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31/03/2013

Jean-Louis Millet - Ses vidéos - Art et questionnements

Toutes les vidéos sont visibles ici : http://www.zen-evasion.com/video.htm

 

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Jlmi - Série Noire IV - 2005

 

"Depuis les années '90, la vidéo est un mode d'expression plastique au même titre que la peinture ou le sculpture.

 

En peinture, la brièveté du geste est rendue possible par l'emploi de l'encre. En photo, on isole aisément un instant par essence fugitif. L'image obtenue, dans sa fixité, autorise la relecture et l'approfondissement.

 

La vidéo permet de donner corps à cette quête par la succession rapide de séquences en apparence dissociées. Il y a là une réelle métabolisation du sujet, puis dissolution du jugement par à priori et retour à la nature brute, initiale, spontanée.

 

C'est cette approche qui m'ouvre une nouvelle voie de travail.

 

Un premier brouillon, "Ici réside un ailleurs", m'a montré les possibilités de l'outil par le panachage de séquences tournées ou détournées de films ou d'images d'actualité. Un travail plus formel' "des Mains et des Têtes" a été composé d'images fixes tirées de mon travail en peinture associé aux bronzes de Louise Bourgeois visibles aux Tuileries au niveau du Jeu de Paumes.

 

Dans "Autodidaxie", j'essaie d'exprimer concrètement les apports extérieurs, conscients ou non, de la culture occidentale qui ont induit mon travail en peinture ouvert sur la culture asiatique.

 

 

Images en sont le plus souvent insoutenables dans "Horrific Zapping" - dont les prémices se trouvent dans les vers libres de "Ainsi va le monde" et dans la toile "Sabra & Chatila" - je montre, jusqu'à l'absurde et la nausée, la cruauté de l'animal autoproclamé homme ...

 

 

Pour se laver les yeux, sur un argument de Man Ray, j'ai assemblé des "Traces", dessins réalisés à l'ordinateur en 2004, en un "Cinépoème".

 

 

Vidéo suivante : "Zulu Love Letter". Une lettre d'amour zoulou est un assemblage hétéroclite de petites choses de récupération, principalement des capsules de soda, organisées en un motif décoratif à "tiroirs" dans lesquels la ou le destinataire trouvera mots et preuves d'amour... Les séquences que j'ai associées parlent d'amours adultes et renferment donc des images de nus sans que cela aille au delà de ce que l'on voit communément sur nos écrans de télévision.

 

 

Approche plus fantasmatique, " Hypnagogic Fantasies ", travail sur la période, plus ou moins brève, précédant le sommeil durant laquelle le conscient et l'inconscient s'enlacent, joute lascive qui s'achève avec l'endormissement total.

 

 

Le détournement de photos assisté par ordinateur est la base de "Cinépoème 2". Comme source, des sites web. Comme outil, un logiciel courant. Restait la musique sur laquelle je n'ai pas su trancher. Cinq versions existent donc. Cinq émotions très différentes. Pour le définitif provisoire, j'ai retenu la version jazz avec le vibraphone du Modern Jazz Quartet sur un thème de JS Bach Tears from the Children. Un régal. Il existe deux versions classiques : Pergolèse, le Stabat Mater et Francis Poulenc, le Salve Regina; une version avec la voix planante de Hope Sandoval et une version musique du monde avec les percussions de Lou Harrison.

(...)

 

Second opus d'autodidaxie : "Autodidaxie 2", toutes les séquences ont été faites avec mon appareil photo numérique Sony DSC 3 en mode vidéo... "

Jlmi

23/03/2013

Revue Nouveaux Délits n°45

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Avril-Mai-Juin 2013

 

Vous avez remarqué, mis à part votre serviteuse et la merveilleuse illustratrice, nulle femme publiée dans ce numéro : QUE des hommes ! De quoi faire frémir le printemps féministe, un coup fatal aux normes de parité… Alors ? Je ne sais pas, cela doit être le printemps justement, la montée de la sève, l’érection des petites pousses et des bourgeons, quelque chose de l’ordre de l’élan premier, la fougue du yang, le redressement des lingams… Des hommes donc, mais ces hommes cependant écrivent de la poésie, et si ça, ce n’est pas faire preuve d’une certaine sensibilité - sensiblerie diraient les jaloux ; si ça, ce n’est pas mettre à nu une certaine féminité ! Voilà donc des hommes dévoilés, qui se répandent en mots plein de force, de chagrin parfois, de beauté, de compassion aussi, d’attention à l’autre. Ils sont magnifiques, les hommes, quand ils posent leurs joujoux de guerre, leurs pelleteuses et leurs calculettes, leur arrogance de garçonnets cravatés trop serrés, quand ils transforment des pulsions en poésie, des colères en coléoptères, des bottes de plomb en papillons de duvet. C’est beau un homme quand il tient debout tout seul, nu face au soleil, quand il respire amplement, les pieds ancrés à la terre mère. C’est beau un homme qui chante et qui pleure, qui tend la main vers d’autres hommes, vers des femmes, des enfants, un chat, une chouette, une fleur. C’est beau un homme qui ouvre ses bras, qui s’invente des ailes, pas pour aller plus vite ou plus haut non, mais pour accomplir des rêves qui donneront des fruits à offrir et partager. Oui, c’est beau un homme, et tout particulièrement quand il est une femme aussi, et un enfant encore. Pas pour faire des caprices ou ne jamais rien assumer, non, mais pour conserver intacte sa capacité à s’émerveiller et pouvoir offrir et partager ce qu’il a vu, entendu, senti, créé. C’est beau un homme, quand il vise haut et juste, avec sa conscience propre, quand il a le cœur au courage et le désir du vivant. Alors surtout, continuez, les hommes, soyez beaux, surtout du dedans !

 

CG

 

 

homme rivière aux étreintes

mille fois renouvelées

homme si vaste

aux bras de sable

homme profond

de sagesse infinie

Cathy Garcia

in Salines

 

 

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AU SOMMAIRE

 

 

Délit de poésie :

 

Samuel Dudouit, Patrick Tillard (Québec), Frédéric Ohlen (Nelle Calédonie)

 

Jean Azarel, Nuage rouge, un hommage à la chanteuse Lhasa de Sela et un extrait De lauze et d’air, un poème fleuve qui prend sa source en Lozère.

 

Nicolas Kurtovitch (Nelle Calédonie), L’attente des hommes alentours

 

 

Résonances : L’éponge des mots de Saïd Mohamed

 

 

Le bulletin de complicité bloque la sortie avec des appels de sève.

 

 

Illustratrice :

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Corinne Pluchart

pluchart.corinne@orange.fr

 

« Toujours près du Mont, mon Lieu. La mer... j'écris, je marche, je m'arrête, je cherche. Poète surtout, avec la mer, le vent, le temps, la vie et la lumière. »

 

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L’homme du Tao aime le froid, il aime le chaud,

il se rit de l’insuccès comme du succès, va son chemin, hilare.

 

Nan Shan

in Recueil de la colline du sud

 

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CHAISE CONTRE BALAI

LA chaise, sur laquelle se pose et se repose notre partie la plus charnue, LA chaise, une sorte de cul de remplacement en somme. Objet commun d’entre tous, objet d’une telle évidence et qui s’offre si généreusement « Prenez-donc une chaise. ». Quatre pieds bien ancrés, entre terre et ciel, nous offre une position qui n’a pas toujours été la nôtre, et qui d’ailleurs ne l’est toujours pas dans bien des endroits de notre planète. Quatre pieds bien arrimés, qui n’empêchent pas pour autant les enfants de s’en balancer, au risque de valdinguer, chaise et enfant confondus, six pieds en l’air. Serait-ce à dire que les enfants ont moins de respect pour ce si noble objet que nous, adultes, grands et responsables ? Les enfants préfèrent, à l’image de nos ancêtres et de nombreux peuples encore aujourd’hui, s’asseoir par TERRE. La chaise finalement ne serait-elle pas plus convenable que confortable ? Ce n’est pas Pharaon qui me contredirait qui fut sans doute le tout premier à vouloir affirmer sa puissance, en dominant un peuple accroupi aux dépends de son propre confort. En effet, les premiers sièges nous les devons aux Égyptiens, avant la klismos dela Grèce Antique, qui innove avec le siège ergonomique.

 

À l'origine donc, la chaise était un privilège réservé aux élites. Les gens du peuple, chez nous par exemple, utilisaient le coffre, le banc ou le tabouret. Autant dire que de la chaise au pouvoir, il suffit de prendre place, et le must ce sont les chaises portées par d’autres, la sedia du Pape (habemus !) et autre chaises à porteur qui sont souvent vite devenus le symbole de l’oppression dans les pays colonisés. Et nous pouvons pousser la réflexion jusqu’à l’inversion du symbole, quand la chaise fait déchoir l’être au plus bas, elle devient alors celle du condamné, la chaise punitive par excellence, la chaise électrique.

 

Mais revenons à nos chaises à nous, nos chaises toutes simples, si familières dans les foyers même les plus modestes. Si pratiques certes, mais sont-elles vraiment à ce point, indispensables ? Si nous n’avons pas la grosse tête en y posant nos fesses, ne seraient-elles pas pourtant comme un obstacle immiscé entre notre rondeur postérieure et la rondeur dela Terre ? Nos fesses ne se plairaient-elles pas mieux au sol finalement et n’y aurait-t-il pas quelque chose à apprendre à s’asseoir de cette façon ? Quelque chose qui aurait à voir avec un peu d’humilité. Agenouillés, en tailleur, voire en lotus, est-il impensable d’imaginer que cela puisse nous libérer l’esprit ? Nous ramener à une plus juste mesure ? A une gymnastique à la fois morale et physique qui nous serait bénéfique ? Les Asiatiques semblent en savoir plus que nous en ce domaine et pour avoir pratiqué, je pourrais même dire que la posture assise au sol, lotus ou zazen, peut nous être extrêmement bénéfique, de même que tout simplement s’asseoir plus souvent dans l’herbe.

 

J’écris tout ceci en buvant mon café, assise bien évidemment sur une chaise, une chaise en bois tout ce qu’il y a de plus classique. Alors plutôt que de bavarder plus longtemps, passons à la pratique justement. Me voilà assise sur le ciment de la terrasse. Première observation : il est frais et c’est agréable. Deuxième observation : le sol est sale. J’en arrive donc à cette conclusion, je vous l’accorde un peu hâtive, mais c’est un fait : si nous n’avions pas de chaises, nous passerions plus souvent le balai !

 

 

Cathy Garcia, juillet 2010

 

 

Nouveaux Délits  - Avril 2013  -  ISSN : 1761-6530  - Dépôt légal : à parution  -  Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits - Femme orchestre : Cathy Garcia Illustratrice : Corinne Pluchart -  http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com

 

 

 

22/03/2013

Troisième escale de l’évènement « La Vie rurale #2 C’est pas de la science-fiction ! »

Le festival itinérant à ST ANTONIN NOBLE VAL (Tarn-et-Garonne) du 25 Mars au 1er Avril.

 

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  cliquer sur les images pour les voir apparaitre en grand !

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Cathy Garcia y expose une dizaine d'oeuvres (sous la yourte)

 

Une programmation de spectacles, des ateliers artistiques, un projet avec les habitants, une soupe populaire.... vous y attendent !

« Une innovation sociale et culturelle est en marche en milieu rural à travers l’activité des acteurs culturels. Associations de spectateurs, cafés associatifs, organisateurs de festivals, diffuseurs de spectacles, groupements d’artistes, de compagnies... Ils bousculent les modes de production, de diffusion, ou de financement de la culture. Renouvelant sans cesse les modes de relation aux œuvres, au patrimoine, à l’identité culturelle des territoires, ils permettent l’émergence d’une culture partagée. En ce sens ils accompagnent mais surtout ils contribuent activement à l’évolution de la ruralité et participent par leurs pratiques à la construction de l’avenir de nos territoires. »

Le Comité de la Vie associative du Parc Régional des Causses du Quercy, propose 3 escales du festival itinérant Babel-Gum pour questionner le rôle de la culture dans l’évolution de la ruralité. Ces escales vous proposent de découvrir l’action de 24 acteurs culturels à travers une programmation concoctées par leurs soins.

Thématiques de la programmation
*La jeune création sur le territoire*
*La création amateur locale*
*Les écritures contemporaines*
*L’évolution de la ruralité*

Pour pousser plus loin la réflexion, un cycle de débats organisé avec les pays Portes de Gascognes, Midi-Quercy et le PNR.
Les problématiques :
*Culture en transition ? Le rôle de la culture dans l’évolution sociétale impliquée par la transition*
*Quelle place pour les jeunes dans ces territoires ruraux ? A partir d’une étude de leurs pratiques culturelles*

Le Village nomade de Babel-Gum est à vos portes ! Vous êtes ici chez vous ! 

http//www.babel-gum.org/