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  • Calepin paisible d'une pâtresse de poules lu par Walter Ruhlmann

    extrait de Calepin paisible d'une pâtresse de poules de Cathy Garcia Canalès, Nouveaux délits, 2018
     
     
    La pâtresse poétesse observe, contemplative, ses poules, comme des amies, en tout cas plus que des animaux de compagnie, et l'environnement dans lequel elles évoluent. D'autres animaux, végétaux, personnes apparaissent et jouent des rôles essentiels dans ce recueil de pensées existentialistes que j'ai dévoré en une soirée et dont je me permets de reproduire ici un court extrait pour le promouvoir car il faut lire ce recueil pour connaître le Sublime, retrouver un bref instant l'essence même de ce que nous sommes en tant qu'êtres vivants sur cette Terre que nous négligeons, dans cette nature foisonnante que nous avons tout fait pour (essayer de) maîtriser à nos dépends. WR.
     


    Oubliez-moi, oubliez mon personnage, il n'est rien d'autre que le vent quand rien ne bouge.

    Je m'absente pour vivre pleinement, comprenez-vous? Et si je dois quitter mes mots pour cela ou plutôt ceux qui les lisent, je le ferai. Il y a un piège dans les personnages que nous créent les mots, ces personnages peuvent à chaque instant se refermer sur nous comme des vierges de fer. Ensuite, on ne nous entend plus, embrochés, pris au piège.

    Aussi, je m'absente, afin que si mon personnage se referme, il ne se referme que sur le vide. Et je  est ailleurs, je  est nulle part,  je est partout. Dans les nuages en transhumance, dans la langue infatigable de mon enfant, dans le chant du coucou, dans l'avion qui troue le ciel, dans les arbres en attente de l'orgasme printanier et le couple d'oiseaux qui se chamaille; dans le trésor des buis agités par le vent, la mousse qui veloute les murets, dans ce morceau sec de genévrier, dans la crête rouge vif de Cerridwen, dans le jaune d'or du grain de maïs qu'elle vient de gober, dans les pelures de mandarine qui tranche sur le délavé des pelouses sèches, dans la croix du corbeau à l'aplomb de ma tête.

    *****
     
    [NDLR] Ce passage me fait penser à ces vers de Walt Whitman
     

    I celebrate myself, and sing myself,
    And what I assume you shall assume,
    For every atom belonging to me as good belongs to you. 

    Walt Whitman “Songs of Myself”, Leaves of Grass

     

    http://beakful.blogspot.com/2018/08/calepin-paisible-dune-patresse-de.html

     

     

     

     

     

     

     

  • Lancement de souscription pour "Aujourd'hui est habitable" de Cathy Garcia Canalès

     

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    Cathy Garcia Canalès a la joie de vous annoncer la parution d'Aujourd'hui est habitable, accompagné de trois de ses photos.

     

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    Ce sera donc son quatrième ouvrage à voir le jour chez Cardère éd. 

    Une souscription est lancée, jusqu'à parution en septembre

    à 10 euros au lieu de 12 euros prix public, port gratuit :

    https://cardere.fr/poesie-contemporaine/151-aujourd-hui-est-habitable-9782376490074.html

     

     

     

     



  • Avis de parution : Calepin paisible d'une pâtresse de poules

     

    Vous l'aviez aimé, voire adoré et bien voilà :

    le numéro 2 de la collection de poésie postale "Délits vrais

    est maintenant disponible en version livre

    (légèrement remaniée)

     

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    28 pages agrafées

    ISBN : 978-2-919162-05-5

     

    tirage limité et numéroté

    sur papier 90g - couverture 250g

    100 % recyclé

     

     

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    10 € +2 pour le port

     

    à commander à

    Association Nouveaux Délits

    Létou

    46330 St CIRQ-LAPOPIE

     

     

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    « Que c’est bon d’être assise là au soleil, pâtresse de poules au sein de toute cette beauté ! Un léger vent, un esprit bienveillant, pose sa main sur mon front. Le sourire est là, à portée de lèvres. Il affleure comme une source, il vient du cœur. Ce cœur à cajoler, à nicher dans la mousse.

     

    L’hiver se meurt, je le sais, je le sens. Ne pas chercher.

    Ne plus chercher. Simplement faire de la place pour accueillir. »

     

     

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    textes & photos de Cathy Garcia Canalès

     

     

     

     

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    En hommage à Madame Wong

    emportée par le renard en juillet 2011

    et à tous nos compagnons à poils et à plumes

    sans qui la vie ne serait pas la vie

     

     

     

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    on laisse sortir poulets et chiens, ils dansent
    on laisse faire les enfants, ils s'amusent
    assis oisivement, à l'ombre des sophoras,
    le poitrail à l'air face au vent du soir
    le chanvre trempe dans l'eau de l'étang
    les dattes sèchent au soleil
    hommes et choses, quelle harmonie !

     Po Chu yi (772-846)