle rapporte. D’ailleurs, une des premières choses dont on a parlé suite au tsunami, c’est du CAC 40… Si ça ce n’est pas de l’indécence !
Quelques jours avant le tsunami, j’ai rêvé d’immenses vagues boueuses déversant sur une plage des voitures avec des gens dedans, et tout ça en silence et au ralenti, j’étais juste témoin de la scène. Je n’ai pas l’habitude de faire des rêves prophétiques, aussi vous imaginez ma perplexité quelques jours après, mais je ne vous le raconterais pas si juste à l’instant, je ne m’étais demandé quel rapport entre tout ça et le chiffre 40 ? Alors j’ai tapé dans un moteur de recherche « Japon 40 » et à ma très grande stupeur s’est affichée une page entière de titres « Japon : 40 morts dans un séisme majeur au nord-est », « Séisme au Japon : 40 morts et 39 disparus, premier bilan de la... »… 40 signifie aussi innombrables. Je ne sais que dire d’autre, il n'y a rien à dire d'autre. Juste se taire.
CG
le bruit incessant des vagues
mon village natal
si loin
Shiki
(1867-1902)
AU SOMMAIRE
Pris(es) en flagrant Délit de poésie :
Marlène Tissot, Didier Pesnel, Linda Caro et Patrice Maltaverne
Délit d’abandon de chaussure au milieu de la route : Stéphane Beau
Délits d’(in)citations printanières et en Résonances, 1 roman, 1 chanteuse et 1 recueil.
Vous trouverez le bulletin de complicité fidèle à son poste.
L’Illustre Illustrateur de retour pour ce numéro :
Joaquim Hock !
Joaquim Hock, est né en 1974 du côté du futur ex-royaume de Belgique. Ses activités ont été depuis cette lointaine époque diverses et variées. Dès l’âge de 10 ans, il a été fortement influencé par l’œuvre d’Alfred Jarry en général, et la science pataphysique en particulier. La pataphysique est la science des solutions imaginaires, et il croit avoir fait en ce domaine quelques petites découvertes. Son goût pour l’incongru se manifeste par un style où il aime mêler le sens et le non-sens. L’insolite est au cœur de ses textes et de ses dessins, mais le bizarre naît toujours du quotidien. Faire accepter comme normales les descriptions et les situations les moins ordinaires est ce qu’il recherche en particulier. Il est à la fois dessinateur/illustrateur et romancier. Parmi ses dernières parutions : son premier roman intitulé L’INTRUS – fragments d’une humiliation en milieu domestique, aux éditions Durand-Peyroles 2010 (avec 30 illustrations) dont Nouveaux Délits avait publié en exclusivité quelques extraits. Il s’agit d’un roman mêlant le burlesque et le tragique et qui s’interroge sur la solitude et la lente acceptation de la tyrannie.
La vie est une bougie dans le vent
Proverbe japonais
Je crois qu'il est beaucoup de cabris du verbe parmi nous, d'équilibristes du fil court, d'écarteleurs des logiques morbides, de danseurs des forêts, de nobles ascètes de l'honneur, de vaillants poètes de la jaillance, bref les acrobates se sont retrouvés et entretiennent le feu et les sursauts d'ivresse. Mais ce qui fait défaut, c'est davantage la planification des actes, l'architecture des envolées, la construction de réels dans la durée, le souffle des bâtisseurs d'espace social. Les ménestrels persistent, mais presque plus personne ne sait échafauder des stratégies vitales collectives, architecturer des cathédrales communes, œuvrer la charpente d'un édifice total. Bref, cela bondit divinement, cela jongle, mais cela compose surtout de la musique de chambre, cela ne s'élabore jamais au-delà de quelques pages, minutes, oraisons. Notre lyrisme se porte bien, mais il ne nous portera pas loin sans la patience du maçon organique, du mathématicien de la chair... Et tandis que l'acrobate rue dans les brancards, l'ennemi grandit car il sait s'organiser, construire et suivre des plans. Platon avait-il tout à fait tort de chasser le poète égotiste de la République ? Que nul ne chante trop s'il n'est aussi géomètre... Pour une éthique acrobatique, oui, mais à condition qu'elle sache aussi se faire ordinatrice. Diogène cherchait un homme. Nous cherchons, en Europe, des planificateurs de dimensions multiples. Là est la difficile éthique, ascèse, là est le plus grand défi pour la magie de l'agir.
Luis de Miranda
http://nouvellesdelhumanite.over-blog.com/ext/http://crea...
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Revue Nouveaux Délits n°38
Janvier-Février-Mars
Et cetera desunt.
Jusqu’à quand nous laisserons-nous imposer nos pensées, nos mouvements, nos goûts, nos façons d’être, d’aimer, de travailler, de vivre, nos rythmes, nos rêves ? Jusqu’à quand accepterons- nous l’inacceptable ? Face au rouleau compresseur, s’agirait-il de savoir si on va courir de plus en plus vite - et tant pis pour ceux qui tombent, ceux innombrables qui sont déjà tombés - ou si nous allons tenter un saut de côté ? Le problème c’est qu’il n’y a pas un seul rouleau compresseur, unilatéral, et peut-être évitable, mais des multitudes de rouleaux compresseurs qui partent dans tous les sens ! Alors ?
Il ne s’agit plus là de politique mais de prédation. Prédation d’humains envers d’autres humains. Prédation ou plutôt parasitisme. Le prédateur met à mort sa proie pour s’en nourrir et en nourrir sa progéniture, le parasite s’en nourrit, la pompe, la suce, l’épuise, la mort ne vient que plus tard, de façon non directe, et il est souvent difficile de déceler la vraie cause. Les véritables causes de la guerre, de la misère, de la violence, de la malnutrition, des maladies, de la folie, du fanatisme, et de la longue et atroce liste des etc. Et cetera desunt, qui signifie « et les autres choses manquent ». Oui, les autres choses manquent, comme la paix, le respect, la dignité, la clairvoyance, l’échange, le partage – ailleurs que sur ces réseaux dits « sociaux » -, la sororité et la fraternité, l’empathie pour toute forme de vie... Bref, tout ce qui donne SENS à l’existence.
Alors nous voilà en 2011, à la saison des vœux… Que dire ? Que cette nouvelle année ne soit pas pire encore que celle qui vient de s’achever.
Santé, liberté, dignité, joie et création pour toutes et tous et purgeons nos têtes et nos cœurs plutôt dix fois qu’une !
CG
Jean-Louis Millet
Nous lançons contre ceux qui te pillent et t'épuisent
Contre ceux qui parasitent sur ton grand corps d'humus et de neige
Les imprécations foudroyantes
Qui naissent aux gorges des orages.
Gilles Hénault
in Totems
Délit de résistance : Contes et Récits Rom KALDERACH ou l’avant dernière étape des Tsiganes, de Georgie Viccini
Délit de poésie : Marie-Florence Ehret, Anna Jouy et Guénane Cade
Délit de fraternité : Qui Vive de Christophe Manon
Délit de souvenance : Il y a des abeilles de Christian Degoutte
Délit d’incitation au jardin : Jardin du causse de Cathy Garcia vient de paraître aux Editions de l’Atlantique
Et 4 R à Résonances : 1 Revue, 1 Recueil, 1 Roman et 1 Réalisateur.
Vous trouverez le bulletin de complicité fidèle à son poste, au fond en sortant.
Illustrateur invité :
Ce perpétuel dissident, cet être anachronique :
le poète, a trouvé le moyen de survivre au dodo
et à la liberté, que l'homme sociable a fini,
et non sans peine, par exterminer
Robert Edward Hart (1891-1954)
Le Comité International de Réflexion Tsigane
Le Comité International de Réflexion Tsigane, se donne pour mission d’engager une réflexion intellectuel, impartiale, raisonnable, responsable et constructive. Son but vise à redéfinir des valeurs et une identité culturelle applicables à l’édification d’une Unité Tsigane Universelle, reconnues et acceptées par les Nations ou les différents peuples ou populations à travers le monde.
Le Conseil d'administration du CIRT, comme défini dans les statuts, est exclusivement composé d'intellectuels émanants, ou appartenant à la population Tsigane, Les Grands Sages. (L’appellation Tsigane regroupe, ici, l’ensemble des Gens du voyage, Gitans, Mânouches, Roms, Sinté, Yéniches, et tout autres noms ou dénominations définissants notre population, dans toutes langues, à travers le monde). Néanmoins, le CIRT est ouvert à toutes les intelligences, Tsigane ou non-Tsigane, Les Justes, qui veulent participer à une réflexion générale sur notre population. Pour rejoindre le CIRT, il suffit d'en faire la demande auprès du Conseil d'Administration. Les droits d'inscription sont libres.
Les Grands Sages
Par respect d'âge.
Yono RICHAR, Gerard GARTNER, Jean SARGUERA, Alexandre BOUGLIONE, Tony GATLIF, Renardo LORIET, Alain DAUMAS, Milo DELAGE, Joseph STIMBACH, Marcel HOGNON, Johnny MICHELET, Marcel VILLE, Pierre MAITRE, Délia BOUGLIONE.
Le Porte Parole du CIRT
Maître Henry Braun, avocat au Barreau de Paris.
Les Justes
André DRYANSKY. Maryse GARGAUD. Lisa CROZE. Thierry CHANTEGRET. Jean-Luc BECQUAERT. Denis TOULME. Esmeralda ROMANEZ. Cathy GARCIA. Asso Notre Route - Amaro Drom. Joseph SAADNA - Comité d'animation Place du Puig.
L'édification d'une Unité Tsigane ne pourra se faire qu'en harmonie avec les populations qui nous entourent.
http://www.blogg.org/blog-89593.html
Contact: cir.tsigane@gmail.com
17:00 Publié dans * LA REVUE NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)